« Je me suis arrêtée sous un palmier pour essayer de repérer le buffet, je voyais tous ces connards déambuler avec des verres pleins, il faisait une chaleur orageuse, je me sentais énervé. Les femmes lançaient des rires aigus et les types transpiraient sous le soleil, ils se tenaient par petits groupes colorés et discutaient et chacun voulait s’en tirer le mieux possible, ils semblaient tous prêt à baiser et chaque regard brillait du même désir secret, du même besoin tragique, du style oh regardez moi, écoutez-moi, aimez-moi, je vous en prie me laissez pas tout seul… En tant qu’écrivain, je suis heureux de vivre une époque où la plupart des gens sont cinglés, torturés par la solitude et obsédés par leur forme physique. Ca me permet de travailler tranquillement mon style. »
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