« Hell » de Lolita Pille, livre culte (publié en 2002) pour certains (en général parisiens et vivant à l’Ouest de Paris), coup marketing pour d’autres, une chose est certaine le roman de « la pétasse » la plus célèbre du XVIe arrondissement, n’a pas laissé indifférent. Et a marqué, à sa façon, la nouvelle scène littéraire française. Le 1er mars 2006, son héroïne, peste à la fois détestable, émouvante et attachante, s’incarne au cinéma sous les traits de Sara Forestier, accompagnée de Nicolas Duvauchelle dans le rôle d’Andrea, le séducteur dont s’éprend Hell. Mise à jour avril 2008 : voir aussi l’article sur le 3e roman de Lolita Pille : « Crépuscule Ville »)
« On tente de se distraire, on fait la fête, on cherche l’amour, on croit le trouver, puis on retombe. De haut. On tente de jouer avec la vie pour se faire croire qu’on la maîtrise. On roule trop vite, on frôle l’accident. On prend trop de coke, on frôle l’overdose. Ca fait peur aux parents, des gènes de banquiers, de PDG, d’hommes d’affaires, qui dégénèrent à ce point là, c’est quand même incroyable. Il y en a qui essaient de faire quelque chose, d’autres qui déclarent forfait. Il y en a qui ne sont jamais là, qui disent jamais rien, mais qui signent le chèque à la fin du mois. Et on les déteste parce qu’ils donnent tant et si peu. Tant pour qu’on puisse se foutre en l’air et si peu de ce qui compte vraiment. Et on finit par ne plus savoir ce qui compte, justement. Les limites s’estompent. On est comme un électron libre. On a une carte de crédit à la place du cerveau, un aspirateur à la place du nez, et rien à la place du cœur, on va en boîte plus qu’on ne va en cours, on a plus de maisons qu’on a de vrais amis, et deux cents numéros dans notre répertoire qu’on appelle jamais. On est la jeunesse dorée. Et on a pas le droit de s’en plaindre, parce qu’il paraît qu’on a tout pour être heureux. Et on crève doucement dans nos appartements trop grands, des moulures à la place du ciel, repus, bourrés de coke et d’antidépresseurs, et le sourire aux lèvres… »
Rappel des faits (pour ceux qui n’auraient pas lu l’opus sorti en 2002) : Ella, surnommée Hell, jeune fille des beaux quartiers parisiens, noie l’ennui de ses journées dans un tourbillon de shopping (Gucci, Prada…) et de soirées mondaines dans les clubs huppés de la capitale. Sa devise ? « Sois belle et consomme ».
Sa fierté ? « Dépenser l’équivalent de votre salaire mensuel en une heure sur l’avenue Montaigne. » Mais derrière son arrogance se cachent une fragilité et un profond mal-être. Sa rencontre avec l’ombrageux Andrea redonnera, un temps, un sens à sa vie avant de sombrer de nouveau.
Scénario efficace, écrivain charismatique jouant volontiers la carte de la provoc’, en en rajoutant une couche à chaque interview, le roman s’arrache et Lolita Pille, à l’âge de 18 ans, devient l’égérie de la jeunesse dorée en mal de repères.
Yannick Bolloré et Wassim Béji, les producteurs du film, sont séduits par cette histoire d’adolescence intense et violente. Ils achètent les droits ciné et confie la réalisation à Bruno Chiche (« Barnie et ses petites contrariétés »). Leur seule réserve ? « Ne pas faire un film branché qui ne serait qu’un long clip esthétique et spectaculaire, dénué d’émotion. » Ils souhaitent un film centré sur l’histoire d’amour entre Hell et Andrea plutôt que sur leurs fringues.
Avec l’aide de Lolita Pille aujourd’hui âgée de 22 ans, Bruno Chiche s’attèle à l’adaptation du roman en retranscrivant les sentiments de l’héroïne, sans voix off. Uniquement à travers des actions et des épreuves. Pour cela, ils inventent de nouvelle situations et multiplient les lieux pour aérer la narration. Et surtout ré-écrivent toute une partie de l’histoire presque inexistante dans le livre : la passion entre Hell et Andrea. ‘Leur relation est devenue l’axe principal autour duquel s’organise l’évolution de ces deux adolescents qui vivent une sorte de parcours initiatique dont la difficulté est renforcée par leur milieu très influençable où le « paraître » est maître et juge », commente Bruno Chiche.
A propos du personnage de Hell, Lolita Pille dit qu’elle souhaitait que « cette fille porte son mal-être en banderole. » D’où son surnom « Hell » dont le jeu de mot lui a été inspiré par le livre « Bleu du ciel » de George Bataille. « Dans ce roman inachevé, l’un des personnages s’appelle Dirty et c’est la contraction de Dorothy. J’ai adoré cette idée de contraction masochiste d’un prénom. La fille y était si trash qu’à côté Hell ressemblait à Laura Ingalls. », se rappelle t’elle.
La bande annonce et les premiers extraits (qui peuvent être visionnés ici ou là) laissent augurer un film au parfum de Sexe Intentions. Un style rythmé mais néanmoins classique. Quant au choix des acteurs, en particulier celui de Sara Forestier (à mille lieux du style « pétasse »), peut aussi laisser dubitatif… L’interprétation fera la différence.
Mieux vaut néanmoins ne pas s’accrocher à l’histoire et l’atmosphère du livre et tenter de découvrir cette version cinématographique, la tête vierge.
Rendez-vous donc dans les salles le 1e mars, avis de spectateurs bienvenus !
Quelques chiffres :
– Plus de 700 comédiennes ont été castées pour le rôle de Hell.
– Le film s’est tourné dans 42 décors réels, situés entre l’avenue Montaigne et l’avenue George V.
En attendant de voir « Hell » sur grand écran, vous pouvez le dévorer sur papier :
A lire aussi l’article sur Lolita Pille poursuit sa carrière de scénariste
et Lolita Pille analyse les nouveaux sociotypes « hommes-femmes »
A voir aussi : la page officielle Myspace de Lolita Pille
Extrait choisi de Hell :
« Chaque matin, je me dégage des bras enchanteurs de Morphée, pétrifiée à l’idée de ces heures interminables qui s’égrèneront lentement jusqu’à ce que je puisse me replonger dans l’oubli bienfaisant d’un nouveau sommeil.
Nous avons inventé la lumière pour nier l’obscurité. Nous avons mis les étoiles dans le ciel, nous avons planté des réverbères tous les 2 mètres dans nos rues. Et des lampes dans nos maisons. Eteignez les étoiles et contemplez le ciel. Que voyez vous ? Rien. Vous êtes en face de l’infini que votre esprit limité ne peut pas concevoir et vous ne voyez plus rien. Et cela vous angoisse. C’est angoissant d’être en face de l’infini.
Rassurez vous, vos yeux s’arrêteront toujours sur les étoiles qui obstruent leur vision et n’iront pas plus loin. Aussi ignorez vous le vide qu’elles dissimulent. Eteignez la lumière et ouvrez grand les yeux. Vous ne voyez rien. (…) Je porte la malédiction de la lucidité. Les yeux de mon esprit sont grands ouverts sur la vie et contemplent le vide. »
23/05/08 : Quelques extraits de notre entretien vidéo avec Lolita Pille (souffrant d’une migraine, elle a préféré garder ses lunettes), dans les locaux de son éditeur (Grasset), à l’occasion de la sortie de son 3e roman « Crépuscule Ville ». Elle revient sur le succès de Hell, 6 ans après, roman qui a suscité l’engouement mais l’a aussi exposée à une forte agressivité, elle évoque les deux personnages principaux de « Crépuscule Ville », qui lui tiennent tout particulièrement à cœur mais aussi l’écriture des ambiances de cette ville futuriste (roman d’atmosphère)… :
38 Commentaires
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J’ai lu et aimé Hell et Bubblegum.J’aime le personnage son côté dans le temps mais un peu en dhors.Lolota Pille j’attend la suite avec curiosité.Quant au film je ne suis pas plus tenté que cela.Souvent déçu,et puis…
dorian.canalblog.com
Diantre, un peu d’ardeur, quel est donc votre avis sur le roman / le film ? Hell mérite un peu plus de fureur, d’emportements, de cris…ne croyez vous pas?
Ils vont tout nous massacrer avec ce film : l’atmosphère, la fureur et l’authenticité qui baignaient ce livre. Je ne dis pas que ct un chef d’oeuvre mais il y avait un vrai ton, une vraie héroïne et ça on ne le retrouvera pas ds le film qui ne va qu’égratiner les images que l’on s’étaient créées sur la base du livre. Le plus simple serait bien sur d’ignorer le film et de relire le livre. Mais ce n’est pas non plus possible. Alors on sera forcément déçue.
j’ai toujours eu un faible, à tort ou à raison, pour ses moues de peste capricieuse et sa voix rauque de femme.
Si ce film n’emporte pas l’adhésion des lecteurs, il fera peut-être découvrir le livre aux spectateurs. Et c’est toujours une bonne chose d’entraîner du monde vers les librairies
Un lien intéressant nous est parvenu sur l’actrice principale du film, Sara Forestier : un article « Sara Forestier squatte le 16e » en provenance du Nouvel obs :
absolufeminin.nouvelobs.c…
Extrait : "Sara déchire sa race au Mikado, mais, dans d’autres domaines, elle a des lacunes : « Moi, j’ai jamais été bourrée de ma vie, je ne sais même pas qu’est-ce que c’est, cet état. On a dû rejouer quinze fois la scène. Le pauvre Nico [las Duvauchelle] s’est enchaîné les prises de fausse coke. C’était du lactose. Il avait le nez tout irrité, c’était la torture, quoi. Moi, ça m’a rien fait."
Ambiance…
l’affiche claque je trouve ; plus que la couv du livre (normal et poche) qui était un peu fade.
J’ai vu le film en projo privée – ne perdez pas votre temps, c’est une catastrophe…
Nous n’avons pas pu voir ce film encore mais les chroniqueurs, plutôt difficiles, de "Ca balance à Paris" sur Paris première, ont plébiscité le film. Laurent Ruquier a notamment prédit un "gros succès" pour ce film dont le couple Forestier-Duvauchelle constitue un couple appelé à devenir mythique. Toutefois, il a nuancé en précisant que les spectateurs les plus sensibles seraient sans doute les ados.
Intéressant aussi la remarque de Martin Monestier qui compare le film au film de Marcel Carné "Les tricheurs" que Bruno Chiche avoue pourtant n’avoir jamais vu (les 20 dernières minutes seraient sensiblement les mêmes). Tandis que Mazarine Pingeot le compare à "La haine" qui évoque dans le milieu des banlieues le même malaise existenciel et la vacuité que cette jeunesse dorée.
Rendez-vous donc le 1e mars pour se faire sa propre opinion…
Marre de voir Sara Forestier partout qui répète toujours la même phrase (elle a été bouleversée : OK) et pas une apparition de Lolita P. ! Ils l’ont baillonnée ??
D’après mes infos, Lolita P. essaye de se distancier autant que possible de ce film, qu’elle trouve completement nul (et je partage son avis).
D’où son extreme discrétion…
Je comprends mieux, merci. C’est bien dommage. En même temps, les auteurs renient quasiment toujours le film qui est tiré de leur livre. Question de principe. Mais là ça m’étonne parce qu’elle a participé au scénar apparemment donc bon.
Une très belle phrase signée miss Lolita Pill au début du livre : "Votre avenir se résume à la répétition de votre présent".
J’adore…
Je viens d’aller voir le film, j’avais lu et aimé le livre auparavant au moment de sa sortie.
Je ne l’avais pas relu avant de voir le film afin d’éviter un décalage trop fort.
Tout avait plutôt bien commencé, un générique de début aquatique assez aérien et mystérieux, une plongée dans l’univers de Hell et ses copines pétasses mais ensuite ça se met à patiner.
En voulant zoomer sur l’histoire d’amour entre Andréa et Hell, à caractère destructeur, le réalisateur a perdu le sel de l’histoire et la vacuité des personnages fait pâtir l’histoire qui devient elle aussi vide et creuse tout à coup.
Tout l’aspect "langue de pute" assez réjouissant du microcosme de Hell disparaît ou est trop édulcoré, les soirées "débridées" sonnent faux et sont écourtées et réduites à quelques plans sur des "sniffages" de coke… Les dialogues auraient pu être plus percutants même s’il y a quelques bonnes phrases. Hell apparaît plus comme une fille dépressive blasée alors que dans le roman une rage et une certaine rebéllion l’habitaient aussi
Le sentiment général qui finit par dominer est de l’ennui même si l’esthétique bleu-gris du film est belle et que les acteurs font leur maximum pour être crédibles.
Sara Forestier, charmante par ailleurs, manque tout de même de classe et arbore une plastique peu gracieuse (pas de taille, jambes en poteaux…) qui gâche un peu certaines scènes dénudées.
La scène de la piscine semble être une piteuse resucée de la scène de la piscine dans Sexe intentions, bien plus réussi d’ailleurs de façon générale.
On assiste plus à une succession de scènes sans lien conducteur. A un moment donné le couple se sépare sans qu’on comprenne bien pourquoi (il manque un climax et de façon générale du rythme au scénario). Du coup la mort d’Andréa n’est même pas poignante ou émouvante (le sentiment est…qu’on s’en fout quasiment…). La douleur de Hell est elle aussi diffuse et ne prend pas aux tripes.
Une voix off aurait été ici sans doute bienvenue.
Voilà mon opinion sur un film qui sans être catastrophique est quand même bien décevant (je m’y attendais donc ce n’est pas non plus une surprise). On ressort quand même avec un sentiment de malaise et de vague à l’âme. Plutôt déprimant comme film mais j’imagine que c’est voulu.
j’avais lu le livre il y a trois ans… et j’avais été séduit par le cynisme de Lolita, son roman est racoleur et intelligent. Je n’ai pas vu le film, mais il est dommage qu’il soit centré sur l’histoire d’amour d’Hell et d’Andrea, la chose la plus plate qui soit, à côté des formules assassines de la narratrice…
Ultime sacrilège : une des scènes préfigurant le final avec la Traviatta a été coupée. C’est regrettable car c’était vraiment un temps fort du livre. Il n’y a pas cette montée de tension avant que tout ne retombe.
Une autre scène, du début celle là, où Andréa sort pour la 1e fois avec Hell et l’emmène dans un lieu moins factice et tape à l’œil que ses lieux habituels, est bien conservée mais passablement ratée. On ne ressent pas l’émotion qui traverse Hell à ce moment et lui fait ressentir les choses un peu différemment, d’une façon plus authentique par rapport à son univers habituel.
Sarah forestier pour incarner hell…erreur majeur qui gache le film des le début.
J’imaginais une fille plus jolie et avec plus de classe pour un rôle comme celui-là.
Grande déception pour ma part.
Hell est d’ une affligeante nullité!Et si vous n’ aviez rien vu c’ est que vous ne connaissezcrien à la littérature!!!
Pathétique!
Je ne veux plus voir Lolita Pille et écrivain dans la même phrase!
j’ai adoré le livre hell de lolita P.
j’espère que bubble gum son prochain livre sortit il n’y a pas très sera aussi bon que le premier et qui peut être que ce roman terminera en film?
J’ai vu le film, j’ai été touchée par l’histoire d’amour entre 2 ado qui ne se comprennent pas…Et pourtant son amoureux…Je trouve la fin un peu brusque mais après tous j’ai plus compris le film sous un angle "jet-set=drogue=malhleur=mort "
Je n’ai pas leu le livre.. Je vais allez l’acheter.
j’ai lu le livre il y a qlq jours ! effectivement ce n’est pas de la grande litterature mais je crois que l’histoire est la plus importante et celle ci ma vraiment faciné malgres cela je regrette de ne pas avoir pu le lire sur la plage! -.-‘ j’ai la chance d’avoir les chansons de cruel intention lol et avec la musique l’histoire prend son envol ! je pense avoir été attirée par le fait que cela ne marivera jamais … enfin tant mieux :p je suis pressée de lire le 2nd Bubble gum !
Une méga giffle ! voilà ce que je viens de me prendre en pleine face…
Je suis encore empreinte de ce malaise…et je crois, non, je sais, que j’ai fait les bons choix…
Tu es une interprète merveilleuse "petite" Sara…on ne sait plus si tu es la première (l’Esquive), ou la deuxième (Hell)…ce regard est tellement persuasif (persuadé ?). Je ne sais pas où tu vas chercher tout çà, mais tu es une Grande !
Je suis bouleversée, par des similitudes…oui, oui, je sais…une sorte de transfert…mais tu m’as fait revivre là une tranche de ma propre existence (était-ce bien moi ?), un éclair de lucidité entre la coke, un chanteur-gourou polygame et les paillettes de la Nuit…un coup de poing dans mon propre reflet, un miroir, les urgences, une amie poignardée dans un bar branché Baulois…
Et me voilà, 33 ans, un petit garçon d’un an, un mec "bien" et un Taf d’enfer…
J’ai aussi laissé mes lunettes de starlette…
Merci pour ce message involontaire, merci pour les larmes d’émotion, merci, merci, merci.
Je dirais que la force du film réside dans la performance et les idées originales de bruno chiche, le réalisteur.
Les scènes sont tout en pudeur, les sentiments y sont suggérés, et c’est ça qui fait que je me sui totalement laissée emporter.
Il manque en effet le côté cynique présent ds le livre..
pour moi, ce n’est pas tout à fait la même histoire.
J’ai adoré le livre mais été deçue du film : on s’ attend à voir plus de paillettes dans ce film, on s’ attend a voir hell comme une princesse et au final on est déçus de son apparence…
trop bien ste bouquin …
J’ai été horriblement déçue par ce film… A la lecture du roman, très bien ecrit, on s’imagine la vie de Hell trépidante, speed, le contraire de ce film qui reste très plat. Des scénes, très importantes, n’apparaissent pas ou sont vaguement abordées…
Quant à Sarah Forestier, elle n’est pas du tout dans le ton, toutes les repliques resonnent faux et sans aucun sens dans sa bouche. Idem pour Andrea pas assez "beau gosse inaccessible et arrogant" au contraire: petit timide qui se laisse manipuler par une Hell bien trop aggressive! Un debut très lent qui ne nous met pas dans l’ambiance (contrairement au livre!!)
je viens de voir Hell le film dont on m’a tant parlée
j’ai trouvé l’histoire d’amour entre Andrea et Hell est relatée d’une manière très intimiste, ce qui a succité en moi une grande émotion
en ce qui conserne le livre je n’ai lu pour l’instant que le Chapitre Premier proposé sur un site web mais je vais très prochainenant lire la suite
il est vrai que le ton de Hell est différent du livre au film mais cela est sans doute dû au fait que le réalisateur a voulu mettre l’accent sur l’idylle Andrea-Hell et non sur le carractère poignant du personnage de Hell
… affaire à suivre
si Hell est née le 27 Août 1982
commen peut elle avoir 22 ans aujourd’hui…Hell pille Grasset!!!
Hell,je n’ai que 14 ans et pourtant ce livre ne m’a pas choqué,pas du tout,je trouve cette histoire passionnante,j’ai vraiment adoré,et le film ne me donne pas envie.
A suivre…
j’ai adoré ce livre , il est super!
et j’ai envie de le relire !!
J’ai aussi lu et aimé Hell et Bubble gum, les heroines sont toutes deux attachantes.Hell est culte, c’est sur et certain, et defois, on l’envie un peu, cette "petasse"…
Ce livre je l’ai vraiment savouré il était encore mieux que ce que l’on m’avait dit. Je l’ai tellement adoré que il ne me vient même pas à l’esprit de regarder le film, je pense que je serais certainement déçu
Hell est vraiment un livre génial ! L’ambiance y est cynique mais pas déprimante. Hell et Andréa sont des personnages hauts en couleurs (bien que ces couleurs soient sombres ;P) De plus même sans avoir pris de drogue ou d’alcool on comprend ce qu’ils ressentent. Le film a l’air MERDIQUE mais je préfère me faire ma propre opinion. Par contre j’ai une question : Bumble gum sera adapté ou pas? Par le m^m réalisateur que Hell????
Merci !
Le film est retentissant, dégoûtant et grossier ; c’est une force monumentale, une vérité caricaturale qui donne envie de vomir. C’est d’ailleurs pour cela qu’on vous dira qu’on a adoré ou absolument détesté.
Le cinéma apporte une dimension nécessaire aux personnages. Je n’aurais su apprécier un tel excès uniquement sous la plume malhabile de Lolita Pille. Le film est admirable. On ne peut pas en dire autant du livre, avec son rythme saccadé vite insupportable, son style minimaliste et ses déclarations vaseuses. Contrairement à la majorité des gens, j’ai vu le film et je l’ai trouvé plutôt bien, quoique peu recherché mais concernant le livre, il ne me plaît pas. C’est une histoire qui ne pouvait vivre qu’au cinéma, ou bien écrite avec un minimum de qualité.
franchement trop déçu par le film. moi qui ai adoré le livre, si bien écrit, j’ai détester le film. ok les acteurs jouent bien mais le réalisateur n’a pas du tout compris le livre: il essaye de donner un coté optimiste à la fin alors que ds le livre celle-ci est completement pessimiste " n’attendez pas une chute à cette histoire, il n’y en a pas " "l’humanité souffre. Et je souffre avec elle ."
le film manque de relief, bruno chiche aurait du mettre une voix off pour que l’on puisse comprendre hell aussi bien que dans le livre.
je n’ai lu que des extraits du livre qui m’ont dailleur donné envie de le lire en entier.J’ai vu le film et adoré ! Je trouve injuste de critiquer sara comme certain le font. Son jeu est parfait ainsi que celui de son partenaire. Les emotions sont parfaitement transmises. Le sentiment de malêtre des deux jeunes gens, la complexité de ce qui ce passe dans leurs têtes,…à la fin j’ai ressenti un profond malaise. ce film donne à reflechir. Je pense que le fait que bcp n’ont pas aimé le film est du au fait qu’ils avaient lu le livre avant, et c’est une generalité lire un livre avant de voir l’adaptation cinematographique n’est pas conseillé, moins de details, donc moins d’emotions, moins de " communication " même si encore une fois pour moi les deux acteurs et le realisateur ont vraiment su communiqué une atmosphère particuliere qui donne un sens concret, utile et pas niais au fait que le scenario de film soit centré sur l’histoire d’amour.
Hell est le premier roman de la Lolita, écrit, paraît-il, alors qu’elle n’avait que 17 ans. On peut cependant s’étonner de la qualité relative du récit,
par cette adolescente immature. On soupçonnerait presque un F.Beigbeider de s’être amusé là avec un joli nom d’emprunt… Peu importe.
On se laisse séduire par Hell, pseudo que n’aurait pas renié Araki dans un film sur le clubbing, personnage/héroïne/cocaïne d’autofiction, qui nous emmène dans ses déambulations bourgeoises, nocturnes et Parisiennes.
Hell est bonne. Et partage avec le lecteur ses drogues et son taux d’alcoolémie. Hell ne roule qu’en Porsche mais ne sait pas lire un compteur de vitesse, Hell nargue les beaufs et les simples d’esprit (vous), s’habille chez les grands couturiers, sort dans les boîtes les plus puantes (Cab, Costes, Queen…), exige du Cristal mais rêve secrètement de bonheur et d’évasion à travers l’idéal d’un amour à l’eau de rose…
Car comme beaucoup d’oiseaux nocturnes, Hell se brûle les ailes. La jeune femme s’entraîne dans un tourbillon vicieux, et se complaît dans une downward spiral de sorties et de conso maladive à base de prada-gucci-champagne-cocaïne-vip’s. La rencontre-clash avec un garçon blasé lui donnera une petite lueur d’espoir…
L’aventure de Hell nous renvoie forcément, à ce monde que l’on connaît bien, à ceux et celles qui le fréquentent frénétiquement, sans oser s’en avouer les véritables raisons. Lolita Pille nous livre à travers son personnage le désespoir lucide et parfois touchant d’une certaine caste de notre génération.
Une lecture dont le gargarisme nous ferait certainement le plus grand bien, avant de se presser dans la même queue, les mêmes jeudis, aux mêmes endroits, avec les mêmes personnes…
Pour ma part, je n’ai pas été spécialement déçue par le film. Je pense simplement qu’il faut le differencier du livre, car on ne peut evidemment pas y integrer toutes les "phrases cultes" où passages réussi du livre.
Ce livre, on aime, on où aime pas, mais cet air cynique, provocateur, intouchable ne peut nous laisser indifferent. Si le film avait été la copie exacte du livre, il n’aurait pas été interessant, car trop facile. Le fait que Hell, dans le film, ne soit pas l’héroine exacte que l’on peut aisément imaginer dans le lovre nous permet de chercher des détails dans ses mimiques, ses intonations de voix et ses gestes. On s’interesse donc plus aux sentiments et au mal etre, et aussi à l’histoire d’amour entre Ella et Andrea.
Dans le film, par contre, il y a des choses que l’on ne comprends pas si on a pas lu le livre. C’est pour ça qu’il faut le voir une seconde fois. Le film est comme un complement du livre. Pour illustrer. Et le livre dévoile certains moments que l’on ne comprends pas dans le film.
Mais, j’ai été trés décue de l’écartement de la comparaison de Hell avec la Traviata. L’histoire de Hell, c’est la Traviata, exactement la Traviata, et ceux qui n’ont pas compris ça on loupé une partie importante du livre. "La suite on la connait pas. On sait pas ce que devient Alfredo, aprés. Comment il fait pour supporter la vie alors que celle qu’il aime est morte." Bien sur, Alfredo est Ella, où Hell, et Andréa est Violetta. Réponse: "l’humanité souffre. Et je souffre avec elle". Enfin bon, il y a toute un histoire à travailler, quelque chose de profond, au delà de la vie cokée du XVIe, dans ce livre. Que certains n’ont pas compris où y sont insensibles!
Pour finir, Hell est normale. Elle reve d’une histoire d’amour banale, mais elle en a honte, car on n’a pas l’habitude de ça dans son milieux.
Et je suis totalement d’accord avec Gab, on soupçonne presque un Beigbeder derriére tout ça. Peut etre pas un nom d’emprunt, mais une grande aide.. quoi que.