Cette fois, ce n’est pas une ex-femme qui décide de régler ses comptes avec un écrivain célèbre mais sa propre mère.
La mère de Michel Houellebecq, Lucie Ceccaldi, a en effet décidé à 83 ans de publier le 7 mai «L’Innocente» aux éditions Scali. Ses revendications ? «Avec Michel Houellebecq, mon fils, on pourra commencer à se reparler le jour où il ira sur la place publique, ses «Particules élémentaires» dans la main, et qu’il dira: «je suis un menteur, je suis un imposteur, j’ai été un parasite, je n’ai jamais rien fait de ma vie, que du mal à tous ceux qui m’ont entouré. Et je demande pardon», a-t-elle déclaré.
L’écrivain, élevé surtout par sa grand-mère, n’entretient plus depuis des années de rapport avec sa mère, qui vit à La Réunion. Après l’avoir brocardé dans son roman « Les particules élémentaires » sous les traits d’une mère indigne hippie et démissionnaire, il l’avait même déclarée morte dans une interview aux «Inrockuptibles».
Le fils a-t-il hérité ses talents littéraires du côté maternel (apparemment non si l’on en juge par les extraits circulant sur la toile…) ? La lecture de cet opus vous renseignera au moins sur cela. Un beau coup marketing pour les éditions Scali. En attendant la réaction du fiston plongé dans la réalisation de son film « La possibilité d’une île » qui devrait sortir sur grand écran en octobre 2008…
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