Poursuivant nos hottes de livres pour Noël, quelques figures vivantes de la blogosphère littéraire (Christophe Greuet de Culture Café, le romancier Philippe Jaenada, Fabien Ory du blog de Guillaume Chérel, la blogueuse Clarabel qu’on ne présente plus, Antoine Dole, auteur et co-créateur de la revue « En attendant l’or » avec Olivia du blog de la rue de Beaune, la blogueuse Satinella, Second Flore et Easywriter du Mille Feuilles (Fuctuat)…) ont accepté de confier leur sélection de livres (et parfois CD). Découvrez leurs recommandations diversifiées… et parfois étonnantes. Une mine d’idées pour toutes les personnalités ! Un grand merci à eux qui ont répondu, avec rapidité et richesse, à notre appel de Noël (précision : les livres contemporains ou récents ont été privilégiés et les doublons en particulier ceux avec la hotte du Buzz littéraire ont été retirés pour laisser plus de place aux nouveaux).
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Christophe Greuet, créateur de Culture Café a choisi :
Le temps où nous chantions de Richard Powers (Ed. Cherche Midi/Lot 49, 24 €)
Incontestablement LE meilleur roman de l’année. Une odyssée familiale de 700 pages rythmée au son de la musique noire. A découvrir d’urgence avant la traduction, en 2008 chez le même éditeur, du nouveau roman de Powers, The echo maker, qui vient de remporter le National Book Award (équivalent américain du Goncourt).
Lester Bangs, mégatonnique rock critic
Biographie de Jim DeRogatis (Ed.Tristram) et Coffret 3 CD (Ed. Sony/BMG)
Le cadeau rêvé pour tous les amateurs de rock en général, et en particulier de Lester Bangs, inventeur halluciné de la critique du genre. Les éditions Tristram publient ici, après deux gros recueils des textes de Bangs, une biographie aussi folle que le personnage. En parallèle, le coffret longbox 3 CD éponyme sert, à travers 45 titres, de véritable bande-originale au bouquin.
Andy Warhol, Giant de Dave Hickey (Ed. Phaidon)
On célébrera en 2007 le vingtième anniversaire de la disparition du pape du pop-art. Les amateurs d’art n’hésiteront pas à prendre un peu d’avance en (s’)offrant cette ouvrage gargantuesque, probablement l’un des plus beaux de l’année. 42 centimètres sur 32, plus de 600 pages et 1000 illustrations souvent rarissimes, Giant est la bible définitive de Warhol, éclairée par le texte lumineux du spécialiste Dave Hickey.
Free press : La contre-culture vue par la presse underground de Jean-François Bizot (Ed. du Panama)
On ne présente plus la passion du fondateur d’Actuel pour les contre-cultures et l’underground. Cinq ans après le mémorable Underground : l’histoire, Bizot revient avec cet album indispensable, reprenant sur plus de 250 (grandes) pages les illustrations les plus marquantes des journaux membres de l’UPS (pour Underground Press Syndicate). En conclusion, Bizot revient dans un long texte sur l’histoire de cette organisation peu orthodoxe.
Underwood memories de Jack Kerouac (Ed. Denoël)
Parce que l’on résume trop souvent l’œuvre de Kerouac à Sur la route, il est indispensable de découvrir ce recueil de textes inédits enfin traduits en français. Ont été réunis ici les tous premiers écrits de l’auteur phare de la Beat generation, au cours desquels on découvre les fondations d’un des plus grands mouvements littéraires du vingtième siècle.
Easywriter, le coeur sensible (!) du blog Mille feuilles (Fuctuat), a choisi :
Révolte consommée Heath et Potter chez Naïve editions:
Assurément l’essai le plus revigorant de l’année. Deux universitaires canadiens ayant baigné quinze ans dans la contre-culture dressent un constat d’échec imparable : si elle n’a rien changé du monde qu’elle prétendait contester, c’est parce que la contre-culture a confondu posture esthétique et efficacité politique : en se focalisant sur la distinction sociale ( ne pas ressembler à tous les moutons) et la critique parano d’une oppression sans visage ( le fameux « système »), la contre-culture a utilisé les codes de la publicité(qui n’a donc jamais eu besoin de la récupérer) pour adopter une pose radicale non opérante. Sans contester sa portée sociale, Heath et Potter prônent pour sortir de l’impasse, le goût de la réforme et la fin des fantasmes anti-conformistes. Un manuel pour bien vieillir.
Jonathan Coe : le cercle fermé:
Peut-être pas le meilleur de ses romans, mais Coe a bouclé un cycle de romans politiques qui allient une réflexion politique définitive sur l’Angleterre de ces trente dernières années à un sens aigu de la psychologie. Sa passion érudite pour le rock et sa générosité dans l’écriture font le reste en ce qui me concerne). Qui chez nous pour liquider l’ère mitterando-chiraquienne ?
Le script de Rick Moody:
Encore un choix « conservateur », mais même s’il fut justement critiqué pour sa part évidente de calcul, le script est un roman délirant sur la vacuité d’une civilisation à bout de souffle, accompagnée dans sa course par un impossible désir de rédemption et un mysticisme de bazar. Généreux jusqu’au bourratif
Dévotion de Christophe Dufossé :
Simon Kolveed, âme solitaire comme toujours les narrateurs de ce romancier, tente de se remettre de la perte de sa fille qu’il n’a pas revu depuis quinze ans, depuis ce jour où dans un parc un type lui a laissé une substance gluante dans les cheveux, pendant que lui draguait gentiment une inconnue. Gluant aussi, le souvenir de cet enfant qui conduit cet homme à se retrancher dans la banlieue de la ville et de la vie, attendant que la mort ou un inconnu le libère de son sort.
Même s’il se perd parfois dans un psychologisme verbeux, Dufossé parvient à mettre en scène la province des classes moyennes et fait des clins d’oeil à Russel Banks. Respect.
Kathy Acker la vie enfantine de la tarentule noire par la tarentule noire :
Réédité par l’impeccable Laurence Viallet, les livres de Kathy acker sont aussi ardus que libérateurs. Une lecture superficielle de la Tarentule envisagerait le livre comme la confession impudique d’une jeune fille un rien dérangée. Mais chez Kathy Acker le sexe ne se résume pas à des descriptions pornographiques pas plus qu’il n’exprime le simple goût du scandale : il est l’ultime manifestation de la vérité dans un monde totalement corrompu par l’hypocrisie.
Philippe Jaenada, écrivain, qui se glisse parfois sur le Buzz littéraire…, a choisi :
Le Jardin du bossu, Franz Bartelt, Série Noire.
C’est l’histoire d’un type qui veut tuer un poivrot pour lui piquer son argent, qui le suit un soir jusqu’à chez lui mais qui se fait capturer, se retrouve enfermé, prisonnier, esclave – et il y a déjà pas mal de cadavres dans la cave. C’est très drôle, voire farfelu, formidablement écrit (une trouvaille du tonnerre toutes les deux phrases), un mélange d’Audiard et de Manchette. Ça fera plaisir à Noël, sûr.
Le Bar des habitudes, Franz Bartelt, Gallimard
Ce sont des nouvelles, aussi drôles que le Jardin du bossu, mais plus humaines, touchantes, profondes. Mais drôles, hein. Et encore une fois, écrites avec, vraiment, la classe. On a envie de serrer ce Franz Bartelt dans ses bras.
Encore un jour au paradis, Eddie Little, Folio Policier.
Là, c’est carrément renversant. Je ne comprends pas pourquoi ce bonhomme n’est pas reconnu dans le monde entier. C’est l’histoire d’un gamin de 13 ans (jusqu’à 17 ou 18), qui découvre l’aventure, le vol, la drogue, la misère, le grand luxe, l’amour, l’amitié, l’admiration, la cruauté de la vie, la douleur et l’insouciance. Il y a dans ce livre absolument tout ce qui fait qu’on peut aimer, vraiment aimer, un livre. Eddie Little en a écrit un autre, la suite, Du plomb dans les ailes (Série Noire), puis il est mort, misérable, à 42 ans (ou 48, je sais plus).
Kafka sur le rivage, Haruki Murakami, Belfond.
Une longue histoire étrange et magnifique, un roman difficile à décrire, entre le fleuve puissant et le ruisseau pimpant, il y a un jeune fugueur qui ne sait pas s’il a tué son père ou non, des chats qui parlent, le fantôme d’une jeune femme qui n’est pas morte, un vieil analphabète un peu idiot qui ne sait pas ce qu’il fait mais qui le fait bien, des poètes japonais, des pluies de sardines, une pute sublime, Johnny Walker et le créateur de Kentucky Fried Chicken – on se laisse, vraiment, envelopper et emporter dans un truc fort et mystérieux, ça fait du bien.
Cinq matins de trop, de Kenneth Cook, Autrement.
Un jeune instituteur australien veut sortir de la routine, part en vacances et se retrouve bloqué dans une petite ville de ploucs cinglés où tout le monde veut le faire boire. Il boit, il perd tout son argent, il se demande ce qu’il fait là, il essaie de partir. Mais quoi qu’il fasse, il ne peut pas s’en dépêtrer, il n’y a pas d’issue, il est englué dans ce purgatoire débile, décadent et sinistre. Au début on rigole, ensuite beaucoup, beaucoup moins. C’est un des plus célèbres romans australiens, écrit en 1961 (mais qui aurait pu être écrit avant-hier), et c’est un grand plaisir de lecture – un peu inquiétant.
Fabien Ory, créateur du blog de Guillaume Chérel (et auteur wanna-be !) a choisi :
Chaos de Famille de Franz Bartelt : A la croisée de Vian, Jaenada et Topor, c’est l’histoire de Plonque, un pauvre type attachant, vivant avec Camina, genre de Folchoche conjugal, une vraie saleté qui lui mène la vie dure. Chaos de famille est un livre atrocement drôle. Du rythme et des dialogues jubilatoires : pas le temps de s’ennuyer. L’écriture est aisée et l’on prend un réel plaisir à lire ce truc là. En période de morosité , tant littéraire que politique, médiatique, sociale, je considère ce bouquin comme une vraie bouée d’oxygène. Je me suis marré et je remercie Franz Bartelt d’avoir pondu des sourires partout parmi ces pages.
Prends ça dans ta gueule de Guillaume Chérel
J’ai aimé le livre de Guillaume Chérel car il a raison. Et c’est en lui l’extension du domaine de la lutte qui prend toute sa force. Il en faut des hommes comme ça, des grandes gueules au grand cœur, des gusses qui savent que le combat perdu, on ne lâchera pas les gants pour autant. C’est ce qui marque dans son livre : Guillaume Chérel est authentique, il ne triche pas.
Mon ami Léonard de James Frey
Toxicomane et alcoolique, James va bientôt sortir de prison et retrouver Lilly et son meilleur ami : Léonard. Un de ces rares bouquins qui vous retournent littéralement les tripes et le cœur avec. Pas de fioriture, de guirlandes tape-à-l’œil. Pas de blablaterie. Pas de maniérisme ou coquetterie littéraires. L’académisme est mis à mal, la ponctuation y est torturée.
Clarabel, célèbre chroni-blogueuse de romans, à la plume fine et ciselée a choisi :
La soupe de Kafka de Mark Crick (Flammarion), où l’art culinaire se mélange aux pastiches littéraires, un plat très ingénieux !
Mangez-moi d’Agnès Desarthe (l’Olivier), un petit sucre d’orge à glisser dans les souliers .
Le mec de la tombe d’à côté de Katarina Mazetti (Gaia), une perle d’humour et d’amour, c’est toujours précieux un livre qui fait du bien !
Rhésus d’Héléna Marienské (POL), parce que c’est un premier roman, qu’il est original, drôle et qu’il s’adresse à un lecteur aussi excentrique et déjanté …
L’histoire de l’amour de Nicole Krauss (Gallimard), un grand roman avec une belle histoire construite comme un chef !
Pour tous les amoureux de l’écriture et des jeux de mots (ou jeux littéraires, tout court) : Le nouveau magasin d’écriture de Hubert Haddad (zulma) – car c’est une mine, ce livre !
Pour les lecteurs de bd, deux références : Fraise et chocolat d’Aurélia Aurita (coquin, malin, et sans prétention) chez Les impressions nouvelles et les trois tomes de L’année du dragon de Vanyda & Duprat (Carabas), une série contemporaine et sensible, touchante quoi.
Pour les budgets petit prix : « La trilogie du jardin d’hiver » d’Alice Thomas Ellis (publié en poche, chez Points) où l’on trouve de l’humour british, du vrai, du bon, du brut.
Les CD’s de Clarabel :
Charlotte Gainsbourg et 5:55, Rose et La liste, Mademoiselle K et Ca me vexe … du soft, du folk, du rock.
Lily Allen & Scissor Sisters pour l’international … Retrouvez le blog musique de Clarabel pour plus d’infos
Mademoiselle rue de Beaune, blogueuse gracieuse et co-créatrice de la revue « En attendant l’or » a choisi :
Le livre qui me suivra toujours à la manière d’un complice: Le célèbre Belle du Seigneur d’Albert Cohen, encore nommé » Belle duss’ « … Sa découverte m’a mise K.O. C’est une histoire d’amour aussi noire que passionnée qui a une portée immense sur le lecteur. L’écriture de Cohen est époustouflante, cynique et romantique, libre et drôle. On peut le lire dix fois en découvrant toujours de nouvelles surprises… Un délice !
Le CD qui tourne en boucle dans ma mustang: La nuit m’attend, de Louis, un chanteur magnifique à la voix grave et sensuelle et au talent énorme! Pas encore assez connu à mon goût, cet auteur, compositeur et interprète est bluffant, ses textes sont envoûtants, écrits au sortir de nuits blanches enfumées et moites.
La « claque littéraire » de cette année: Extrêmement fort et incroyablement près, de Jonathan Safran Foer. Un ovni littéraire émouvant et énigmatique. Le narrateur est Oskar, neuf ans. Sur ses cartes de visite il y a écrit tout un tas de choses épatantes : « OSKAR SHELL inventeur, entomologiste amateur, épistolier, francophile, pacifiste, consultant en informatique, végétalien, origamiste, percussionniste, astronome amateur, collectionneur de pierres semi-précieuses, de papillons morts de mort naturelle, de cactées miniatures et de souvenirs des Beatles. » Un roman excellent dont l’auteur confirme toutes mes bonnes pensées à son égard: immensément et follement doué…
Intemporel: Hiroshima mon amour, le texte incroyable de Duras. Le choc émotionnel. Des phrases qui se sont gravées en moi : » Tu me tues. Tu me fais du bien… Comment me serais-je doutée que tu étais fait à la taille de l’amour? Comment me serais-je douté que tu étais fait à la taille de mon corps même ?… »
Antoine Dole, blogueur à la verticale, co-créateur de la revue En attendant l’or et auteur de plusieurs romans dont Les corps abstraits a choisi :
Le livre qui me suit en ce moment : « Maintenant qu’il fait tout le temps nuit sur toi » de Mathias Malzieu (Flammarion 2005 ; J’ai lu 2006). La mort de sa mère conduit le héro à une étrange rencontre sur le parking de l’Hôpital. Peut être le thème, assurément les mots…cette fragilité là qui me terrasse de page en page, si bien que j’en relis chaque passage entre 5 et 10 fois…
Le livre qui n’en finit pas de m’apprendre l’écriture : « Quand j’avais cinq ans je m’ai tué » de Howard Buten (Points, poche 2004). Un amour de gosse transformé en attentat, et les mots qui débordent d’un cœur haut comme trois pommes… matière verbale organique, cette liberté de manier les mots qu’on perd doucement en grandissant. Chaque relecture est une piqûre de rappel…
Le livre qui ne traîne jamais très loin : « Les jolies choses » de Virginie Despentes (grasset 2001 ; J’ai lu 2005). Il en fallait un, ça aurait pu être toute sa biblio. Quand on est dans le noir, y a toujours à un moment, une personne qui trouve l’interrupteur. Quand elle a allumé la lumière j’avais 18 ans, et j’ai trouvé un stylo et une feuille…
Le cd culte : K’s Choice – Cocoon Crash (Double T Music – 1998). Année 1999, le monde se fissure doucement. Je tente de recoller les morceaux, des nuits entières, avec les mélodies et la voix de Sarah Bettens. Malgré les efforts rien n’y fera mais quand même, ce que c’était bon marcher dans tout Paris la nuit, « Believe » ou « If you’re not scared » sur les oreilles.
Le cd qui ne quitte plus mon ipod : Keny Arkana – Entre ciment et belle étoile (Because – 2006). Elle a des choses à dire, de vrais propos, des vraies idées, une vraie écriture, un vrai talent… mention spéciale pour son titre « Je suis la solitaire » : « Je suis la solitaire, seule même parmi les miens, seule dans cette ère qui m’étouffe comme le silence de mes chagrins. Seule, parce que mes pas arrivent de loin, fatiguée mais debout, le sourire malgré les coups avant que j’m’écroule. J ‘tiens pour combien de temps? Mon passé, un boulet que je traîne mais qui m’aplatit quand soudain ma vie devient pente ou pire. Chaque virage m’entraîne dans le ravin, je coule dans le poison mais j’accepte si sonne ma fin »
///Bonus/// Le livre que j’aimerais trouver sous mon sapin : « A l’estomac » de Chuck Palahniuk (Denoël 2006). J’aime quand les coups viennent de lui, au moins ils sont toujours bien placés, imparables.
Satinella (alias Alexandra Geyser), blogueuse à la plume sensuelle et intrépide, a choisi :
Lili la tigresse, Alona Kimhi
Egéries Sixties, Fabrice Gaignault
Please Kill Me, Legs McNeil & Gillian McCain
Correspondance 1958-1994, Bukowski
Ses CD :
À l’origine, Benjamin Biolay
L’étreinte, Miossec
I am a bird now, Antony and the Johnsons
She Wants Revenge, album éponyme
Second Flore, le prétendant au prix de flore 2006 le plus célèbre de la toile, a choisi :
Un récent : Ipso facto (Iegor Gran)
Un auteur rarement cité mais à lécriture tout aussi dynamique. Pour son art du décalage, son ironie et son humour à froid. Ipso Facto à offrir à tous les bordéliques.
Un incontournable : Alexis Zorba (N. Kazantzaki)
La poésie, l’aventure, l’optimisme. Le roman de la jeunesse éternelle.
et aussi, dans le « trentenaire » : Eloge de la pièce manquante (A. Bello), « Comme un père » (L. Tardieu).
15 Commentaires
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Belle sélection à tous, merci à toi Alex d’avoir fédéré le tout. J’attends ton Top 5 livres tu sais où…
Ouais chouette. Mais pourquoi qu’y a pas le quatrième livre que j’avais proposé, celui P.Jaenada?
Peut-être parce qu’on l’a tous proposé et que c’était donc compliqué de choisir 🙂
Voilà, mon rêve se réalise : être juste en dessous de la demoiselle Geyser. Un coup d’oeil sous ta jupe, Alexandra, puis je me relève et je t’embrasse.
j’espère avoir l’honneur de m’attabler ici avec une si belle assemblée et je note ce franz bartelt dont je n’avais jamais entendu parler- ( en revanche on vous ment :le safran foer est plus emphatique qu’émouvant)
merci de cette selection Alexandra!
dommage qu ‘on m’accuse de "menteuse"! mais tous les gouts st ds la nature et surtout sur le net!
C’est en effet une bien belle sélection : encore un grand merci à tous de vous être prêtés au jeu !
Christophe, je suis à l’oeuvre (aidée de mes co-buzzers car je réalise que je n’ai pas lu énormèment de livres de la cuvée 2006 !).
A suivre les choix de Mr Easywriter (oui il fait durer le suspense !).
Concernant le livre "Les brutes" de Philippe Jaenada et Dupuy-Berbérian, vous avez été 4 à le citer (Fabien, Satinella, Second Flore et PJ lui même) donc étant donné qu’il était déjà dans la hotte du Buzz littéraire et par ailleurs largement présenté sur le site, nous avons décidé de donner plus de place aux autres. J’espère que vous ne nous en voudrez pas trop…
buzz.litteraire.free.fr/d…
Pour se faire pardonner une des belles illustrations de Dupuy Berbérian représentant votre « héros » 🙂
M’en voudrez-vous si je vous dit que les choix musicaux manquent un peu d’audace de mon point de vue?
Par contre vous allez faire augmenter ma pile de livres… et ça c’est plutôt un compliment.
Je vous l’ai renvoyé lundi matin ma sélection….
Oui merci bien reçu Easy, l’e-mail avait été mis de côté à mon insu…
Nous allons les intégrer au plus vite.
Kill Me Sarah, je suis OK avec toi, il y a beaucoup de lectures tentantes dans cette liste. Par contre côté musique, je ne saurai juger étant relativement nulle dans le domaine mais il y a un nom qui a fait écho en moi. J’en reparle très vite !
Réponse à la question d’Easywriter :
Qui chez nous pour liquider l’ère mitterando-chiraquienne ?
Il y a eu Jean-Paul Dubois (Une vie française) non ?
Bonnes fêtes à tous !
le coeur sensible c’est gentil…
le point d’exclamation, est-ce par que vous en doutiez ?
Jean Paul Dubois j’avais oublié Alexandra c’est assez juste.
Point d’exclamation pour appuyer une affirmation. Donc non pas de doute sur "le coeur sensible" ! 😉
Dorian recommande chaudement pour cette année 2006:
-Falaises Olivier Adam
-le passé Alan Pauls
-Lunar Park Brett Easton Ellis
-Les bienveillantes Jonathon Littell
dorian.canalblog.com
Merci mon cher Dorian, autre figure sensible de la blogosphère littéraire ! Alors toi aussi tu as participé au "Jonathon" (amusant ton lapsus 🙂 ?