Avant ses tumultes cinématographiques, Michel Houellebecq nous faisait réfléchir :
« Vivre sans lecture c’est dangereux, il faut se contenter de la vie, ça peut amener à prendre des risques. » (extrait de Plateforme)
Qu’avait t’il donc voulu dire avec cette phrase sibylline… ?
Faut-il comprendre que « vivre est dangereux mais vivre sans lecture encore plus » comme l’explique Raymond Alcovère, ou bien est-ce une façon ironique de critiquer ceux qui se réfugient dans les livres pour y vivre par procuration, ce qui leur évite de se frotter à la vie et donc aux risques qu’elle comporte…, ou encore autre chose ?
Avantage à la deuxième interprétation.
(A noter que l’écrivain semble ré-activer son blog avec un 2e update en date du 12/08 où il propose en téléchargement ses poèmes. Une salutaire évolution…)
5 Commentaires
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personnellement de voir des gens sortir d’une librairie avec une pile de livre et des grands yeux tous ronds comme s’ils allaient enfin arriver à quelquechose me fait vraiment flipper
lol, ah bon ils ont de grands yeux tout ronds ? Faudra que je regarde de plus près alors 🙂
Franchement, tenter d’interpréter du Houellebecq, cette boursouflure médiatique pour tant d’inconsistance, c’est idiot…
Alors réfléchissez encore par pitié, et trouvez mieux !
cette phrase de Houellebecq me fait penser à une autre d’Oscar Wilde, s’en serait il inspiré ?, qui dit
nous vivons à une époque où l’on lit trop pour parvenir à la sagesse et où l’on pense trop pour parvenir à la beauté.
je vous donne encore de quoi méditer…
Et cette citation est faite pour Michel Houellebecq. Merci Pascal !
Sais tu de quel ouvrage elle est extraite ?