Séance de dédicace de Pénélope Bagieu, blogueuses, illustratrice et auteur, pour la sortie du tome 2 des aventures de Joséphine, chez Etam pour qui elle a dessiné une collection de lingerie. Penchée consciencieusement sur son pupitre-commode, elle s’est appliquée à dessiner pour chacune de ses fans un petit souvenir personnel sur leur exemplaire. Un nouvel opus aussi réussi que le premier !
Une longue file de jeunes-filles, femmes en ballerines et jean slim ou leggings, sagement alignées, un précieux manuel bleu turquoise serré contre elles, attendaient dans le magasin de lingerie de la rue de Rennes, vendredi dernier.
A l’instar d’un Marc Lévy ou d’une Amélie Nothomb, coutumiers de ces files d’attentes interminables, la célébrité de la blogosphère qui est apparue timidement en talons hauts et corsage fifties, fidèle à ses héroïnes si féminines.
On retrouve Joséphine, de nouveau célibataire et bien décidée à mettre le grappin sur tout ce qui porte cravate. Toujours bardée de ses défauts qui la rendent aussi attachante qu’agaçante, Joséphine tour à tour gaffeuse, de mauvaise foi, lâche ou aigrie, nous fait vivre des petites saynètes de la vie quotidienne, de la vie de bureau (stagiaire…), en vacances, en famille ou encore en soirée.
Coup de coeur pour la planche avec la responsable d’un centre de bronzage, cruel mais particulièrement bien vu !
Toujours accro au shopping mais toujours pas au sport (même si son postérieur « généreux » la complexe avec autant d’ardeur que dans le tome 1), elle nous régale de dialogues et chutes qui font mouche.
Parmi les nouveautés, l’arrivée d’une nouvelle collègue dans son agence, au physique de rêve qui ne manquera pas de susciter quelques jalousies jusqu’à ce que cette dernière lui annonce une certaine « grande nouvelle » (ne déflorons pas la surprise !). C’est aussi une nouvelle relation qui débute pour Joséphine même si le prince charmant cache un « petit secret » un brin gênant : entre autres une femme (qu’il va bientôt quitter bien sûr…) et un petit garçon. Ou encore un déménagement pour un nouveau départ qui met du temps à venir… Bref, Pénélope Bagieu prend un malin plaisir à tourner en ridicule cette brave Joséphine toujours aussi maladroite et peu gâtée par le destin. « Cette fois-ci, je voulais qu’elle touche le fond, pour la faire rebondir, qu’elle ait plus ou moins un déclic qui se fasse. Je voulais qu’elle soit moins niaise, parce que moi aussi elle commence à m’agacer.. » a confié l’auteur dans une interview. Un trait de crayon facétieux et une belle mise en couleurs.
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