Les lecteurs boulimiques se reconnaitront probablement dans cette description savoureuse, aussi comique que tragique, dressée par la talentueuse blogueuse Satinella dont nous vous parlions dans un autre post !
« Je dévore les livres. Je vais dans une Fnac au rayon littérature comme dans un restaurant où cohabitent junk food et mets gastronomiques, hamburgers indigestes et foie gras truffé. Je virevolte, hésite, compare, goûte un peu à tout, pour finalement mixer le tout. L’addition est souvent salée, mais le repas vaut le coup. Emballez, c’est pesé! Une fois chez moi, je m’empresse de tout manger avec mes yeux avides, mes mains tournant les pages fébrilement, effrayées à l’idée de laisser une miette de mot s’échapper. Le problème, c’est qu’après avoir ingurgité trois ou quatre bouquins d’affilée, je ne me rappelle plus du goût du premier… Juste de l’impression qu’il m’a laissé. Alors, trop frustrée, je l’engloutis encore une fois. Mais du coup, c’est le second que j’omets par la suite ; un vrai cercle infernal et vicieux! Il devient difficile de choisir entre la nouveauté inconnue ou la saveur oubliée d’antan… Je suis une boulimique de l’écrit. » (Source : blog de Satinella, Slave-to-love)
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