Les auteurs transforment leur stylo en raquette le temps du tournoi de Roland Garros et nous livrent des textes inspirés des matchs et de l’ambiance du Central. Nicolas Rey, Philippe Delerm ainsi que le duo de dessinateurs Dupuy-Berberian se sont prêtés au jeu… set et match !
Chaque jour, du 28 mai au 7 juin, ils portent « Un Autre Regard » drôle, émouvant ou même cynique sur les matchs écoulés. Outre leurs billets d’humeur, on pourra apprécier plus particulièrement les questionnaires thématiques auxquels les écrivains ont répondu. Les réponses de Nicolas Rey (qui rêve de voir Federer gagner, « question de style » écrit-il) suivies de celles de Philippe Delerm :
Quand la petite balle jaune remplace la madeleine de Proust :
Sa vertu préférée chez un champion de tennis : l’insouciance / le vice
Le principal trait de son caractère de supporter : l’impartialité / une vraie midinette
La qualité qu’il préfère chez les joueurs hommes : Une attaque de revers
La qualité qu’il préfère chez les joueuses femmes : leur âge précoce
Son rêve de bonheur pour un match de tennis : Voir un inconnu comme Michael Penfors remporter Roland Garros / Un match qui se terminerait en 5 sets à 21h30, juste avant la tombée de la nuit.
La plus grande tragédie lors d’une rencontre : C’est déjà arrivé en finale entre Mc Enroe et Lendl lorsque l’américain, après avoir gagné les deux premiers sets, a perdu contre le tchèque.
Quel champion il voudrait être : J’aurais voulu être un champion comme Noah, mais après sa victoire à Roland Garros. Noah à la fin de sa carrière quand il se battait pour passer le premier tour. / Mats Wilander
Le tournoi, hormis Roland Garros, qu’il aimerait vivre : Aucun, Roland Garros, c’est long, c’est dur et âpre. Il y a des coups de folies comme le service à la cuillère de Chang. / Wimbledon pour la tradition
Sa couleur d’équipement préférée : le blanc / Le blanc et le bleu
Ses champions favoris dans l’histoire : Edberg, McEnroe, Noah / Mc Enroe, Wilander, Noah
Le geste tennistique qu’il estime le plus : L’amorti. A chaque fois, j’ai des frissons. / la volée
La faute technique qui lui inspire le plus d’indulgence : Les types qui frappent les balles avant le rebond. Ce côté « ça passe ou ça casse » me plaît. / Une double faute au moment où la pression est à son comble.
Sa devise quand il joue au tennis : Essayer de ne pas être mort de fatigue au bout de deux jeux, ne pas avoir de crampes au bout de 30 minutes et tenter de ne pas toujours perdre 6-4, 6-0. / A l’attaque car j’ai tendance à rester trop défensif.
Retrouvez tous leurs textes sur le site spécialement créé à cette occasion
Lire la chronique sur la finale de Roger Federer par Nicolas Rey
De leur côté le duo Dupuy et Berbérian ont imaginé une petite série intitulée « Comment j’ai réussi à me faire passer pour John Mc Enroe » :
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