A l’occasion de la sortie récente de son 40e roman (« Le mystère de Noël »), écrit à 4 mains avec sa fille (Carol), la sémillante Mary Higgins Clark, à qui l’on doit l’invention du « thriller rose » (à base de jeunes héroïnes belles et talentueuses, de crimes mystérieux et d’atmosphère angoissante) et qui a vendu plus de 300 millions de livres dans le monde (elle a reçu en 1980 le Grand Prix de Littérature policière pour « La Nuit du renard »), analyse les raisons de son succès. Cette veuve qui a publié son premier roman à 40 ans passés en écrivant entre 5 et 7 heures du matin avant de conduire ses enfants à l’école, a aujourd’hui 79 ans et toujours pas l’intention de lâcher le clavier !
Extraits citations (interview de Paris Match) :
Sur les raisons de son succès : « Les gens peuvent facilement s’identifier aux personnages que je décris. Mes livres parlent toujours de personnes normales dont la vie, soudain, est bouleversée. Ce n’est pas à moi de juger si je suis un grand écrivain. Disons que je suis une charmante fille catholique irlandaise du Bronx, avec un certain don pour raconter des histoires. »
Le sujet sur lequel elle n’écrira jamais : « L’inceste. On me demande aussi pourquoi je ne parle jamais de sexe. Ce n’est pas parce que je suis prude, mais je préfère suggérer que montrer. Nul n’est plus sexy que Rhett Butler, dans “Autant en emporte le vent”, quand il dit : “Vous ne me mettrez pas à la porte de votre chambre ce soir!”
Sur les critiques dont elle est victime : « Quand un critique me démolit, je lui mets une balle dans la tête dans mon prochain roman, ainsi je n’ai aucune frustration. J’imagine que c’est une pilule dure à avaler de voir quelqu’un qui va de succès en succès, alors qu’il y a des tas d’auteurs bien meilleurs que moi dont on ne parle jamais. J’écris pour faire rêver les gens. »
Sur sa retraite prochaine : « Non, il suffit d’une phrase pour enflammer mon imagination. J’ai lu récemment dans un article : “Depuis que j’ai eu une transplantation du cœur, je ne suis plus le même homme.” J’en ai fait le sujet de mon prochain roman. Je ne pourrais pas vivre sans écrire. Je suis toujours en train d’écrire dans ma tête, même si je ne suis pas à mon ordinateur. Si je pouvais travailler tous les jours de 7 heures du matin à midi, je serais capable de produire au moins douze livres par an! »
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