L’évolution en chiffres des romans publiés à la rentrée littéraire : la folie des grandeurs

C’est fou!

L’an dernier, beaucoup tiraient le signal d’alarme et la réponse des éditeurs fut de sortir 20 romans supplémentaires! On marche sur la tête!

En attendant, je fais parti des milliers de personne qui publient à compte d’auteur, ceux que Télérama traite de "grands-mères qui racontent leur vie."

J’ai écris mon premier roman uniquement pour séduire une fille… Elle aimait bien ce que j’écrivais, mais elle ne m’aimait pas, alors elle m’a dit "non".
Je me suis pris au jeu et j’ai écrit un second livre. J’ai vu une annonce d’un éditeur qui recherchait des "nouveaux auteurs". Je leur ai envoyé mon manuscrit, j’ai un peu tiqué lorsqu’ils m’ont demandé un chèque (qu’ils attendent encore) et 6 mois après, j’avais "mon" livre. La suite est facile a deviner: personne n’a parlé de mon livre, quant aux ventes… J’ai quand même eu un prix.

J’ai envoyé le manuscrit de mon troisième livre à une bonne vingtaine d’éditeurs et j’ai essuyé autant de refus. Je l’ai fait publier au Manuscrit.
Avantage: ça ne coûte rien.
Inconvénient: ça ne rapporte rien.

Depuis, j’écris de manière aléatoire. Quelques clics et mon manuscrit devient un livre.

C’est sûr que j’aimerais bien gagner ma vie avec mes livres, devenir célèbre, etc. Mais en parallèle, j’ai un job "normal" qui me permet de bien vivre et même d’être passé une fois à la télé! Donc, je ne suis obsédé par le fait de trouver un éditeur.

En attendant, voici où trouver mes derniers livres:
http://www.lulu.com/joouaknine/