L’adolescence, la jeunesse dorée sont des thèmes dont nous avons parlé en cette rentrée littéraire 2009. Ils sont aussi au cœur de ce premier tome des journaux, « Cette camisole de flammes », ses « carnets noirs » comme il les a baptisés, de Gabriel Matzneff. Un auteur aujourd’hui boycotté par les médias (mais bénéficiant toujours d’une communauté de lecteurs très active et du soutien de quelques auteurs contemporains) après un certain âge d’or dans les années 70-80. En cause sa pédophilie ouvertement revendiquée qui s’affirme déjà dans ce premier journal. Il est donc toujours difficile de lire Matzneff pour cette raison et encore plus d’avouer une admiration pour la force de son style ou de ses idées, sa liberté, ses obsessions…
« Une œuvre qui suscite admiration et débat, scandale et fascination », comme le résume à juste titre son éditeur. Car si ses actes peuvent parfois révolter, on ne peut lui enlever l’honnêteté (ou l’inconscience ?) de toujours les assumer et de ne jamais rien renier (« Mieux vaut périr en restant soi-même que prospérer en se reniant… » écrit-il d’ailleurs en guise de philosophie de vie, ce qui est tout de suite moins glorieux quand on sait à quoi cela se réfère). Entre 16 et 25 ans, on retrouve en germe tous les thèmes qui habiteront ces futurs tomes (« A seize ans, j’étais pour l’essentiel celui que je suis aujourd’hui », écrit-il en préface). Sa noirceur peut-être à son paroxysme, sans cesse concurrencée par son appétit, son ardeur pour la vie et de ses plaisirs. Entre tentation du suicide et hédonisme. C’est le deuxième qui l’emportera. On dévore ce journal qui insuffle une énergie à la fois sombre et lumineuse : c’est d’ailleurs ce qui est étonnant chez cet auteur, sa personnalité à la fois angélique et perverse, « l’archange aux pieds fourchus » comme il a intitulé un autre tome de ses journaux. Oscillant en permanence entre la pureté par son goût de l’absolu et l’égocentrisme cynique.
Une œuvre « nocturne et solaire » qui doit faire taire, une bonne fois pour toutes les détracteurs du « nombrilisme » en littérature (expression qui ne veut rien dire et qu’il analyse d’ailleurs avec brio) mais qui n’est pas à mettre entre toutes les mains…
« Crise affreuse. Solitude affreuse. Désespoir. Brûlure de tout l’enfer.
L’adolescence, cette camisole de flammes.«
« Cette camisole de flammes », beau titre métaphorique du premier journal de Gabriel Matzneff jeune-homme, est plus que jamais placé sous le signe de la solitude et de la marginalité dont il prend douloureusement conscience et qui ne cesseront de le tourmenter, par intermittence, au cours de sa vie.
C’est d’ailleurs une exergue de Dostoïevski (« Notes du sous-sol »), figure tutélaire du journal, qu’il choisit : « Je constatais que je ne ressemblais à personne et que personne ne me ressemblait. « Je suis seul tandis qu’eux ils sont tous », me disais-je…«
Mais c’est justement la singularité de ses pensées qui passionne le lecteur.
Pourtant c’est une vie dorée et plutôt facile qu’il mène « dans le sérail » de l’immigration russe. Entre sa passion pour l’équitation et ses vacances à Cabourg ou Deauville, il écrit que « la vie mondaine l’ennuie ». « Les chevaux, le tennis, la plage, le golf miniature et le soir la boîte animée par Moustache, je mène une vie semblable à celle des autres garçons et filles en vacances à Cabourg. Avec une différence pourtant: chaque jour, dans ma chambre du Grand Hôtel, je reste des heures enfermé, à lire Le monde comme volonté et comme représentation. (…) Chaque fois que je ferme le livre, j’en sors aguerri, corroboré.«
C’est dans sa bulle ou à l’extérieur qu’il se construit, entretenant avec ses parents et notamment sa mère une guerre froide polie. « Je me suis fait une règle (…) de dresser un mur infranchissable entre ma vie de famille et ma vie privée. »
Il considère la famille, la sienne et plus tard celle de ses jeunes amantes, comme le pire des fléaux. Il écrit d’ailleurs ici, « La famille au mieux c’est l’ennui, au pire c’est l’enfer« . Une position qui étonne et peut choquer.
Qu’il aborde les thèmes de l’amour, de l’amitié, de la religion (orthodoxe), de l’avenir professionnel, ses lectures, son approche de l’écriture ou encore ses voyages, on se régale de ses jugements déjà si matures et autres principes de vie -qu’on les partage ou non-, mais aussi de son humour tendance cynique. Le premier paradoxe qui frappe est son appétit pour les Autres qu’il s’agisse de relation amoureuse ou amicale (cf: le récit de sa vie de régiment et sa camaraderie ou encore les périples qu’il effectue avec les scouts) qui coexiste en permanence avec son sentiment de solitude et de marginalité extrême. « Les gens haïssent la singularité et ne nous tolèrent que si nous feignons d’avoir les mêmes ambitions, les mêmes goûts, les mêmes bonheurs qu’eux. » En fait, Gabriel Matzneff est un solitaire… très entouré : « Je suis plutôt timide, volontiers sauvage, et j’aime la solitude, mais dans le même temps je sais qu’il n’y a qu’un bien qui justifie la vie : ce sont les rencontres, ce sont les visages.« , écrit-il en guise de belle conclusion.
En la matière, ses pages en sont riches à commencer par ses premiers amours et leur cortège de tourments… Même s’il ne saurait s’en passer, s’opposant ainsi aux stoïciens : « L’amour est une cage mais je n’aurais que faire d’une liberté qui serait absence d’amour. L’apathéia, très peu pour moi. Ce sont mes passions qui justifient ma vie. La doctrine de la délivrance des passions, qu’elle soit bouddhique, stoïque ou chrétienne, je n’en veux pas, je n’en voudrai jamais. Autant se laisser emmurer vivant. Je préfère mes délices et flammes. » ou encore « Ce qui justifie la vie, c’est d’y avoir quelqu’un dont le bruit des pas vous fasse battre le cœur plus rapidement. Sinon, autant se flinguer tout de suite. Et la réciproque est vraie (…): il ne suffit pas d’aimer, il faut être aimé, il faut que le bruit de vos pas fasse battre la chamade à un autre cœur. On peut être intelligent, cultivé, si l’on est pas indispensable à quelqu’un, on n’est rien du tout. »
Et déjà remarque son instabilité en la matière alors qu’il ne peut s’empêcher de s’enflammer pour de très nombreux visages : « Serai-je un jour capable d’être constant ? Saurai-je un jour me fixer ? Qu’un joli visage passe, et mon cœur prend feu, comme de l’étoupe. Je suis en quelque sorte un amoureux universel. »
Les prémices du futur « libertin sentimental » qu’il ne cessera d’être.
Il se plaint pourtant de ses « rencontres éphémères » et « étreintes fugitives », en affirmant avoir « soif d’amour vrai ». Il analyse ainsi ses sentiments avec finesse tout en les comparant aux préceptes de ses chers romains de l’antiquité, de Sénèque à Lucrèce (il mène des études latines à la Sorbonne, ce qui ne manque pas de susciter les moqueries des pères de ses camarades).
« L’amour, sentiment merveilleux et horrible. Merveilleux, car il n’y a que lui qui justifie la vie. Horrible, car pour celui qui aime il n’y a ni paix ni repos. En amour, je suis inquiet, possessif. Le contraire d’une heureuse nature.«
Au chapitre de ses amours, il évoque aussi librement et abondamment son goût pour « (tripoter) les petits garçons« , s’affirmant ainsi ouvertement « pédéraste » au sens de pédophile (il s’agit bien ici d’enfants impubères). Des petits chanteurs à la croix de bois jusqu’aux jeunes fils de ses amis, il s’éprend régulièrement de leur chair tendre. Le fantasme domine encore ici sur le passage à l’acte même s’il semble vivre une idylle physique (que l’on suppose tarifée) avec un petit algérien lors de l’un de ses voyages. Si Matzneff a le mérite de la sincérité, il n’en reste pas moins que ses passages restent très dérangeants même s’il tend à les banaliser.
Un autre amour, homosexuel celui-ci, pour un collègue de chambrée au cours de son service militaire occupe une large place dans ce journal. Amour plutôt malheureuse et qui lui occasionne bien des frustrations et souffrances : « On est pas déçu par les indifférents. On ne boude que l’être aimé. » écrit-il en se désolant du manque d’intérêt de son camarade.
On note ici le conseil que Montherlant lui écrit (et qu’il aura tendance à suivre par la suite): « Pour se préserver de l’hamour, la méthode arabe : har’m. La division du sentiment entre plusieurs objets : trois, quatre. Cela empêche l’amour. Et puis cela donne toujours le taureau de réserve (ou plutôt la vachette de réserve) exigé par les réglements de la corrida. Avec cela les abandons passent facilement. »
Il affirme d’ailleurs, déjà, sa thèse selon laquelle l’amitié (durable) est un sentiment supérieur à l’amour (jetable), idée reprise et développée dans son essai « De la rupture » : « Entre nous, une solide et complice camaraderie, qui est le lien le plus reposant qui puisse unir deux êtres humains. »
De façon générale, la description de ses premiers flirts reste encore assez pudique comparativement à ses journaux suivants.
On ressent plus que jamais ici la quête de lui-même, de son identité et le spleen de basculer « dans le monde des grandes personnes« .
A travers ce « journal de formation », on suit ainsi ses interrogations quant à son avenir, et déjà fermement ancrée en lui la volonté de ne pas entrer dans la norme, dans le « moule » en faisant carrière. « Mes camarades de classe sont soucieux de faire une carrière. Moi, mon souci cardinal est de n’avoir pas à en faire une. Je ne brigue aucune charge, je ne désire aucun emploi, je ne souhaite pas prendre un état. Ce que je veux, c’est écrire, aimer, me dorer au soleil, voyager, en un mot : vivre. » ou encore « En ce qui concerne mon avenir, je pratique la politique de l’autruche : je ferme les yeux et je me bouche les oreilles. Ca durera ce que ça durera.«
Il rejette ainsi avec forme le matérialisme du modèle bourgeois ainsi que toute forme de médiocrité du « XXe siècle grégaire, bruyant et crasseux« . Une prose dominée par une intransigeance qui pourrait être assimilée à une insupportable prétention et qu’il ne nie pas en préface.
Ses voyages (« Le voyage, c’est la fuite loin des choses ennuyeuses. On voyage moins pour ce qu’on trouvera que pour ce qu’on quitte.« ) participent aussi de son apprentissage avec en particulier sa découverte de l’Algérie, « la traversée du mare nostrum ». Il cultive en effet une passion pour l’Orient et plus particulièrement « le levant méditerranéen ». Et ce, dans le climat particulièrement périlleux de l’insurrection coloniale et lutte pour l’indépendance (1959). Outre la beauté de la mer (« de mon balcon, je contemple la nocturne baie des Anges. La mer drapée de noir et d’argent, gémit sur les cailloux de la grève. « , « Je ne vois pas la mer mais je la devine, grâce aux plages qui lui font un collier lumineux, scintillant dans le noir.« ) de la ville et de ses habitants qu’il célèbre avec lyrisme, il se livre, sans s’appesantir, à quelques réflexions politiques et dénonce notamment l’hypocrisie et le racisme des notables français. « Combien de pieds noirs souhaitent-ils véritablement que les Arabes deviennent leurs égaux absolus ? J’espère qu’ils sont nombreux, mais ce que je vois et entends depuis mon arrivée m’incite à en douter. »
Il demeure pour autant éloigné de tout patriotisme et de toute étiquette politique, de même que de toute réelle nationalité car il se sent l’âme russe et romaine autant que française. « Le seul isme auquel j’adhère en politique est l’anarchisme ».
Son service militaire compte aussi parmi les expériences formatrices de sa jeunesse. Et aussi étonnant que cela puisse paraître, cette vie à la dure ne lui déplait pas même s’il en mesure bien toute l’absurdité et l’ingratitude ! Il s’y adapte finalement bien et y prend même quelque plaisir, du moins au début : « A l’armée, les moindres joies retrouvent tout leur sel. Un bon repas, une douche chaude, une nuit dans un lit moelleux, une grasse matinée, autant de fêtes ! »
On a malgré tout bien du mal à imaginer ce dandy dans cette vie spartiate bien loin de toute considération intellectuelle ! Malgré tout, il finira par craquer et mettre à exécution cette obsession du suicide qui le taraude. En effet, si celle-ci hante toute son œuvre, elle se fait ici plus pressante (il rédige même, sur les conseils de Montherlant lui même passionné par le sujet et qui se suicidera à l’âge de 77 ans, un essai sur le suicide chez les romains).
« Obsédé par le désir du suicide, obsédé par le désir de l’acte qui me délivrerait de tous les actes.«
Il livre à ce sujet de nombreuses réflexions inspirées de ses discussions ou des romains (« Une contradiction stoïcienne à laquelle Plutarque n’a pas songé : celle qui existe entre la doctrine de l’amor fati c’est-à-dire l’acceptation sereine et joyeuse de la destinée, si pénible soit-elle, et l’enseignement que nous devons nous donner la mort (et donc refuser le destin) si nous nous trouvons dans une situation dure, difficile, qui trouble notre paix.« ).
A plusieurs reprises, la tentation le taraude : « Je regarde mon poignet, je tâte l’artère radiale… Cela serait si facile : un coup de rasoir, et finie la comédie. » ou encore « Je suis heureux, et pourtant, à chaque instant, prêt à mourir. »
Entre pulsion de vie et de mort (« En moi, cette coexistence du désespoir et de la volonté de bonheur, cet amalgame de nihilisme et d’énergie vitale, ce mélange de pessimisme et de joie solaire.« ), il oscille, sans cesse rattrapé par la première malgré sa tentative qui lui fait écrire cette belle phrase : « Il n’y a pas de résurrection sans tombeau.«
Le meilleur remède ? Le travail (qui rappelle Baudelaire qui notait dans son journal : « tout bien vérifier le travail est bien moins ennuyeux que s’amuser« ) : « Le travail, puissant remède contre le désespoir ; la création, arme contre la tentation de la mort. »
Ses lectures l’accompagnent en permanence, outre les romains, il se sent particulièrement proche de Schopenhauer ou de Nietzsche (le Crépuscule des idoles, Le Monde comme volonté et comme représentation) jusqu’à Thomas Mann sans oublier sa lecture puis son amitié avec Montherlant (dont il apprécie tout particulièrement un ouvrage aujourd’hui non ré-édité « Aux fontaines du désir ») ou encore Stendhal. Il éprouve aussi un choc à la lecture de Dostoievski : « Dans ma chambre d’hôtel, je lis Les Possédés de Dostoïevski. Cette lecture me touche, me bouleverse si fortement que j’ai une sorte d’éblouissement, de malaise. Et moi qui criyais ne plus pouvoir être ému par de la littérature ! Je me sens si proche de Stavroguine, de ses négations glacées, de son existence ironique, de son goût des enfants, de son suicide… Et Kirilov, « le généreux Kirilov » ! Et Chatov ! Quel livre, Seigneur, quel livre ! »
Alors qu’il commence à écrire son premier roman, il livre son approche de la littérature qui n’évoluera pas par la suite et rend notamment hommage à la littérature intimiste, inspirée du vécu (ce que l’on appelle aujourd’hui « autofiction ») : « Ce que je demande à mes auteurs favoris, c’est de me justifier à mes propres yeux, c’est de me dire que j’ai raison d’être celui que je suis. », « Par avance, je me fous du reproche d’autobiographie, de narcissisme. Tous les auteurs que j’aime, tous les livres qui ont compté pour moi, appartiennent à cette famille : celle des gens qui écrivent avec le sang de leur cœur, celle des livres écrits avec du sang. » ou encore en guise d’éloge de la littérature autobiographique, il cite Goethe : « Ce que je n’ai pas vécu, ce qui ne me tenait pas aux entrailles et ce qui ne m’agitait pas, je me suis abstenu de l’exprimer. Je n’ai jamais écrit des vers d’amour que lorsque j’étais amoureux. »
La religion (orthodoxe) joue également un rôle central dans sa vie comme guide spirituel. Cet engagement religieux sera d’ailleurs omniprésent dans toute son œuvre (il lui a d’ailleurs consacré un essai « Comme le feu mêlé d’aromates »). Mais comme on pourrait s’y attendre, sa conception en est très anticonformiste…
Première originalité : il ne croit pas en Dieu ! Et d’expliquer, « Moi, mon attachement à l’église est sentimental, esthétique, mais il n’a pas de fondement théologique sérieux : je n’ai aucune disposition pour la foi, et la croyance en un Dieu tout-puissant m’est étrangère. » Il ajoute encore « Dieu ne joue aucun rôle dans ma vie, mais dans le même temps j’aime le Christ orthodoxe, je suis attaché à lui, mieux : fasciné par lui. » Mais son engagement est sans cesse perturbé par les tentations d’un autre Dieu, plus païen, Dionysos qui a tendance à souvent l’emporter…
L’œuvre de Gabriel Matzneff est sans cesse traversée des mêmes thèmes et idées qu’il (re)développe sans cesse, sous forme de nouvelles variations. Et pourtant malgré les redondances qui habitent déjà ce premier tome, on ne se lasse jamais de le lire.
Oui, Gabriel Matzneff est un être singulier, différent et pourtant de nombreux lecteurs éprouvent à sa lecture une sorte de fraternité, de connivence. Il y a aussi la beauté de sa langue en particulier ses descriptions poétiques façon haïku des corps, des sensations suscitées par l’émoi charnel ou visuel : « sa joue fraîche sur ma poitrine nue », « Son cou de cygne émergeant gracieusement du survêtement bleu, son menton rond, son nez un peu retroussé, ses cheveux blonds coupés à la Jeanne d’Arc, c’est terrifiant, le pouvoir d’un visage. », « Claude, sa nuque soyeuse, ses épaules savoureuses », « Douze ans. Son petit visage pâle, et la longue veine bleue qui court le long de sa joue.«
En une ou deux lignes, comme des clichés instantanés, il parvient à saisir des émotions pures et sensuelles.
Comme le notait un critique de l’époque, « ces phrases elliptiques, sont semblables aux fleurs japonaises en papier qui, ramassées sur elles-mêmes, s’épanouissent dans l’eau et éclosent en bouquets multicolores : ce sont des concentrés d’une extrême richesse qui offrent à la méditation un champ presque infini.«
Une pensée enrichissante et nourrissante qui n’a rien perdu de sa modernité.
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1 Commentaire
Hors-sujet ? (peut-être pas)
Rien que cette publication (en 1976) aurait dû faire l’objet d’une reconnaissance "officielle éternelle" il y a trente-trois ans. "L’habit vert" lui irait tellement bien. Il témoignerait, en tous cas, que ça bouge vraiment en France…
Un "métèque turbulent" qui squatte sa seule et vraie patrie, la langue française", mérite un maximum de respect et plus de mille et un mercis.