L’opération « Jeunes Talents » consiste à mettre en avant des auteurs encore méconnus et à leur assurer la meilleure visibilité auprès du public durant une année. Cette année, elle est parrainée par Richard Andrieux et s’associe pour sa septième édition au Prix du style.
Les libraires Cultura sélectionnent des romans qu’ils jugent prometteurs. Une fois sélectionnés, les lauréats reçoivent tout au long de l’année le soutien de l’enseigne. Leurs ouvrages sont mis en avant dans les 44 magasins de l’enseigne et sur le site www.cultura.com à travers différents supports et à l’occasion d’événements (ouvertures de magasin, conférences…). Des séances de dédicaces organisées dans les magasins à travers la France leur permettent également de rencontrer leur public. Voici la liste des heureux élus en cette rentrée littéraire 2009 :
Le Club des incorrigibles optimistes – Jean-Michel Guenassia – Albin Michel
L’histoire : 1959, Paris. Michel, 12 ans, est élève à Henry IV et s’intéresse au rock’n’roll, à la littérature, à la photographie et au baby-foot. Il fréquente le Balto à Denfert-Rochereau, un bistrot tenu par un couple d’auvergnats. Il va y faire la connaissance d’incorrigibles optimistes, exilés des pays de l’Est, qui gravitent dans l’ arrière-salle du café, au sein d’un club d’échecs que fréquentent Sartre et Kessel…
L’auteur : Ancien avocat et scénariste pour la télévision, Jean-Michel Guenassia est né en 1950. Il publie en 1986 « Pour cent millions » (Liana Levi), un polar très remarqué et pour lequel il obtient le Prix Michel Lebrun. Le Club des incorrigibles optimistes qui marque le grand retour de l’auteur est un roman sur lequel il a travaillé pendant plus de 6 ans.
On ne boit pas les rats-kangourous – Estelle Nollet – Albin Michel
L’histoire : Un bout du monde désolé que borne une décharge. Ceux qui ont échoué là semblent avoir abdiqué tout espoir de futur. Ivres de vide, ils vivent dans un éternel présent qu’ils dissolvent chaque soir jusque tard dans la nuit au bar de Dan, où les échanges sont réduits à l’indifférence, au mépris, parfois à la violence. De ce pays personne ne peut sortir. Willie, 25 ans, y est né et ne connaît rien d’autre. Un jour, il s’interroge sur les raisons qui ont poussé les habitants à venir s’installer ici…
L’auteur : Estelle Nollet a 32 ans. Elle a travaillé dans la publicité en France, en Australie et en Nouvelle-Zélande, puis sur la côte mexicaine où elle pratiquait la plongée sous-marine. De retour en France, elle a intégré le monde du théâtre. On ne boit pas les rats-kangourous est son premier roman.
Le cannibale et les termites – Stéphane Dovert – Métailié
L’histoire : Les papous sont des chasseurs de têtes et des cannibales : tout le monde sait ça. Un groupe d’honnêtes étrangers, pris en otage va en faire l’amère expérience. Mais si les apparences étaient trompeuses ? Si les sauvages n’étaient pas toujours ceux que l’on croit et que, derrière l’enlèvement, se cachaient des enjeux plus complexes ?
L’auteur : Stéphane Dovert est né en 1966 et a passé 18 ans en Asie. Il est l’auteur de nombreux essais et publications sur l’Asie du Sud-Est. Sa thèse de doctorat portait sur la partie indonésienne de la Nouvelle-Guinée (désormais appelée Papouasie occidentale). Cette région a donc inspiré son deuxième roman les termites.
Terre des affranchis – Liliana Lazar – Gaïa
L’histoire : Dans la forêt moldave, les légendes populaires prêtent d’étranges pouvoirs au lac de Slobozia que les habitants appellent la fosse aux lions . Victor Luca, un jeune homme aux pulsions meurtrières, vit là, dans cette Roumanie d’avant et après Ceausescu. Il croise popes, communistes et tsiganes dans son envoûtante quête de rédemption.
L’auteur : Liliana Lazar est née en 1972 en Moldavie roumaine. Elle a passé l’essentiel de son enfance dans la grande forêt qui borde le village de Slobozia, où son père était garde forestier. Elle arrive en France en 1996 et aujourd’hui vit à Gap, aux pieds des Alpes. Liliana Lazar écrit en français et Terre des affranchis est son premier roman.
La Perrita – Isabelle Condou – Plon
L’histoire : 1996, en Argentine. Ernestina est une provinciale retraitée dont le fils a disparu pendant la dictature. Violetta est une bourgeoise d’une quarantaine d’années, mariée à un militaire. Rien ne les rapproche sinon la jeune fille qu’elles attendent désespérément pour souffler avec elle ses 18 bougies. Pour Ernestina, il s’agit de Rosa, sa petite-fille. Pour Violetta, il s’agit de Malvina, l’enfant qu’elle s’est appropriée. Une enfant, deux prénoms : les deux versants d’une seule histoire, la fêlure d’un pays.
L’auteur : Isabelle Condou, écrivain et scénariste franco-belge née en 1971, a écrit deux livres parus chez Plon Il était disparu en 2004 et Solitude de l’aube en 2006. Elle signe avec La Perrita son troisième roman.
Match Aller – Julien Capron – Flammarion
L’histoire : Le club de rugby de Volmeneur joue le premier match de la saison. A la fin de la rencontre, un corps carbonisé gît dans les vestiaires. L’enquêteur Fénimore Garamande se retrouve aux trousses de l’assassin de l’Olympe, un tueur en série qui reproduit les scènes les plus sanglantes de la mythologie.
L’auteur : Né en 1977, Julien Capron s’est attaché à faire vivre plusieurs textes de fiction et de théâtre, notamment auprès de la Troupe les Caractères en tant que président d’honneur et metteur en scène, avant de publier en 2007 Amende honorable, son premier roman. Match aller est son second livre.
3 Commentaires
Oui, c’est une super intiative. J’ai vu tous les romans de ces jeunes gens, dans les magasins Cultura des Yvelines.
Je suis contente pour Isabelle Condou, dont c’est le quatrième roman… Je n’ai pas encore lu les autres !!
Je voulais dire "troisième"…