Le roman de Saphia Azzeddine (ex de Jamel Debbouze) publié aux éditions Léo Scheer en janvier 2008, a su rencontrer son lectorat, vendu à 15 000 exemplaires.
Adapté en pièce de théâtre pour le festival (off) d’Avignon en juillet dernier, il devrait être joué prochainement au théâtre Montparnasse (voir chronique). Il se chuchote qu’une adaptation ciné se préparerait également pour 2009… Nabil Ayouch (Ali Zaoua, Mektoub) devrait produire, ou réaliser, le film avec l’étroite collaboration de l’auteur, Saphia Azzeddine (son premier roman était d’ailleurs à l’origine un scénario).
Pitch : Lorsque Saphia Azzedine évoque son premier roman, un bouleversant parcours de femme, elle remarque que la première idée ce livre, « c’est cette jeune fille, dans une misère noire, et cette valise ». Une valise Dior tombée d’un car de touristes, dans les montagnes du Maroc, où la bergère Jbara la récupère. Jbara a seize ans, elle se prostitue pour quelques yaourts. Déçue des hommes et de la société qui l’enserrent dans un carcan cruel, elle n’a qu’un seul confident, Dieu, à qui elle s’adresse sans le défier ou le culpabiliser. Dans un monde de désespérance, elle n’a que lui pour recueillir son amour, car malgré tout, elle est capable d’éprouver de l’amour et ne se résigne pas à l’insupportable infamie des hommes, qui parfois même au nom de Dieu, considèrent l’autre comme un animal. Le ton est direct, cru. Gérard Gelas, directeur du théâtre du Chêne Noir, s’empare de cette « mise à nu d’une âme féminine » et confie le rôle de Jbara à la jeune comédienne Alice Belaïdi.
Une phrase : “Sidi ne peut pas baiser sa petite copine, il ne peut que l’enc…, elle doit rester vierge pour le plus beau jour de sa vie. Alors il me baise moi…”
L’avis du Figaro sur le livre : « Saphia Azzeddine en est restée au stade de la verbalisation. Les mots grossiers ne lui font pas peur et c’est très bien – mais, dès que les clients, les oppresseurs de Jbara, deviennent quelque peu scatologiques, la romancière emprunte les mots d’une vierge effarouchée. Et l’on n’y croit plus. Lorsqu’elle se confie à Allah, on dirait une Bernadette Soubirous postmoderne : quand l’innocence devient bêtise. Saphia Azzeddine n’a pas su incarner le personnage de Jbara. Dommage. La colère ne suffit jamais en littérature. »
Voir la chronique sur la pièce de théâtre « Confidences à Allah »
Extrait vidéo de la pièce de théâtre jouée à Avignon :
4 Commentaires
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T’as le lien de la critique complète du Figaro? Il est passé à côté du livre en tout cas.
http://www.dailymotion.com/relev...
Un vrai petit chef d’œuvre ce livre – et cette pièce !
Bravo à l’actrice qui est d’une simplicité étonnante et qui nous emporte dans toute sorte de sentiments! Je retourne la voir cet été au festival d’Avignon!
ILfaut absolument arrêter de confondre tradition et religion c 2 choses qui s’opposent dailleurs certaines choses sont honorées dans la tradition mais elle sont interdites dans la religion arrêtons de faire les ignorant et arrêtez de parler de sujet que lon ne connaît méme pas à koi bon donner son avis ou critiquer si on connaît pas le pk du choix de la personne…Il est peut étre temps darréter de faire les idiots et de se réveiller…
Très mauvais livre, je ne comprends pas les critiques sur ce coup, mauvais style ou plutot pas de style, on en a fait tout un foin, Juste une beurette qui fait bander les francais et qui veulent entendre ça de la part d’une Arabe.