Grand succès des années 80, Entretien avec un vampire d’Anne Rice est le roman qui a révélé l’auteur américaine originaire de La Nouvelle-Orléans, estampillée gothique ou fantastique. Et dépoussiéré la figure du vampire, avant que Stephenie Meyer ne s’en empare ! Premier opus de sa série « Les Chronique des Vampires », il est considéré comme l’un des plus intéressants et introduit ses personnages les plus emblématiques : Lestat, Louis, Armand et bien sûr Claudia, la première enfant-vampire, aussi innocente que cruelle. Cette dernière est inspirée par la fillette de l’écrivain (Michèle, décédée en 1972 à l’âge de 6 ans d’une leucémie). « Entretien avec un vampire » était à l’origine une nouvelle. En 1973, fraîchement diplômée d’une maîtrise en creative writing, elle reprend sa trame et l’étoffe en cinq semaines pour en faire ce roman resté dans un tiroir. Elle y retranscrit tout le chagrin qu’elle ressent depuis la mort de son enfant. Le roman sera finalement publié en 1976 chez Knopf, grâce à un agent. Adapté au cinéma en 1994 (où Kirsten Dunst –et ses petites canines affutées !- fait ses premiers pas devant la caméra, aux côtés de Cruise et Pitt). Un roman qui explore des thèmes aussi vastes que le désir, la fascination, la domination, la révulsion, la perversité, l’immortalité, la quête existentielle… Un roman crépusculaire plébiscité pour sa profondeur psychologique et la richesse de son style, sur fond historique, des Etats-Unis en Europe…
« – Comment est-ce arrivé ?
– On peut faire à cela une réponse simple… Mais je ne crois pas avoir envie de faire des réponses simples. Je crois que je préfère raconter toute l’histoire. »
Un jeune journaliste, convoqué dans un hôtel, recueille les confidences d’un étrange personnage : Louis, jeune-homme d’une autre époque, à la peau couleur de craie, lui révèle l’histoire de sa vie qui débute près de 2 siècles plus tôt, en 1791 à la Nouvelle-Orléans. Une vie qui basculera à la mort de son frère et surtout à la suite de sa rencontre avec le vénéneux Lestat qui lui offre un cadeau empoisonné, celui de l’immortalité en le faisant comme lui : vampire…. Au fil de ses souvenirs, on découvre son parcours initiatique de la Louisiane jusqu’à l’Europe, de la Transylvanie à Paris : ses rencontres, ses « amours », et surtout ses doutes et interrogations sur sa condition extranaturelle, tout en savourant son monde aussi sensuel que terrible où l’atroce le dispute au sublime… Une véritable odyssée en 4 parties, sous le signe de l’intime : une introspection doublée d’une quête existentielle.
Une atmosphère sensorielle
Immédiatement, Anne Rice embarque son lecteur en le plongeant dans une atmosphère riche et sensorielle, à commencer par celle de la Nouvelle Orléans, cette terre de marécages et de bayous, à l’architecture raffinée et à la végétation luxuriante : les « tendres vrilles de jasmin et de glycine » qui coulent et répandent leur parfum enivrant le long des colonnes corinthiennes, « les cyprès moussus qui flottent à l’horizon« , les meubles de bois de rose, les murs blanchis de chaux, les réverbères à gaz, le froufroutement des éventails dans les patios des somptueuses demeures des directeurs de plantations…
Elle ressuscite ce monde perdu en le rendant fascinant et mystérieux, et où chaque détail acquiert une dimension sensuelle : « La pluie tombait lentement sur les frondaisons luisantes des fougères, sur des fleurs blanches et parfumées qui ployaient sous le poids des gouttes d’eau. ». Ce sont encore les descriptions du luxe presque outrancier dans lequel vivent les vampires qui s’avèrent de véritables esthètes courant les opéras et les théâtres : « chandeliers de cristal, tapis d’Orient, paravents de soie décorés d’oiseaux du paradis, grandes cagées dorées où chantaient des canaris, statues de divinités grecques en marbre délicat, vases de Chine aux peintures magnifique »… « Un déluge d’art et de décoration » écrit-elle.
Elle s’attarde aussi longuement sur l’élégance précieuse de ses personnages et leur grande beauté. « Leurs pieds posés sur un coussin brodé, les jambes recouvertes d’une courtepointe de dentelles », « leurs longs doigts blancs… »
C’est particulièrement le personnage de Claudia, la fillette-vampire qui en fait l’objet, toute en boucles dorées, chevelure de satin, lèvres de pétales roses et rubans de velours. Elle joue aussi beaucoup avec la lumière de la lune ou des candélabres… : « Des chandelles brûlaient dans le salon en haut des marches, (…). Sous la galerie, la brise ballottait une lampe à huile. Toutes ces lumières miroitèrent et se fondirent en une présence inconnue et dorée qui planait au-dessus de moi, suspendue à la cage de l’escalier, entortillée amoureusement aux balustrades, s’enroulant et se déroulant comme de la fumée. »
Le lecteur est immergé dans cette prose très visuelle.
”(…) je n’ai jamais vraiment su ce qu’était la vie avant qu’elle ne jaillisse en un flot rouge sur mes lèvres et sur mes mains !”
La réflexion sur le mal et la perversité
L’ambivalence de Louis , un « gentil vampire » ?
A travers la figure du vampire, Anne Rice explore les notions de mal et de perversité, le tout sur fond de religion voire de mysticisme (diverses scènes se déroulent à proximité de lieux saint comme la chapelle ou la cathédrale comme cette scène marquante -et sanglante !- de la confession de Louis à un prêtre). Louis, premier vampire sensible (qui au début refuse de tuer des humains et boit le sang des animaux, une caractéristique reprise par Stephenie Meyer), ne veut pas être « un monstre », « une créature de Satan ». Une crainte qui le hante et le torture.
Ses meurtres d’humain s’accompagnent toujours d’une grande culpabilité contrairement à ses deux compagnons, Lestat et Claudia, qui en jouissent sans complexe : « Claudia et Lestat pouvaient bien chasser et séduire, jouir longtemps de la compagnie de ceux qu’ils avaient condamnés en tirant plaisir de la fréquentation involontaire de la morts qu’ils leur imposaient. Moi, je ne pouvais toujours pas l’accepter. Ainsi donc, pour moi, ce fourmillement humain était une miséricorde, une forêt où je me perdais, incapable de m’arrêter, pris dans de trop rapides tourbillons pour pouvoir penser ou souffrir, acceptant plutôt que de les rechercher les invitations renouvelées à la mort. »
Anne Rice livre ainsi, ce faisant une intéressante réflexion sur le meurtre : « Tuer n’est pas un acte ordinaire (…). Il ne s’agit pas seulement de se rassasier de sang. (…) C’est faire l’expérience de la vie de quelqu’un d’autre, et souvent, c’est sentir, à travers le sang, cette vie s’en aller lentement. Pour moi, c’est aussi toujours l’expérience renouvelée de la perte de ma propre vie, de ce moment où j’aspirais le sang de Lestat par son poignet, sentant son cœur battre avec le mien. C’est chaque fois célébrer le souvenir de cette expérience, qui est pour les vampires, l’expérience ultime. »
Tandis que Lestat, qui ne cesse de l’encourager à se laisser aller à ses instincts déclare : « Le mal ce n’est qu’un point de vue. », ou encore « Laisse la chair instruire l’esprit. ». Une phrase qui fait écho au « Guérir l’âme par les sens et les sens par l’âme » de Lord Henry mentor de Dorian Gray dans le roman de Wilde, duo d’hommes qui rappelle aussi sur certains points le duo Lestat et Louis, même si contrairement aux deux premiers, Lestat ne parvient pas à dominer Louis et à asseoir son emprise sur lui.
Un roman subversif ? La volupté du sang
Il plane, sur ce roman, un parfum de subversion que cultive savamment l’auteur à travers quelques scènes choc mais jamais trash.
Et même très esthétiques.
Ce sont en particulier ses scènes de meurtre où elle met l’accent sur la jouissance de tuer qui aura pu choquer certains lecteurs (à l’époque).
Qu’il s’agisse de jeunes-femmes innocentes ou encore de jeunes enfants : « Bras noué autour du petit corps, il se laissa glisser depuis les coussins du divan et tomba à genoux sur le plancher en attirant à lui l’enfant, jusqu’à enfuir le visage dans le creux de son épaules. Ses lèvres coururent au long du cou, sur la poitrine et sur les boutons minuscules des seins. Puis, introduisant l’autre bras dans la chemise ouverte, de telle sorte que l’enfant fut tordu, impuissant, dans son étreinte, il plongea ses dents dans la gorge exposée. Dans une cascade de boucles folles, la tête du petit garçon se renversa en arrière ; et tandis que ses paupières frémissaient, mais restaient closes, il laissa de nouveau échapper un faible soupir. (..) Ah ! Mon Dieu ! murmura-t-il, tête renversée, paupières mi-closes. » En mettant en scène ces derniers, elle instaure également en filigrane une ambigüité pédophile. Ambigüité pleinement exprimée avec Claudia qui grandit et devient femme sans jamais quitter son corps d’enfant. Elle entretient avec Louis une relation très charnelle et trouble de « Père et fille. Amant et amante » selon ses termes : « Il y avait en elle quelque chose de terriblement sensuel quand elle paressait sur le canapé, vêtue d’une petite chemise de nuit de dentelle cousue de perles ; elle exerçait une puissante et mystérieuse séduction (…) »
Et bien sûr la suggestion homosexuelle entre Louis et Armand notamment (et de l’homoparentalité d’avant l’heure !) qui n’est pourtant jamais clairement affirmée.
« Comment s’est effectué le changement ? Je peux vous en parler, l’enfermer dans des mots qui vous rendront évidente la qualité de mon expérience. Mais je ne peux pas vous en parler avec exactitude, pas plus que je ne pourrai vous décrire très précisément une expérience sexuelle si vous n’en avez jamais connu. »
La suggestion érotique
Si une aura sulfureuse baigne le roman, il ne comporte pour autant aucune scène sexuelle explicite. «Pour les vampires, l’amour physique ne peut culminer et n’être satisfait que dans le meurtre », écrit-elle.
Mais chaque scène est empreinte d’évocation presque érotique en particulier les scènes de « morsure » -ce « baiser de mort où l’âme se fond au cœur et s’en nourrit« -, et de « chasse » : « L’odeur du sang qui m’excita aussitôt, contre mon gré, l’odeur tiède et sucrée du sang humain (…) ; puis me parvient l’odeur de la chair chaude et vivante. »
Des scènes de corps à corps et surtout de cœur à cœur : « Je me relevais toujours soudé à son corps, son cœur entraînant le mien sur un rythme toujours plus rapide, sans espoir de rémission, son sang riche se ruant dans mes veines trop vite pour moi, la chambre tourbillonnait autour de nous. »
Anne Rice possède un style saisissant pour décrire les sensations en particulier les matières et les odeurs, comme cette scène avec une cuisinière noire que Louis tuera dans une réception : « l’odeur sombre de la femme me parvient, le parfum épicé de sa peau noire, qui triomphait de l’étrange mixture qui cuisait et me mettait au supplice. (…) Là-haut les violons grêles entonnèrent une valse et les couples de danseurs firent gémir le plancher. L’odeur du jasmin qui poussait sur le mur m’inondait, puis refluait comme la mer se retire de la plage nettoyée par ses flots. Le parfum salé de la femme me saisit de nouveau. Elle s’approcha de la porte de la cuisine, inclinant gracieusement son long cou noir tandis qu’elle fouillait des yeux la zone d’ombre qui s’étendait sous les fenêtres éclairées. »Renoncer à sa part d’humanité…
« Une créature surnaturelle dérivant dans le monde naturel »Selon Anne Rice, devenir vampire c’est renoncer à sa nature humaine. Elle développe ainsi l’idée de détachement propre à ces créatures : « Je vis ma vie comme si j’étais détaché d’elle, sa vanité, son égoïsme, cette fuite perpétuelle devant des problèmes mesquins, ces prières du bout des lèvres à un Dieu, à une vierge et à une armée de saintes dont les noms emplissaient mes livres de messe, mais dont aucun n’apportait le moindre changement à une existence étroite et matérialiste. Je découvris mes vrais dieux…, les dieux de la plupart des hommes : la nourriture, la boisson, la sécurité dans le conformisme. Des cendres… »
Un détachement qui rime avec solitude : « C’était mon détachement qui rendait possibles ces relations avec ma sœur, cette solitude sublime dans laquelle Lestat et moi traversions le monde des mortels. » Pour autant en dépit de ses caractéristiques, le personnage de Louis tend à souffrir de sa condition de « créature surnaturelle dérivant dans le monde naturel », ce qui le conduira à cette folie d’engendrer « Claudia », la fillette-vampire. Ou encore d’éprouver des sentiments pour une mortelle (Babette au début du roman, qui le rejettera) : « Mon besoin de communiquer était si violent qu’il me fit toucher le fond de la solitude. »La solitude éternelle, le prix à payer pour l’immortalité
Une solitude causée en partie par l’immortalité de ces êtres. Le prix à payer lorsqu’on abandonne sa condition de mortel. Anne Rice exprime ici l’enfer de l’isolement, du fardeau et du poids de l’éternité. En devenant immortels, il faut affronter le changement des époques : « (…) tout change, sauf le vampire lui-même ; tout à l’exception du vampire, est soumis à décomposition et corruption permanentes. Bientôt si l’on possède une âme peu flexible, et souvent même si l’on est doué de souplesse d’esprit, l’immortalité devient une peine de prison que l’on purge dans une maison de fous peuplée de figures et de formes totalement inintelligibles et sans valeur. »
Rice analyse cette dimension fantastique sous un angle presque métaphysique, conférant une essence quasi divine à ses vampires : « Nous sommes immortels, et, ce qui nous attend, ce sont les somptueux festins que la conscience ne peut apprécier et que les mortels ne peuvent connaître sans regret. Dieu tue, et nous ferons de même ; il frappe sans distinction riches comme pauvres, et ainsi ferons-nous. Car aucune autre créature de Dieu ne nous est sembable, aucune ne lui ressemble autant que nous, anges noirs qui ne sommes pas confinés aux limites puantes de l’enfer, mais qui pouvons vagabonder de par toute la terre et tous les royaumes du monde. »
On sent ici le lien direct avec le drame personnel de l’écrivain (la perte inacceptable de son enfant) et son rejet de la religion face à l’injustice qu’elle subit (l’auteur a récemment opéré un revirement radical de cette position).Une nouvelle génération de vampires : Des héritiers du romantisme
Le point fort d’Anne Rice, et ce qui lui a valu le succès, a été sa capacité à revisiter le mythe du vampire. Loin des créatures monstrueuses et répugnantes d’antan, elle en fait des prédateurs modernes et raffinés. Des séducteurs ténébreux et sensuels -d’origine française (!)-, des dandys esthètes avant tout, dans la droite lignée des héros romantiques de Baudelaire. Des êtres à la beauté de statue : « La peau du vampire était parfaitement blanche et lisse, comme s’il avait été sculpté dans de la craie, et son visage semblait aussi inanimé que celui d’une statue, à l’exception de deux yeux verts et brillants qui regardaient le jeune-homme, telles des flammes logées dans les orbites. Le visage du vampire s’éclaira d’un sourire presque désenchanté, et la matière lisse et blanche de sa chair avait le mouvement infiniment flexible, mais schématique, des dessins animés. » Psychologiquement plus travaillés, tantôt pétris de doutes et de remords, tantôt cruels et sans pitié, les vampires d’Anne Rice sont bien différents de leurs prédécesseurs, tueurs avant tout. Louis, le narrateur et héros du roman est ainsi le premier vampire sensible et torturé qui se pose autant de questions sur ses sentiments et sa condition qu’un Alfred de Musset ! Anne Rice créée ici une nouvelle race d’immortels et renouvelle la littérature fantastique. Celle qui se place du côté des prédateurs et non pas des victimes. Elle étend aussi leur condition à tous les sexes (hommes et femmes) et même âge avec Claudia, une fillette. Une créature d’autant plus troublante qu’elle devient femme sans quitter son corps d’enfant.
Ce parti-pris introspectif voire contemplatif aura suscité l’engouement mais aussi la déception des amateurs de sensations fortes qui lui reprochent son « style soporifique », les émotions exacerbées ou encore la préciosité de son style.
Il est vrai qu’ « Entretien avec un vampire » tient plus du roman cérébral que de la série B.
Alors que Stephenie Meyer caracole en tête des ventes, il serait dommage d’oublier cette écrivain, précurseur et à la plume largement supérieure, qui n’est malheureusement plus ré-éditée…A lire aussi : VAMPIRES & LITTERATURE / La Bit lit’ : renouveau du genre littéraire des vampires ?
Un extrait choisi d’Entretien avec un vampire : Devenir vampireLe site officiel d’Anne Rice
Site perso en français sur Anne Rice
3 Commentaires
Pour ceux et celles qui se demanderaient ce que devient Anne Rice depuis ce coup d’éclat, on apprend grâce au site Actualitté, qu’à 67 ans, elle vient de publier ses mémoires, Called Out of Darkness: A Spiritual Confession, "pour tenter de se forger définitivement une aura d’auteure chrétienne sérieuse".
Elle serait ainsi en pleine "rédemption"… Et aurait fait "une croix" sur les vampires.
http://www.actualitte.com/actual...
http://www.actualitte.com/actual...
A signaler aussi : la page Facebook d’Anne Rice
Dire qu’"Interview with the Vampire", est la pierre angulaire des "Vampires Chronicles" est un peu exagéré. En effet, le personnage favori d’Anne Rice, n’est pas Louis, mais Lestat (auquel elle consacre tout de même 4 ouvrages dans la série qui culmine avec "Memnoch the Devil"), ce qui explique pourquoi elle était contre le fait que Cruise s’empare du vampire (plutôt que Pitt qui sait?).
De plus, on ne comprend Louis qu’en Lisant "Lestat the Vampire". En effet on y découvre Armand (second vampire français) qui est à l’origine de la recherche constante de Lestat vers Le Créateur (le sien de créateur s’étant "suicidé" après avoir créé Lestat) qu’il finit par rencontrer (et son contraire) dans "Memnoch the Devil" (il boit même son sang). Lestat agit par défi et joue les tentateurs pour Louis qui croît encore au bien et au mal et Lestat prend un malin plaisir à en jouer.
Enfin comparer Meyer et Rice… C’est comme comparer Rowling et Pratchett… Ne mélangeons pas les torchons et les serviettes…
P.S.1 S’il n’y a "aucune scène sexuelle explicite" dans le roman, c’est tout simplement parce que les vampires ne peuvent plus avoir de rapports à partir du moment où ils le deviennent. Le seul des romans des "Vampires Chronicles" où il y en a est "The Tale of The Body Thief". Par contre il est vrai que pour Rice, le sexe (on le retrouve omniprésent dans la série des "Mayfair Witches" et il devient son sujet favori quand elle prend le nom de plume A.N. Roquelaure) n’a pas d’orientation, seul le désir conte.
P.S.2 Des statues, ils n’en ont pas que la "beauté", ils le deviennent au fur et à mesure de leur transformation. En effet, plus un vampire (selon Rice) "vit" (vu qu’il ne vieillit pas), plus il se rapproche d’un "monstre", "dieu", "super héros", indestructible si ce n’est de l’intérieur…
j’adore trop cette saga!! ce "entretien avec un vampire" nest pas mon préféré ms je trouve qd mm quil est bien et ils auraient dû continuer les adaptations car le film est vraiment génial!<3