Alors que les librairies faisaient l’objet récemment d’une campagne de publicité rappelant l’importance de leur rôle de conseil, une nouvelle étude de GFK vient conforter leur rôle de prescripteur majeur en matière de choix de livres :
Elle indique notamment que les réseaux sociaux ne sont toujours pas cités comme vecteur de choix pour un livre, même si le bouche à oreille, qu’il contribue à créer sur Internet, se classe, lui, deuxième dans la hiérarchie des moyens de prescription. On y apprend que 43 % des livres achetés le sont de manière impulsive dans une librairie.
Sur Internet, le plus grand libraire, Amazon, jouerait un rôle d’amplificateur et non de prescripteur même si son grand nombre d’avis de lecteurs contribue sans doute à la notoriété d’un titre, complété de ses recommandations en cross-selling.
L’intemporalité d’Internet permet en revanche de continuer d’alimenter le bouche à oreille sur des ouvrages plus anciens ou pointus. Sébastien Rouault, analyste chez GFK, confirme que le réseau favorise “la longue traîne” avec une hausse de 30 % des références vendues par an. Pour ce qui est du fonds, Internet domine les réseaux physiques tant pour le conseil que pour l’achat.
Il reste néanmoins difficile de véritablement quantifier l’impact des réseaux sociaux…
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