Peu de titres parviennent à émerger dans les librairies et les médias, le prix de l’inaperçu s’est donné pour vocation de mettre en lumière un livre resté dans l’ombre injustement. Sous l’égide du fameux John Kennedy Toole, écrivain maudit refusé de tous les éditeurs avant de connaître la gloire posthume, il récompensera, le 12 mai prochain, le meilleur roman français et étranger parmi les sélections suivantes :
Pour la quatrième année consécutive, le prix de l’Inaperçu sera remis le jeudi 12 mai prochain au café de l’Industrie à Paris. Une dotation de 1000 euros (en partenaire avec BNP Paribas) sera remise aux deux lauréats.
Prix Ignatius J. Reilly
* Claudine Lebègue, À ma zone, éditions La Passe du Vent
* Laurent Cohen, Sols, Actes Sud
* Stéphane Fière, Double bonheur, éditions Métailié
* Michel Jullien, Au bout des comédies, éditions Verdier
* Rémi Viallet, L’herbe sous les pieds, éditions Quespire
Pour la sélection du prix étranger :
* David Toscana, Un train pour Tula, trad. François-Michel Durazzo, Zulma
* Marcel Théroux, Au nord du monde, trad. Stéphane Roques, Plon
* Juan José Millás, Une vie qui n’était pas la sienne, traduit de l’espagnol par André Gabastou, éditions Galaade
* László Krasznahorkai, Au nord par une montagne, au sud par un lac, à l’ouest par les chemins, à l’est par un cours d’eau, trad. Joëlle Dufeuilly, éditions Cambourakis
* Sherko Fatah, Le navire obscur, traduit de l’allemand par Olivier Mannoni, éditions Métailié
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