En 2001, la comédienne Sylvie Loeillet (Caméra Café) apprend qu’elle a une tumeur « grosse comme une mandarine » au cerveau. Lors de sa convalescence, elle se plonge frénétiquement dans les livres. Rétablie, elle décide de publier un recueil de nouvelles optimistes dont le fil rouge serait de faire du bien au lecteur. David Foenkinos est l’un des auteurs de cet ouvrage.
Sylvie Loeillet est là, pétillante et pleine de joie de vivre. Arrive un peu plus tard (souriant et pile à l’heure) David Foenkinos. La comédienne raconte son histoire : « Après l’enclume qu’est l’annonce de la maladie je me suis prise en charge. Un peu plus tard, la lecture a eu un rôle primordial. Au début je commençais un livre mais je ne parvenais pas à me concentrer. Je ne comprenais pas l’histoire, les personnages, la chronologie. A force de volonté les mots m’ont permis de reconnecter mes neurones. J’ai retrouvé la notion de temps et de respiration. J’ai vraiment vécu les mots et les maux de l’intérieur. »
Sylvie Loeillet connaissant Anne Fontaine (créatrice d’un cercle littéraire) lui explique son projet de recueil. Puisqu’elle connaît beaucoup d’écrivains, la machine est en route. Il y a deux ans et demi l’auteur du Potentiel érotique de ma femme est l’un des premiers contactés. « Je connais Sylvie depuis longtemps. Ecrire un texte était aussi une façon de lui témoigner mon amitié. Je suis d’autant plus bouleversé par son histoire qu’adolescent j’ai dû être opéré du coeur. Moi, je ne lisais pas. c’est la maladie qui a fait changer mon regard sur la vie. Je suis allée vers la littérature plus tard. Je trouve l’aventure de Sylvie formidable ! »
David Foenkinos n’est pas le seul à s’être senti concerné. Chaque auteur a mis du coeur à l’ouvrage : Philippe Claudel, Thomas Gunzig, François Vallejo, Serge Joncour, Emmanuel Pierrat, Eric Holder, Susie Morgenstern, Yves Simon, Eric Reinhardt, Jean-Marie Laclavetine, Vincent Ravalec, Marie Nimier, Christophe Dufossé, Delphine Coulin, Alexandre Zanetti, Louis Belle, Arnaud Guillon… « Le point commun de tous ces auteurs c’est l’autre. La rencontre avec quelqu’un. Il ya toujours un rapport humain. », précise Sylvie Loeillet, pour qui « humanité » ne semble pas un vain mot. Ce recueil de nouvelles optimiste est à la fois drôle, émouvant, parfois nostalgique et surtout plein d’espoir.
« Vu de la Lune : Nouvelles optimistes », Gallimard
3 Commentaires
Sylvie Loeillet, je vous connais, j’ai travaillé avec votre maman qui s’appelle Christianne, à la MGEN de Cesson, elle était ma chef de groupe et on racontait tout le temps des blagues. Je me rappelles quand elle nous a montré votre couverture dans ELLE ; et aussi quand vous êtes venue nous voir à CESSON. C’était en 1992 ou 1993 – J’apprécie beaucoup votre tenue et votre répartie dans CAMERA CAFE et j’aimerai bien savoir ce qu’est devenue votre maman ; vous lui direz que c’est Roger qui vous écrit (elle m’appellait RORO).
Bon souvenirs à vous
roger
SYLVIE LOEILLET je connais votre maman, j’ai travaillé avec elle à la MGEN de CESSON, elle s’appelle Christiane et était mon chef de groupe. Je me rappelle quand elle nous a montré votre couverture dans ELLE et quand vous êtes venue nous voir au bureau. Vous direz à votre maman que c’est ROGER qui vous donne le bonjour.
Bises
moi aussi j ai connu votre maman et surtout votre pere Edouard qui etait un homme formidable je voudrais bien des nouvelles de votre mere je pense qu elle se rappelerai de moi merci