L’écrivain Michel Houellebecq déclare sur son blog qu’il va changer d’éditeur et rompre tout lien avec le groupe Hachette, en raison d’un différend sur l’adaptation cinématographique de son dernier roman. Dans un texte intitulé « Mourir II », cité par le quotidien Libération, Pointblog.com et 20 minutes, Houellebecq écrit qu' »il semble aujourd’hui acquis que malgré les promesses formelles, tant écrites qu’orales, d’Arnaud Lagardère, le groupe Hachette ne participera pas au financement du film tiré de La possibilité d’une île ». « Il s’agit d’un coup très dur, et peut-être fatal », poursuit l’écrivain dans ce texte daté du 30 juillet disponible sur son blog.
« Bien entendu, j’en tirerai sur le plan contractuel les conséquences prévues (…) C’est à dire que plus aucun de mes livres ne sera publié par une maison d’édition dépendant du groupe Hachette, et ceci dans aucun pays », écrit-il. « La possibilité d’une île » est paru en 2005 aux éditions Fayard, filiale du groupe présidé par Arnaud Lagardère. Chez Fayard, en réponse aux questions de l’AFP, on indique mercredi n’être au courant de rien.
L’auteur, apparemment en situation de grande fragilité psychologique, apparaît plus que jamais désemparé et en proie à une certaine paranoïa, doublée d’un narcissisme destructeur.
Dommage de voir ce talent littéraire s’abîmer dans la folie des grandeurs, ses caprices de starlette, ces « guéguerres de fric » et dans ses névroses qu’il arrivait jusqu’à présent à transformer en oeuvre…et non dans un étalage médiatique plus exhibitionniste que constructif.
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