Le site communautaire Facebook, qui a progressivement dépeuplé son concurrent Myspace, abrite un microcosme littéraire assez varié allant du média à l’écrivain en passant par les éditeurs et communautés de lecteurs-fans. A noter que cette année d’ailleurs, même le Salon du livre qui se tiendra du 13 au 19 mars 2009, a aussi son groupe Facebook ! Parmi eux, Frédéric Beigbeder s’était laissé tenter par l’expérience, après avoir créé une page mySpace (toujours en ligne) mais vient d’annoncer avec force et fracas son départ du cyber-lieu.
L’auteur d' »Au secours pardon » a expliqué dans sa chronique pour le magazine Voici (chez qui il a repris du service) les raisons de son départ. Il exprime, au passage, son ras-le-bol du tout-virtuel et s’inquiète de ses méfaits sur la jeune génération :
Extrait de sa chronique « J’ai peur du virtuel » (février 2009) :
« Ce qui nous a mis dedans en 2008, c’est le virtuel. C’est quand l’économie a cessé d’être réelle qu’elle a ruiné le monde. Le virtuel rend fou. C’est le problème numéro un des ados : Facebook les drogue au narcissisme. Quand j’avais 15 ans, j’allais au café près du lycée jouer au flipper avec mes camarades de classe. Je ne me dépêchais pas de rentrer : je leur parlais en face. Que va devenir une génération qui drague sur photos et petites annonces, exhibe sa vie privée dans les moindres détails – à côté les images de Voici sont pudiques- et préfère le virtuel au réel ? Le virtuel est le nouvel opium du peuple. »
Lire sa chronique complète sur le blog « Le cercle » (dédié à son émission sur Canal+)
A lire aussi le billet d’humeur sur Facebook : L’amitité au temps de mySpace (Facebook, etc)
… et un clin d’oeil de la blogueuse Simone de Bougeoir, anti-facebookienne convaincue à lire ici : http://www.simonedebougeoir.fr/?p=506
28 Commentaires
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C’est intéressant de voir que Beigbeder est un… vieux.
Beigbeder nous demande à nous, les digital native, de sortir, de se parler face à face, d’éviter le virtuel. Il est con, c’est ce que l’on fait déjà, et peut-être plus qu’à son époque ; Le virtuel n’est pas une autre vie, mais est ancré dans nos vies. Il oublie un truc majeur, c’est que le contenu de facebook n’est pas rempli de virtuel, facebook digitalise et centralise notre vie "physique" : Les photos qui se glissent sont celles des soirées vécues, des moments cools que l’on a partagé et que l’on veut continuer de partager. Pas avec n’importe qui. (Un utilisateur de Facebook sait qu’il peut partager ses albums qu’avec les amis concernés).
Notre vie privée n’est pas exhibée à qui l’entend, mais est exhibée à qui fait la démarche de l’entendre. Dans la vie comme dans le virtuel, ceux qui font cette démarche sont : Nos ennemis (pour nous railler), nos amis (pour se tenir au courant).
Sur facebook, les personnes que l’on a volontairement perdu de vue : On ne les revoit pas. On les "ignore". Beigbeder prouve qu’il est juste un "vieux" peu habitué aux possibilités qu’offrent la technologie, il utilise notre technologie comme une grand mère essaye de programmer une machine à laver. C’est un autre monde pour lui.
Beigbeder est, c’est pour ça qu’il est un excellent écrivain, d’une mauvaise foi folle, il critique le narcissisme de notre génération, mais Beigbeder, quand il parlait de face à face à ses potes, il se regardait des le reflet du flipper, pour voir si il se plaisait et si il allait plaire aux filles qui allaient arriver. La narcissisme de l’adolescence est une vérité, peu importe la génération, elle s’exprime juste différemment.
Désolé Fred Beig, mais vous êtes devenu vieux. Vous faites bien de quitter Facebook, laissez nous notre technologie, laissez nous l’utiliser comme on l’entend.
Ah ! voilà une idée qu’elle est bonne !!!!! PARLER DE FACEBOOK ET DE MYSPACE ICI !!!
Merci tout d’abord pour LE rappel du lien vers mon blog, qui est devenu,en fait un blog site central, concerNant Frédéric BEIGBEDER. Avec la centième du Cercle bientôt le 6 mars, et toutes les actus littéraires presse écrite le concernant, je réalise actuellement 2 posts par jour. Je vais revenir avec deux textes fort personnels, l’un quE j’ai écrit sur FacebOok avant le départ de BEIGBEDER, pour signifier que ni Facebook, ni myspace n’étaient "démodés" comme il le prétendait avant son départ dans un de ses statuts, le second texte est une réaction passionnée à son papier dans Voici dont Buzz littéraire aura les faveurs, je ne l’ai posté encore nulle part. Je suis en quasi total désaccord avec Frédéric Beigbeder sur ce point. Et cela est trop rare pour ne aps être souligné….(rires). Vous saurez donc pourquoi bientôt. Avant le Salon du Livre (texte long). UNE FIDELE DE MYSPACE ET FACEBOOK PLATEFORMES EXTRAORDINAIRES, chacune dans leur différence…
A plus.
Laurence
Voici le premier texte. Marc, je ne suis pas d’accord avec Frédéric et comme ce texte va vous le prouver, je suis, en revanche, en partie d’accord avec quelques uns des arguments que vous avez évoqués plus haut. Néanmoins, je ne pense pas qu’on puisse dire que Fred Beig soit vieux : il est plutôt VIsionnaire dans l’âme, non ? AMitiés à tous. Lo
Le temps d ‘y réfléchir un peu et voilà la première réaction que je souhaitais formuler au statut de Frédéric Beigbeder (facebook, fin janvier)
La question que celui-ci soulève est intéressante._
FACEBOOK ET MYSPACE SONT ILS DEJA DEMODES ?
Non je ne pense pas que ni FB ni myspace ne soient en train de se démoder. Honnêtement, je n’ai pas ce sentiment. Peut-être en voie de banalisation, forcément. Je crois au phénomène de mode qui perdure. Hallucinant l’effet boule de neige. Au point d’étonner les plus récalcitrants et ceux à qui cela faisait peur. Je trouve que c’est même assez fascinant et pas aussi lassant que j’aurais pu le croire. Au départ, je trouvais cela « sectaire » et avais l’impression d’être une adepte plutôt qu’une adhérente. En vérité, on n‘a rien trouvé de mieux en réponse au mal-être ambiant que l’invention d’une plate-forme numérique qui enterre l’individualisme. Nous voulons vibrer ensemble, avoir des émotions collectives, cet univers parallèle n’est ni plus ni moins qu’une réalité étendue. Le corps «disparaît » il derrière l’écran ?. Non. Dans le monde proposé par Second Life, il n’est question que de simulation dimensionnelle sociétale, où l’incarnation est purement virtuelle, avec ces fameux jeux de rôle, où la fiction dépasse la réalité. Autrement plus délirant, flippant. A bien y réfléchir, ici c’est l’inverse, non ? Je comprends cette vive attraction pour un réseau perpétuellement connecté où la séparation et la disparition sont des actes volontairement et individuellement consentis. L’identité numérique devient le cœur d’un service qualifiant une publicité hyper personnalisée. Comment trouver périmée, cher Toi, l’idée de l’avatar très rimbaldien : « je est un autre » ? Plutôt universelle, romanesque, littéraire, non ? De plus, l’aspect facteur générationnel de Fb ne t’aura pas échappé. Avec le même outil, l’espace numérique peut-être ou adolescent, littéraire, confiné, mouvant, synthétique, expansionniste, surprenant. Je salue la rapidité des interactions et des reliefs de personnalité. Fb phagocyte le temps, sacralise à son maximum l’ami de mon ami de façon paroxystique. Extraordinaire. Cet univers codifié atteste de toutes formes d’appartenance, ce n’est pas si mal. Fb gère l’existence et l’organise. Fb signifie présence. Existence et présence se confondent. De quoi se plaint-on ? Non, on ne vit pas dans une enceinte fermée. J’ai plutôt l’impression d’une porte d’entrée vers le reste du web, baignés que nous sommes dans une effervescence grégaire. Mais c’est aussi comme ça dans la rue de tous les jours. Donc, processus périmé, je ne crois pas.
Et vous, qu’en pensez vous ?
A plus tard
atta je suis trop boulversé là, laisse moi le temps de digérer la nouvelle
Ici, F.B. critique une certaine manière d’utiliser Internet, ses réseaux et ses blogs. Oui, il a raison, le virtuel peut être dangereux, ne serait-ce que par définition ce n’est pas la vraie vie. Des exemples ? 1) Au Japon. 2) Un jeu… ou devenir schizo avec Second Life (pour certains…). F.B. ne remet pas en cause l’existence d’une effervescence artistique et culturel… Ne serait-ce que grâce avec la Toile, le gars loin d’une librairie peut lire des extraits de ses livres, avoir des critiques sur des blogs, etc…
Il critique le vide et l’apparence, le virtuel, ses apparences.
Il est trop vieux !? Il est sage, il sait effectuer la part des choses. Il est trop vieux ? Mais allons donc voir comment vivent les jeunes, les 10-15 ans, et voyons-voir si l’on peut encore dire que seul F.B. est vieux…
"Le réalisme, ce n’est pas comment sont les choses vraies, mais comme sont vraiment les choses" Bertold Brecht. Le virtuel est un caméléon protéiforme imitant de plus en plus la couleur et l’apparence du réel, le danger est bel et bien là car il sera difficile de faire la distinction entre la réalité et le virtuel. L’utilisation massive et intensive pour certains de sites comme Facebook, Myspace, Second Life (pour ne citer qu’eux) n’est pas une mode ou une drogue, c’est pire, c’est devenu une NORME, quelque chose qui fait partie de la vie courante et dont il est parfois difficile de se soustraire. Peut-on parler d’ouverture aux autres et d’enrichissement personnel quand on choisit ses amis et qu’on fait partie d’un groupe Facebook ? C’est absurde ! Le JE choisit toujours les autres qui lui ressemblent le plus, Facebook et Myspace sont ainsi faits, choisir parmi TOUT ou TOUS n’est rien de plus qu’une illusion de hasard, de différence. Quand le choix devient une prérogative, il est toujours restrictif et annihilateur. La vraie vie produit la confrontation des hasards, des différences, des coïncidences, donc des expériences enrichissantes qui stimulent tout un chacun.
Sésame.
Frédéric Beigbeder lâche un pet dans sa baignoire et Buzz littéraire en parle…
Le véritable danger de Facebook est davantage l’usage qu’il nous fait faire que l’usage qu’on en fait. Imaginons dans la vie un "groupe d’amis" géants de 200 personnes où chaque commentaire, phrase dite, action faite, photo mise par quelqu’un est rapportée illico presto à l’ensemble du groupe…Où est la liberté d’expression, la liberté de critique si par exemple sur Facebook je ne peux pas dire par commentaire que tel écrivain, artiste est mauvais ou pompeux (opinion personnelle) sans que cela soit montré à tous mes "amis" ? Facebook est le PAPARAZZI par excellence de par son mode de fonctionnement, chaque mouvement est décrypté, vu par la communauté. Je ne serai pas surpris du nombre croissant de scènes de ménages, de jalousie parce qu’une fille aura parlé à untel etc…Et encore je ne parle pas du harcèlement.
L’ expression est muselée, elle l’est forcément vu que le JE est sommé de taire des commentaires qui pourraient se retourner contre lui, il reste certes une liberté mais ô combien dirigiste et orientée par les autres, par le fait que chacun a cette notion toujours présente en tête, LES AUTRES ME REGARDENT. Ajoutons à cela le fait de pouvoir faire partie d’un groupe qui encourage l’ unilatéralisation de la pensée et le conformisme. Et là où il y’a de la passivité devant la TV, le virtuel permet une implication de soi par procuration, mais peut-on largement s’impliquer dans un espace fermé, carré sans risquer de se cogner…aux autres.
Sésame.
je reviens dmeain parler à Sésame et à Gwenn avec lesquels je ne suis pas d’accordl et je répodnrais précisément sur la commuanuté littéraire qui s’est amplement développée. Certains groupes osnt très ntéressants, notament "Lire est un plaisir" avec lequel de vrais échanges sont absolument possibles, mais "Lire est un plaisir " n’est pas un cas isolé. Oui, il y a beaucoup de teasing, d’auto promotion,c omme partout, trop biensûr, mais il suffit de faire rapidement un tri pour savoir quelles infos on veut recevoir ou pas. A demain pour plus de précisisons sur ma démarche facebookienne myspacienne et le pourquoi du comment. Mais non Fb et mysapce ne sont nullement des prisons ou des enclaves, c’est tout de même grâce au net que j’ai trouvé un éditeur. Ademain donc, trop de choses à dire ou à préciser. lo
Laurence, là n’est pas la question… Enfin, je préviens ton éventuel désaccord. Internet et sa virtualité ne se pose comme outil problématique pour toi, Laurence. Elles se posent pour beaucoup de gens, et bien des jeunes (qui eux, contrairement à toi, moi ou FB, ont grandit dans un monde où le virtuel est de plus en plus présent), qui ne se servent pas d’Internet comme un outil, justement, mais comme une fin en soi. En ça, la démarche est entièrement narcissique, vide et stérile. Il meurt, notre bon Narcisse…
Notre monde deviendra-t-il celui de Matrix ? F.B., en dépit de sa volte-face, prévient le danger d’Internet, mais il ne condamne pas Internet. Il nous demande de ne pas être comme Don Quichotte ou comme Emma Bovary… Rien de nouveau sous le soleil, en somme… Et danger du virtuel, annoncé depuis bien longtemps déjà. En osant une comparaison, la recherche nucléaire est une avancée technologique qui permet bcp de choses, mais mal utilisé elle peut mener à des catastrophes. Ne soyons pas inconscients ou dupes… Halte aux dérives..
J’ai mal écrit…
Internet (et sa virtualité) ne se pose PAS comme outil problématique pour toi, Laurence. CETTE VIRTUALITE SE pose pour beaucoup de gens, et bien des jeunes…
=> il y a encore une faute, plus bas : "mal utilisée elle"
Ne peut-on pas agrandir le cadre où l’on écrit notre commentaire (les caractères sont trop petits ou ma vue a baissé) ?
Bon bien sûr, la solution serait de "toujours" visualiser le message…
Mon cher Gwenn,sois tu loué d’être précautioneux et d’anticiper avec autatn d’alan mais non, il ne s’agit pas de "ça" ni de "moi" dont je vais effedtivement t eparler demain. Je veux dire ce que je pense de la génration adolescente que je connais un petit peu tout de même et de mes prorpes enfants très gentiment si on m’y autorise,jsut epour dire que vous voyez un DANGER où il n’y en a pas, et que vous remettez en cause la notion de progrès, oui de PROGRES !! arretez avec LE VIRTUEL : il ne s’agit pas de virtuel, une bonne fois poru toutes, mais de Réalité étendue. Ce sont les sociologues qui le disent. Les gens à qui je parle sont bel et bien des êtres vivants, il y a un corps et un estprit derrière l’écran, nous ne somems pas dans des jeux de rôle, ni dans la cinquième dimension, n’est ce pas ?!!Arrêtez les délires paranoiaques, laissez moi argumetner s’il vosu plait,sans me juger au préalable. A demain.
lo
D’accord avec Marc – c’est la seule chose qui m’ait frappé, au fond : que FB ait choisi Voici pour faire l’une de ses premières Chroniques de vieux (TM) !
Au fond, je n’ai jamais trouvé sur Facebook autre chose que sur les autres médias (ou au café où l’on joue au flipper) : des amorces de contact qui n’ont de sens que lorsqu’ils débouchent sur quelque chose ailleurs, loin du clavier.
Quant aux communautés littéraires, sur Facebook comme ailleurs, elles me semblent condamnées à être polluées par l’autopromo, et s’étouffent bien vite.
(A moins qu’on puisse me donner un contre-exemple ?)
c’est quoi ça alors ?
http://www.facebook.com/pages/Fr...
C’est agréable de voir que certains sont là pour pointer ces dérives!
Cet espace Facebook n’est peut-être pas celui de F.B. ; n’importe qui peut créer n’importe quelle page sur Facebook, non ? Laurence, ouh ouh… on attend ta réponse…
Frédéric Beigbeder avait pris soin d’appeler sa page Facebook "Frédéric Beigbeder Officiel" pour assurer ses lecteurs et fans qu’il s’agissait bien de Lui (et certains le savaient personnellement dont moi). La plupart des autres pages Facebook le concernant sont ou des groupes qui se sont formés, genre associations de fans et il y en a des wagons, ou des "fakes", oeuvres de mythomanes qui n’hésitent pas à se faire passer pour tel ou tel. (il n’y a pas que Beigbeder). Evidemment, cela ne me viendrait pas à l’idée de revêtir l’identité de quelqu’un d’autre. Su rMyspace, on préfère parler de pseudos, (notns qu’un pseudo et un fake sont tout de meêm sur le principe différent), bref de doublons en totu genre. C’est peut-être pareil ici, comme sur tous les forums. Y’en a qui procèdent ainsi pour séduire ou se valoriser à outrance pour prétendre ce qu’ils ne sont pas, je comprends qu’on puisse en avoir marre de voir des gens se servir de votre nom, bien entendu. Mais il y a toujours moyen de se protéger en faisant intervenir le droit d’auteur et la propriété intelellectulle. Avec l’explosion du numérique, le droit français, dans ce domaine, s’est considérablement affiné. Ces dérives sont inévitables, je pense. Et ce n’es tpas plus Facebook que myspace. Au contraire, sur mysapce, c’est pire, mais c’stmoins visible, à cause de l’ergonomie de l’outil et de la rpésenttiond ela page d’accueil.
Concernant les groupes littéraires, il y a des pages entières cosnacrés à des auteurs genre ("j’aime Pluyette")des groupes sur des associations ititéraires qui veulent se faire connaître ou des gesn qui lancent des inititatives. SI on s’inscrit au groupe, on reçoit un courrier ou une newsletter chaque fois qu’un post ou un sujet de conversation est lancé. Non, il ne s’agit pas d’un forum à proprement parler mais d’une addition de commentaires qui fonctionnent selon le rite du "chat". En appartenant à des groupes (toutes les maisons d’éditions en ont, la maison Héloise d’Ormesson es particulièrement efficiace, on est averti des signatures, des conférences diverses, des parutions, tout est agendé. Utilisé de façon exponentielle, Facebook est un répertoire d’adresses et de rendez vous, ce n’es tpa négligeable quand on cherche à se faire connaître. Pour vous donner une idée, quelques groupes auxquels j’appartiens
"La librairie française
de New York ferme ses portes" propose des débats d’idée : Et pour ne pas être parasité, Ce groupe préveint qu’il est privé, ce qui n’es tpas le cas de tous. Ici,Les membres doivent être invités ou validés par un administrateur. Afin de ne pas laisser crorie que sur Fb, il n’y a aucune sécurité, aucun verrouillage
Groupe "J’aime Le Serpent à Plumes
Arts et loisirs – Livres et littérature" espace public
Groupe CLUB DES AUTEURS ECRIVAINS POETES & JOURNALISTES
Organismes – Association professionnelle Taille:4 355 membres, et le message du jour
3 sujets de forum,
5 messages sur le mur
Groupe : Collection Robert Louis Stevenson
Type: Arts et loisirs – Livres et littérature
Réseau: Mondial
Nouveau: 5 nouveaux membres
Groupe Mediapart orchestré par Bourmeau et Edwy Plenel qui poste les sujets d’actu et consacre des dossiers entiers sur le thèmes du moment. Très instructif
et un dernier pour la route
FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS
Taille: 159 membres
Type: Arts et loisirs – Arts de la scène
Réseau: Mondial..
J’appartiens à 129 groupes, dont 50 littéraires. Je ne lis pas tout, je nepasse pas ma vie à écrire ou renchérir, masi j’y trouve un enrichissement personnel. Soif de rencontres, de lecture, envie de savoir, de connaître, voilà ce qui me motive. Une ouverture sur le monde, absolument. A condition de ne pas en faire, encore une fois, un usage statique. Rappelons que réelleemtn utilisé à bon escient, Facebook est un réseau social et non un club privé. C’est ce que les gens ne comprenent pas, d’où les incompréhensions et les équivoques.
J’ai passé la jouréne à la centièeme du Cercle, désolée pour le retard. Quelques réponses seulement. A bientôt pour le reste. Amitiés à tous.
Je cherchais ma meilleure et courte définition de facebook et autres communautés virtuelles. Peut être de mon propre rapport comportemental :
« La tendance générale aujourd’hui c’est de confondre la finalité et les moyens, ou plutôt d’ignorer royalement la présence ou non d’une finalité pourvu qu’on dispose d’une multitude de moyens.
Facebook c’est une profusion de moyens sans aucune finalité, facebook a de l’avenir (1). »
« La vie agréable au 21 ème, c’est la distance, distance avec les êtres, distance avec les événements, distance avec la réalité, les émotions, facebook a de l’avenir (2). »
Mais très peu satisfait je continuai de chercher. Finalement c’est Ballard qui me la délivra, alors qu’il parlait de tout autre chose dans un roman paru en 1975 :
« …des gens satisfaits de leur vie dans la tour, des représentants d’une nouvelle race qui ne voyaient aucun inconvénient à vivre dans un paysage anonyme de béton et d’acier, qui ne cillaient pas devant l’invasion de leur vie privée par des officines gouvernementales et des organismes de classement de fiches et d’analyses de données – mieux : qui accueillaient peut être favorablement ces manipulations invisibles, certains de pouvoir les utiliser à leurs propres fins. Ils étaient les premiers à maîtriser un nouveau mode d’existence du XX me siècle finissant. L’écoulement rapide des amitiés et des connaissances, l’absence de contact réel avec autrui avait tout pour les satisfaire ; l’autonomie de leurs existences était complète, puisque n’ayant besoin de rien, ils n’étaient jamais déçus. »
Je n’ai nullement envie de distance mais de proximité. Facebook est un moyen comme un autre de liera vec quelqu’un.
Il n’y a, encore une fois, aucune absence de contact REEL sur facebook, c’est ce que vous vous obstinez à ne pas vouloir comprendre. Le virtuel, c’est ce qui n’es pas détexctable. Or, sur Facebook, totu est détectable, surtout les gens qui sont tout sauf des êtres invisibles.. Au salon du livre, je viens de faire ma énième connaissance avec autrui. C’est grâce à Facebook. Depuis deux ans que je suis une internaute invétérée, j’ai en tout et pour tout connu plus de 100 personnes et l’une d’elles vient d’Australie. Qui veut la fin veut les moyens, quelqu’ils soient. Tout repose sur notre désir à vouloir faire aboutir un contact. C’est comme un projet. Tout est affaire de volonté. Alors, arrêtez de raconter n’importe quoi. Parce que ça devient insupportable.
Ah…
Donc.
Merci de cet accueil si convivial et propice à l’échange de points de vue, de réflexions, en toute cordialité.
Bonjour.
Aussi.
Et sourire.
Dehors soleil et ciel bleu tout à fait supportable.
Pour ma part je ne méprise personne, c’est une idée comme une autre.
Mon commentaire évoquait :
1. La diffusion d’information ou d’éléments médias à tout va, sans aucune analyse, structure, forme, et pour la plupart du temps récupérées via d’autres médias.
Diffusion transversale donc, et sans aucune originalité.
2.
la possibilité de dérives virtuelles (qui sont néanmoins réelles pour certaines personnes)
3.
(via Ballard) évoquer la polémique de la vente des données personnelles par Facebook.
Je suis navré que vous l’ayez lu comme une critique personelle de votre utilisation tout à fait louable de FB (si j’en juge par l’agressivité de votre conclusion).
Un plaisir d’échanger avec vous, comme applaudir d’une seule main.
Bonne journée à vous.
Bonjour 🙂
Oui maintenant je crois comprendre après réflexion. J’ai peut être été la goutte qui a fait débordé le vase.
J’arrive en posant quelques réflexions trop réduites dans leurs expressions, sans introduction claire, et ceci peut être, après que Laurence ai eu à écouter (ailleurs) une horde de détracteurs premiers degrés et dédaigneux…
Les gens sensibles ont du caractère ! Et ne se laissent pas faire. J’aime bien.
Je n’en veut pas le moins du monde à Laurence.
J’ai répondu parce que j’aime bien quand ça bouge.
Je lui fait un bisou.
Bravo pour votre site et longue vie à vos projets.
A bientôt.
J’ai réagi vivement non contre une personne – désolée Fishturn – mais contre un procédé très en vogue actuellemetn qui consiste à faire passer tous les utilisateurs de Facebook (ou des autres réseaux sociaux)pour de drôles d’huluberlus qui ne seraient pas en contact avec la réalité ou qui passeraient leur journée à s’épancher dans une autre dimension. Ne dites pas non, c’est la stricte réalité. Le truc le plus répandu actuellement, c’st la notion de "virtuel". D’un seul coup, tout est devenu "virtuel". Plus rien en serait Réel" mais virtuel : quel drôle de prétexte ! C’est vrai pour l’économie, pour les gens j’en susi moins sûre, ce n’est pas le même concept. Alors, c’est vrai que ça finit par être énervant de passer sa vie à expliquer le pourquoi du comment on est là et qu’est ce qu’on cherche et qu’est ce qu’on trouve, bref tout justifier de ses faits et gestes, tout ça parce qu’il y a juste uen poignée de quelques cas relativement isolés qui feraient mieux de squatter les "chats" de MSN ou "skyrock" plutôt que Facebook. C’est mon avis, c’est tout. Personnellemetn, j’ai besoin d’être productive, d’approcher, de connaître. En vérité, le virtuel je ne sais même pas ce que c’est. Voilà ce que je tenais à préciser.
merci en tout cas Fisturn de votre passage sur Ballard, je ne le connaissais pas. A bientôt.
Lo
Sympa le clin d’oeil du roman. A ceci près que je n’ai jamais pris pour argent comptant ce qui était écrit dans une fiction. Et que l’e emple que tu cites provient précisément d’une fiction. Sur myspace ou Facebook, on ne parle pas à des fantomes ou à des morts. Jamais les gens qui ont consacré des portraits et des pages entières à des gens décédés – en guise d’hommage- tels que Nietschze ou Artaud (ou des grands philosophes ou de grands musiciens) ne se sotn amusés à me contacter d’une façon ou d’une autre..Il ne faut pas confondre la notion de pseudo ou d’invisibilité avec la passion que cetrains nourrissent par exemple pour les sciences occultes. Les réseaux sociaux, ce n’est pas ça, pas du tout ça. J ene sais pas si je me fais bien comprendre.
Au delà de ça, toujours dans le droit fil de la polémique lancée par Frédéric sur les rapports net-jeunesse, lire qg-le-cercle.skyrock.com où j’essaye de synthétiser totu ce que je lis sur le sujet. SOyez attentifs à ce que dit Serge Tisseron,le psychiatre qui dément en partie le danger supposé du net envers les jeunes. Cela devient donc très intéressant.
Bises
Imaginons l’usage de Facebook et de la toile Internet au temps du régime de Vichy, au temps du maccarthisme, de la Révolution Française et de la chasse aux sorcières etc.
Maintenant imaginons leur rôle dans les quelques jours, semaines, mois, années à venir en période de grande crise voire guerre mondiale, je cite avec clairvoyance hélas des banques, usines, entreprises saccagées, des patrons et riches dénoncés puis massacrés sur la place publique, quelques regroupements visant à détruire une cible bien précise ou pourquoi pas un génocide de classes. Internet est un outil de destruction massive entre les mains de communautés n’ayant plus rien à perdre et prêtes à en découdre.
Pourquoi ? Parce que qui mieux qu’Internet aujourd’hui permet de rassembler, d’unir, d’unifier, de diviser aussi en de nombreux groupuscules "invisibles". Réseaux de drogues, trafics en tous genres, pédophilie, terrorisme etc. Tous ont su trouver en Internet un allié moderne, discret et puissant. Internet, Facebook et consorts fort de leurs centaines de millions (milliards ?) de connectés est une foumillière à l’échelle de la planète, la Reine (ou Propagande) n’attend pu que de donner l’ordre et les foumis furax s’organiseront et livreront bataille, c’est une perspective certes terrifiante mais l’histoire et la réalité ne l’ont-ils pas été moins jadis ?
Bonsoir à tous ! A méditer.
Sésame.
jeanmarcmorandini.tele7.f…
Il cherche à concurrencer Emmanuel Carrère? 🙂 (je dis ça surtout par rapport au titre)
Avec le recul qui était ridicule ? Il a utilisé Facebook pour se faire de pub, Facebook est là pour cela mais il faut savoir l’utiliser !
Oui : L’insoutenable légèreté de l’être…
HS Total: Simone de Bougeoir est un très bon pseudo, très original.
Je ne pense que Facebook puisse réellement être l’outil préféré d’un écrivain. Entre les lol, les kikoo et les mdr, voir un écrivain comme Beigbeder (Goncourt 2009 quand même) s’exprimer me surprendrait!
La physique quantique a permis l’électronique qui amena la télévision, la science des bases de données développée depuis les années 50 aura généré Facebook, nos plus belles découvertes ne nous amèneront pas sur mars, mais nous garderons bien scotchés au canapé, l’humain est faible, et in va disparaître bientôt.