And the winner is… Tristan Garcia avec « La meilleure part des hommes », un premier roman très remarqué de la rentrée littéraire 2008 qui aborde les années sida, dans le milieu homo des 80’s, non sans rappeler les thèmes de prédilection d’un autre prix de Flore (1999), Guillaume Dustan. Agé de 27 ans, Tristan Garcia est normalien et termine actuellement sa thèse de philosophie sur «la crise de la représentation».
C’est la première fois depuis la création en 1994 du prix de Flore, du nom du célèbre café de Saint-Germain-des-Prés à Paris, qu’un roman est distingué dès le premier tour à l’unanimité des membres du jury.
Le jeune auteur a confié avoir déjà un deuxième roman est en cours d’achèvement, une histoire racontée par un chimpanzé, un livre d’aventures « classique » à la Stevenson ou London. A suivre !
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Première sélection du prix de Flore 2008 :
Comme le veut la tradition, voici la première liste des romans en lice pour le Prix de Flore en cette rentrée 2008, qui propose une sélection plutôt diversifiée tant d’un point de vue romanesque que des éditeurs…, pour un prix qui revendique « originalité, indépendance, jeunesse, modernité, innovation. rébellion et non consensualité. » Un retour aux sources après l’égarement de ces deux dernières années… ? :
* Pierric Bailly : Polichinelle (POL)
* Frédéric Ciriez, Des néons sous la mer (Verticales)
* Tristan Garcia : La meilleure part des hommes (Gallimard)
* Tristan Jordis : Crack (Seuil)
* Jean-Yves Lacroix : Le cure-dent (Allia)
* Fabrice Pliskin : Le Juif et la métisse (Flammarion)
* Régis de Sa Moreira, Mari et femme (Au Diable Vauvert)
* Karine Tuil : La domination (Grasset)
* Philippe Vilain, Faux-père (Grasset)
* Aude Walker, Saloon (Denoël)
Prochaine étape : le 2 octobre prochain pour la deuxième short-liste, et le 6 novembre, pour la remise du prix.
Le Jury est composé de : Frédéric Beigbeder, Jacques Braunstein, Manuel Carcassonne, Carole Chrétiennot, Michèle Fitoussi, Jean-René van der Plaetsen, François Reynaert, Jean-Pierre Saccani, Bertrand de Saint Vincent, Frédéric Taddéi, Christophe Tison, Philippe Vandel, Arnaud Viviant.
5 Commentaires
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Très bien, cela me plait.
Lu ce jour dans Match, la chronique de Gilles Martin-Chauffier sur Tristan Garcia, qui a le temps d’être sélectionné par ailleurs sur d’autres listes.
Je pense que Tristan Garcia est le Prix de FLore 2008. Mon intuition, sans aucun doute..
Je m’étonne de l’absence de Céline Minard avec son Bastard Battle, elle est publiée chez Léo Scheer, grand roman d ‘anticipation.
J’ai pensé – et je tourne 10 fois ma langue dans ma bouche avant de l’écrire – que cet "oubli" est peut-être destiné, je dis bien destiné, de façon très indirecte, à ne pas faire de l’ombre à Crépuscule Ville.
(rappel : lorsque le roman de Lolita est sorti, les premiers fins commentateurs qui ont aimé le roman, ont dit : En France, dans le domaine de l’anticipation, il y a Céline Minard….et mmaintenant tLolita Pille…ou quelque chose de cette veine. Je susi imprécise, pardon, je vous dis ça de mémoire. N’empêche que je l’ai souvent lu.
bisous
lo
Réponse : Je vote pour ma part pour Régis de Sa Moreira, le roman qui correspond le plus à ma sensibilité littéraire 🙂 Et puis j’avais bien aimé sa fable douce-amère « Le libraire » qui sans être renversante, était une lecture agréable. Sinon, Lolita Pille a été comparée un peu à tout et n’importe qui donc je ne pense pas qu’il y ait un lien de cause à effet… Alexandra/Buzz littéraire
Pas de surprise donc ! J’irais l’acheter demain. Inconditionnel de Dustan, je crois que je l’aurais acheter même sans le prix. C’est le bonus qui me motive à me déplacer chez le libraire.
C’était à peine couru d’avance… *très gros soupir*
"Inconditionnel de Dustan, je crois que je l’aurais acheter même sans le prix."
Préparez-vous à tomber de haut mon cher…
Salut,
Lecteur, parfois participant anonyme (jamais sous le même pseudo, faut brouiller les pistes), je n’aurai pas l’audace de prétendre faire mieux que vous mais je propose tout de même une interview exclusive (et un rien décalée) de Pierric Bailly sur mon blog. Venez faire un tour. La curiosité n’est pas un vilain défaut.
Bien vu pour le Métalleux (mais là, c’était facile, y’avait un indice). Quant à ta remarque sur "comme si tout le monde lisait", je ne peux qu’aller dans ton sens.