Philippe Jaenada, membre du jury du tout nouveau prix littéraire « Le 15 minutes plus tard », au concept très original (remis au café le K1ze, 15 minutes après l’annonce du lauréat du prix Goncourt) signé Jean-Baptiste Gendarme, écrivain et fondateur de la revue Décapage, nous informe des sélections d’ouvrages retenus pour cette première édition 2006 et de sa lauréate. (mise à jour)
15 minutes après le prix Goncourt remis, sans surprise, à Jonathan Littell pour les Bienveillantes, le prix a été attribué au douzième tour, avec sept voix (contre une à Ars Grammatica de David Bessis, Allia) à Rhésus d’Héléna Marienské (Éditions P.O.L.), un roman loufoque et inventif mettant en scène une maison de retraite un peu particulière où sévissent « de sémillants papys flingueurs, flambeurs, gouailleurs, nymphomanes, bisexuels, zoophiles, révolutionnaires… en un mot : libres. », selon l’expression des Inrockuptibles.
Voici la 2e liste établie le 19 octobre 2006 :
Chaos de famille, Franz Bartelt, Gallimard, Série Noire
Rhésus, Héléna Marienské, P.O.L.
Ce qui est perdu, Vincent Delecroix, Gallimard
Contour du jour qui vient, Leonora Miano, Plon
Les îles éparses, Jean-Louis Magnan, Verticales
Ars Grammatica, David Bessis, Allia
Les membres du jury du “15 minutes plus tard”
Emmanuel Adely
David Foenkinos
Philippe Jaenada
Serge Joncour
Xabi Molia
Régis de Sá Moréira
Guillaume Tavard
et l’équipe de Décapage, en partenariat avec le Sezz, hôtel de luxe (6, avenue Frémiot – Paris 16) et avec l’aimable participation de la Maison Veuve Clicquot Ponsardin.
Première sélection du “15 minutes plus tard” :
Itinéraire Spiritueux, Gérard Oberlé, Grasset
Chaos de famille, Franz Bartelt, Gallimard, La Noire
Rhésus, Héléna Marienské, P.O.L.
Impasse, d’Antoine Choplin, La fosse aux ours
Le Patrimoine de l’Humanité, Nicolas Beaujon, Le Dilettante
La Vie est un miracle, Laurent Marty, Le cherche Midi
Ce qui est perdu, Vincent Delecroix, Gallimard
Contour du jour qui vient, Leonora Miano, Plon
Dans la foule, Laurent Mauvignier, Minuit
Marge brute, Laurent Quintreau, Denoël
Le cri, Laurent Graff, Le Dilettante
Les îles éparses, Jean-Louis Magnan, Verticales
Ars Grammatica, David Bessis, Allia
Trans, Pavel Hak, Le Seuil
Le prix sera remis au K1ze, le 6 novembre, 15 minutes après l’annonce du lauréat du prix Goncourt qui se remet par tradition juste en face, chez Drouant. La Maison Veuve Clicquot Ponsardin offrira un magnum de Brut Carte Jaune et son étui Ice Jacket (étui néoprène permettant de conserver le champagne déjà rafraîchi pendant deux heures, avec sa poignée en cuir pour le service…). L’hôtel de luxe Sezz (6, avenue Frémiet, Paris 16) offrira une nuit dans l’une de ses chambres conçue par l’une des têtes d’affiche du design français : Christophe Pillet.
Ce nouveau prix fera t’il de l’ombre au Flore ? Affaire à suivre…
23 Commentaires
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Merci mademoiselle.
Si je devais donner le prix j’hésiterai entre trois titres: "Marge brute", "Trans" et "Rhésus".
Un an déja que je suis abonnée à la revue, quel ennnui en la lisant mais je ne puis m’en empêcher ! JB n’apprécie pas l’humour dans sa bio
encore faut-il la connaître par coeur. Est-ce bien nécessaire ? L’inutilité publique de sa revue fait qu’elle prend de plus en plus d’ampleur, en cette époque trouble les français en ont besoin, au moins ils se sentent moins seuls.
Dans votre liste je soutiens énergiquement "Marge Brute"de Cointreau où tout est dit et écrit dans un seul souffle, pas un point pour se reposer, tout est tellement vrai dans son bouquin que je me demande si c’est un vrai livre. Ennnuyée par tout ce qui précéde dans cette missive, je renouvelle mon abonnement et recommande à vos lecteurs le dernier Thomas Paris, sans rigoler.
Françoise COULON CORNU pour mal vous servir
Un an déja que je suis abonnée à la revue, quel ennnui en la lisant mais je ne puis m’en empêcher ! JB n’apprécie pas l’humour dans sa bio
encore faut-il la connaître par coeur. Est-ce bien nécessaire ? L’inutilité publique de sa revue fait qu’elle prend de plus en plus d’ampleur, en cette époque trouble les français en ont besoin, au moins ils se sentent moins seuls.
Dans votre liste je soutiens énergiquement "Marge Brute"de Cointreau où tout est dit et écrit dans un seul souffle, pas un point pour se reposer, tout est tellement vrai dans son bouquin que je me demande si c’est un vrai livre. Ennnuyée par tout ce qui précède dans cette missive, je renouvelle mon abonnement et recommande à vos lecteurs le dernier Thomas Paris, sans rigoler.
Françoise COULON CORNU pour mal vous servir
PODWRATH: la suite…
Voilà le programme des prochains Podwrath: Philippe Jaenada, à l’occasion de la sortie de son roman graphique, Les Brutes (bientôt disponible aux éditions Scali). A noter: Philippe Jaenada est membre du jury d’un nouveau prix littéraire, le Quinze…
Alors là, formidable ces gens ! Non seulement Rhésus est un excellent livre, mais Héléna Marienské est en plus une Montpelliéraine ! Chapeau bas, donc Héléna (désolé, cher internautes, pour ce petit emportement chuavin…).
Ah ! J’avoue que je voyais d’un oeil suspicieux la création d’un énième prix littéraire, et bien là, ça me fait plaisir. Pourtant, je ne connais pas du tout ce roman, et je ne le lirai pas (pour une raison très bête, je n’achète jamais les romans en format roman, c’est trop cher ! 😉 ), mais je reconnais que l’idée est audacieuse, et que c’est tout aussi courageux de couronner un roman apparemment "inventif"… Donc je note quand même, on ne sait jamais ! 🙂
Les vieux d’en face, un tour de scrutin pour désigner leur lauréat, nous : douze. Ça c’est du boulot.
Je n’ai pas compris justement : pourquoi autant de tours ?
Désolée, je ne suis pas experte des mécanismes "électoraux"…
Il n’y avait pas la majorité suffisante ou quoi ?
Non, non, Christophe : Marienské est Héraultaise d’"origine" (mais plutôt Montagnac/Béziers : voir le vieux communiste de Rhésus) et maintenant elle est altiligérienne (Haute Loire), le chauvisnisme il faut que ce soit précis ! Mais on va agacer, là…
Eh oui ma chère Emmanuelle, on peut être parisien et même, ô sacrilège, fréquenter Saint Germain des prés et aimer la bonne littérature quelque soit l’origine géographique de son auteur… 🙂
Ben je sais bien, puisque je sais qui édite ces auteurs de la "campagne" ! Je commence à connaître l’excellente écurie 33 rue Saint-André des arts tu crois pas ? Je reviens de Suisse où on faisait ce constat (amer) que même les auteurs Suisses étaient obligés de "passer" par Paris pour être reconnus (voir le très très beau livre de Revaz chez Gallimard).
Efectivement, chère Emmanuelle, il faut être précis… surtout quand ça donne l’occasion d’écraser un autre internaute par son petit savoir !! Votre intervention me fait penser à celles des gens qui signalent une faute d’orthographe dans un article. Ca fait beaucoup avancer le débat !
Ou la la comment vous le prenez ! Je faisais de la surenchère, c’est tout, pour rigoler : je tente toujours de dire que non, la littérature française n’existe pas qu’à Paris et qu’on s’en fout d’où viennent les auteurs. Ce n’est pas un "petit savoir pour écraser un internaute" ! Où allez vous chercher des idées pareilles ?
Il n’empêche qu’on a connu un humour plus amical que le votre. Et excusez-moi, mais votre raisonnement n’a pas vraiment lieu d’être : pour quelqu’un qui n’admet pas que tout le milieu littéraire qui compte est à Paris, il faut simplement demander une analyse !
Heureusement qu’il n’y a pas de marseillais sur le forum, sinon je vous dis pas!!! On aurait Manon à la place d’Emmanuelle.
Moi, j’aime bien Emmanuelle, comme prénom. C’est peut-être parce que j’en ai connu une. Enfin, c’est une autre histoire…
The Magical MonsterJack Tour
PS : J’aime bien aussi Alexandra, mais bon…
lol, Christophe, j’ai comme toi été surprise, au début, par l’agressivité d’Emmanuelle envers tout ce qui vient de "Paris" ou autre, mais j’ai l’impression qu’il s’agit plus d’une carapace qu’autre chose donc j’attends de découvrir ce qui se cache là-dessous…
Non, je vous le promets, il n’y avait pas d’agressivité envers les "parisiens" (je suis plus beaucoup suspicieuse sur les journaux régionaux par exemple, si tu veux Christophe je te dirai en perso pourquoi). C’était juste pour "renverser" les choses, par rapport à la littérature dite "urbaine" (mais on a déjà discuté de ça). D’ailleurs, POL est bien à St Germain des Prés et c’est une maison vraiment acueillante… Et vraiment, par rapport à Christophe, c’était pour en rajouter dans le régionalisme (puisqu’il avait commencé…). Je ne cache rien, Alexandra, j’ai pour seule "carapace" l’écriture (tiens, au fait, tu veux que je te fasse parvenir un SP du prochain livre ?).
Ah, je me disais bien aussi !
Littérature "urbaine", je précise que ce n’est pas en opposition à une littérature rurale.
Merci de ta proposition pour ton prochain livre mais je préfère la décliner car je crains que ni moi ni un autre contributeur du Buzz ne puisse le lire au vue de notre programme "livres" à chroniquer… J’espère que tu nous en excuseras.
… tu es toutes excusée Alexandra, c’était pour tu comprennes mieux le côté "littérature rurale", pas pour une chronique de plus !
Une carapace, dis-tu, Alexandra… Oui, tu as probablement raison, je suis quelqu’un de très gentil en fait ! Concernant l’intervention "musclée" disons que c’est un petit débordement, car même si je suis de province je déteste l’anti-parisianisme gratuit !
Pour la carapace, je parlais d’Emmanuelle en fait 🙂
Et merci pour cette lutte contre l’anti-parisianisme gratuit : seuls les livres comptent !
Ah ben oui tu parlais d’Emmanuelle. C’est moi qui était un peu à l’Ouest. Encore une région, tiens !