Très attendu après le succès de son Léger passage à vide vendu à 100.000 exemplaires, Nicolas Rey, toujours chroniqueur sur France Inter, revient avec qu’il fait de mieux : un nouveau roman d’amour, « L’amour est déclaré » (sortie le 13 septembre 2012), celui d’une renaissance semble nous dire le communiqué. En outre, son 3e roman « Un début prometteur » sera adapté à l’écran :
Présentation de l’éditeur :
« J’avais mis des digues un peu partout. J’avais même verrouillé chaque parcelle d’inattendu. Et puis, Maud a débarqué. » Après le Léger passage à vide que l’on sait et l’héroïque victoire de notre héros sur les addictions liquides, chimiques et médicamenteuses, l’amour, qui semblait avoir enfin déserté sa vie, a pourtant frappé par surprise en la personne de Maud. Mais l’amour n’est-il pas la plus dangereuse des addictions et le plus périlleux des chemins ? Du feuilleton diffusé sur France Inter, Nicolas Re1 a donc gardé l’amour.
« J’avais mis des digues un peu partout. J’avais même verrouillé chaque parcelle d’inattendu. Et Maud a débarqué. »
Après le Léger passage à vide que l’on sait et l’héroïque victoire de notre héros sur le addictions liquides, chimiques et médicamenteuses, l’amour, qui semblait avoir déserté sa vie, a pourtant frappé par surprise en la personne de Maud. Mais l’amour n’est-il pas la plus dangereuse des addictions et le plus périlleux de chemins ? Du feuilleton diffusé sur France Inter, Nicolas Rey a donc gardé l’amour.
« Salope, j’ai fait.
– N’oublie pas que tu parles à ton éditrice.
– Clara, tu vas m’écouter. J’ai pulvérisé ma vie avec ce que j’ai raconté dans mon dernier bouquin. J’ai perdu l’estime de ma famille et je me suis mis à dos la terre entière. Alors, tu arrêtes avec ton histoire de « manuscrit à rendre ». Elle a allumé son joint de chanteuse de rock alternatif. Depuis qu’elle n’avait plus de jambe, elle éta très belle dans son fauteuil roulant. Elle avait 18 crédits sur le dos. Elle s’était endettée sur ses fon propres. Elle n’était pas du genre à faire les choses à moitié. Je l’imaginais sans maison du jour a lendemain, sans voiture, obligée de vendre ses chevaux. Elle m’a montré son genou. C’était bourré de v et de plaques de fer.
– Très bien Clara, tu veux un bouquin. Dans trois mois, je te file un truc d’histoire sur la guerre d’Indochine avec une longue dédicace pour remercier Wikipédia.
– – Nicolas, continue à raconter ta vie. T’es bon qu’à ça. »
J’avais 39 ans, des impôts à payer et un appartement à rembourser. J’avais un fils aussi. Bref, n’avais plus vraiment le choix. »
Autre bonne nouvelle pour ses lecteurs : les droits d’adaptation audiovisuels de son troisième roman, « Un début prometteur », viennent d’être acquis par la maison de production « La petite reine », fondée par Thomas Langmann et Emmanuel Montamat (et qui a notamment produit l’oscarisé « The artist »). Au scénario, on retrouve Emma Luchini (qui réalisera) et Nicolas Rey lui-même.
Extrait de la chronique :
« Un portrait masculin à trois voix à la fois désanchanté et violent (…) Un début prometteur c’est un peu la fusion entre Treize minutes et Mémoire courte. L’histoire d’un ado qui refuse et qui espère et d’adultes qui renoncent après une lutte vaine. C’est remuer une fois encore le shaker des sentiments pour aboutir à la même conclusion. Rebattre les cartes du jeu en sens inverse, croiser les données, brouiller les pistes. Mais rien n’y fait : il n’y a pas de happy end chez Nicolas Rey. Seulement des éclairs fugaces qui illuminent brutalement un ciel ombrageux.«
1 Commentaire
Bonjour,
Vous êtes sur que ce livre parle d’amour?