Après son Renaudot en 2009 pour son autobiographie « Un roman français » sorti en poche en cette rentrée littéraire 2010, Frédéric Beigbeder plancherait déjà sur son nouveau roman à paraître en avril 2011 chez Grasset, tandis que le scénario d’Au secours pardon s’élabore avec le réalisateur de « 99 francs », Jan Kounen :
Re-baptisé opportunément « 99 roubles », l’adaptation d’Au secours pardon qui narre les aventures du publicitaire Octave Parangon en Russie, parti caster la prochaine égérie de son client géant de la cosmétique, devrait faire appel de nouveau à Jean Dujardin pour le rôle titre. A son sujet, le réalisateur a commenté à Films actu : « Je n’ai jamais voulu faire de suites à mes films, mais là c’est différent : Frédéric Begbeider a écrit une suite, intitulée Au secours pardon, dont je trouve que le sujet vaut vraiment la peine de réveiller Octave, de le ressusciter des tréfonds de 99 francs en quelque sorte ». Un film qui n’est encore qu’à l’état de projet, en cours d’écriture, toujours produit par Alain Goldman pour Légende Productions et qui devrait voir le jour courant 2012.
De son côté, Frédéric Beigbeder annonçait malicieusement dans sa chronique pour le magazine Lire, anticipant les 10 meilleurs livres de 2011, la sortie prochaine de son nouveau roman : « Premier bilan après l’apocalypse ». Et de préciser : « Mon prochain livre sortira peut-être en avril, si je parviens à le terminer. Comme vous le constatez, mon immense humilité me conduit à ne lui donner que la dixième place. » Le teasing est lancé !
Mise à jour janvier 2011 : Le livre sera un recueil de chroniques reprenant ses 100 coups de coeur littéraires : MIRRORS – MIROIR/MIROIR de SOI – EGOTRIP/ EGONIGHT/EGOBLUES- CASTE ET VASE CLOS – PERSONNALITE CEINTUREE – CARICATURE DE LA GLORIFICATION DE L’EGO – OU SOI ET SES PRODUITS DERIVES – INEPTE SIDERATION COLLECTIVE AUTOUR DE EAST ELLIS OU MAC INERNEY. HERE IS L’AVANT-PREMIERE – ou le Reflet Absolu du Narcisse germanopratin sans altérité …- SPITCH – « L’Apocalypse, serait-ce donc l’édition numérique, ou comme dans Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, la température à laquelle le papier s’enflamme et se consume ?
Dans son Dernier inventaire avant liquidation, Frédéric Beigbeder commentait le choix de la FNAC. Désormais, dans cette arche de papier, il sauve au vingtième siècle tous les livres, pour être précis les 100 œuvres, qu’il souhaite conserver au vingt-et-unième siècle. C’est donc un choix totalement personnel, égotiste, joyeux, inattendu, parfois classique (Fitzgerald, Paul-Jean Toulet, Salinger et d’autres grands), souvent surprenant (Lolita Pille, Simon Libérati, Patrick Besson, Jay Mc Inerney, Bret Easton Ellis, Gabriel Matzneff, d’autres oiseaux de nuit, d’autres perturbateurs). Il est rare d’établir le panorama d’une littérature en train de se faire, de s’améliorer, de s’inventer. Avec ce livre-manifeste, c’est le Beigbeder livresque, joueur, lecteur, que nous découvrons, en même temps qu’une autobiographie en fragments.
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