La promesse de l’aube, roman emblématique de Romain Gary, au titre poétique, paru en 1960 et adapté au cinéma par Jules Dassin en 1971, consacre sa renommée après le Goncourt obtenu pour « Les racines du ciel » (intégré à l’anthologie « Légendes du je », regroupant ses œuvres et celles de de son fils Alexandre Diego Gar « S. ou l’espérance de vie » y).
C’est aussi un roman clé pour comprendre toute son œuvre où l’inspiration de sa mère est omniprésente (en particulier son autre grand succès « La vie devant soi » et son personnage de « Madame Rosa »). Car avant d’être un roman autobiographique (qui tient d’ailleurs plus de l’autofiction, au regard de sa large part d’invention), La promesse de l’aube est surtout un vibrant portrait et hommage à sa mère, véritable héroïne de cet autoportrait réinventé. On aurait d’ailleurs pu le sous-titrer « La gloire de ma mère » ! Une femme incroyable de ténacité, d’orgueil et de panache qui dessine en ombre chinoise le portrait de l’homme(-enfant) qu’est devenu Romain Gary. De sa vocation d’écrivain à sa carrière militaire…
Suivant un ordre relativement chronologique (avec quelques approximations temporelles et allers-retours), lancé par un flash-back (depuis une plage aux allures de fin du monde « Big Sur », alors qu’il se trouve en réalité au Mexique avec sa compagne d’alors, Leslie Blanch), Romain Gary se remémore sa vie : son enfance surtout, en Russie puis en Pologne, son émigration en France, à Nice puis ses années d’étudiant en droit avant de s’engager dans l’armée aérienne et se transformer en héros de la nation. Mais en se faisant le sujet de ce roman de formation c’est surtout de sa mère qu’il nous parle, celle qui l’a fait devenir l’homme qu’il est. Le rôle crucial et déterminant qu’elle a joué dans sa destinée. Il explore leur relation fusionnelle aussi galvanisante qu’étouffante, merveilleuse que pesante, chaleureuse qu’éprouvante. Elle le propulse et l’empêche. De tous ces paradoxes, Gary tire son superbe titre métaphorique : « La promesse de l’aube » qui symbolise parfaitement les deux facettes de cet amour maternel débordant qu’il a reçu. Il l’explicite dans ce célèbre passage du roman : « Avec l’amour maternel, la vie vous fait à l’aube une promesse qu’elle ne tient jamais. On est obligé ensuite de manger froid jusqu’à la fin de ses jours. Après cela, chaque fois qu’une femme vous serre sur son cœur, ce ne sont plus que des condoléances. On revient toujours gueuler sur la tombe de sa mère comme un chien abandonné. Jamais plus, jamais plus, jamais plus. » ou encore : « Il n’est pas bon d’être tellement aimé, si jeune, si tôt. Ca vous donne de mauvaises habitudes. On croit que c’est arrivé. On croit que ça existe ailleurs, que ça peut se retrouver. On compte là-dessus. On regarde, on espère, on attend. (…) Si ma mère avait eu un amant, je n’aurais pas passé ma vie à mourir de soif auprès de chaque fontaine. »
Et pourtant malgré ces réserves, on sent à travers ces pages que l’amour de sa mère est tout ce qui l’a porté jusqu’à l’âge d’homme. Car très jeune, elle nourrit de grandes ambitions pour ce fils qui est toute sa raison de vivre. Il nous raconte ainsi avec force détails truculents comment cette incroyable femme a forgé l’avenir de son fils, comment ils ont conjugué leurs efforts pour d’abord lui trouver une vocation puis lui assurer une grande carrière. Gary raconte, avec humour, leurs différentes stratégies comme la recherche d’un pseudo (une de ses marques de fabrique !). Avant même toute création, il passait en effet des heures à calligraphier toute sorte de noms grandiloquents à l’encre rouge dans un cahier spécial. « L’ennui avec un pseudonyme c’est qu’il ne peut jamais exprimer tout ce que vous sentez en vous J’en arrivais presque à conclure qu’un pseudonyme ne suffisait pas, comme moyen d’expression littéraire, et qu’il fallait encore écrire des livres. »
On rit encore des dialogues avec sa mère qui le conseille… à sa façon :
– « Roland de Chantecler, Romain de Mysore…
– Il vaut peut-être mieux prendre un nom sans particule, s’il y a encore une révolution, disait ma mère. »
Vrai ou faux, sa carrière d’écrivain n’aura finalement été qu’un pis-aller après avoir dû successivement abandonner, pour incompétence notable, les domaines de la danse, de la musique, de la peinture ou encore de tennisman… « J’étais pour ma part décidé à faire tout ce qui était en mon pouvoir pour qu’elle devienne, par mon truchement, une artiste célèbre et acclamée et, après avoir longuement, hésité entre la peinture, la scène, le chant et la danse, je devais un jour opter pour la littérature, qui me paraissait le dernier refuge, sur cette terre, de tous ceux qui ne savent pas où se fourrer. »
Mais ce n’est pas tout, sa mère qui vénère la France qu’elle lui conte « comme Le chat botté », un « conte de nourrice » lui prédit aussi :
« Tu seras Ambassadeur de France, c’est ta mère qui te le dit.
Tout de même il y a une chose qui m’intrigue un peu. Pourquoi ne m’avait-elle pas fait Président de la république, pendant qu’elle y était ? »
La mère et le fils plus soudés que jamais affrontent ainsi les épreuves, les difficultés matérielles. Cette solidarité extrême donne lieu à de nombreux passages émouvants (peut-être un peu « pathos » parfois…) sur les sacrifices de la mère et le désespoir de son fils de ne pouvoir l’aider : Il ne nous restait que très peu d’argent et l’idée de ce qui allait arriver lorsqu’il n’en resterait plus du tout me rendait malade d’angoisse. La nuit venue, nous faisions l’un et l’autre semblant de dormir, mais je voyais pendant longtemps la pointe rouge de sa cigarette bouger dans le noir. Je la suivais du regard avec un désespoir affreux, aussi impuissant qu’un scarabée renversé. »
La scène du bifteck compte aussi parmi les épisodes poignants du récit. Toutes ces privations marqueront profondément le petit garçon et l’adulte comme il l’explique : « Un intolérable sentiment de privation, de dévirilisation, presque d’infirmité s’empara de moi ; au fur et à mesure que je grandissais, ma frustration d’enfant et ma confuse aspiration, loin de s’estomper, grandissaient avec moi et se transformaient peu à peu en un besoin que ni femme ni art ne devaient plus jamais suffire à apaiser. (…) « Je suis convaincu que les frustrations éprouvées dans l’enfance laissent une marque profonde et indélébile et ne peuvent plus jamais être compensées (…) » »
« Elle aimait les jolies histoires, ma mère. Je lui en ai raconté beaucoup. »
Un incroyable portrait de mère… et de femme
C’est sans doute le personnage (et le terme prend ici tout son poids) de sa mère qui fascine le plus dans ce roman. Une femme de trempe, de caractère, d’une force et d’une ténacité hors norme qui lui infuse toute son énergie et sa foi inébranlable.
Actrice dramatique dans sa jeunesse comme elle aime à le rappeler, avec une certaine emphase, elle endosse en effet tous les rôles auprès de son fils : tour à tour capitaine, amiral de leur frêle radeau, coach infatigable malgré la maladie qui la rattrape, mama juive dévouée, business-woman (elle exerce 1001 petits jobs, multiplie les combines et réussit parfois de beaux coups) qui n’a pas froid aux yeux ! A la façon du père de « La vie est belle », elle réinvente le monde pour son fils, en lui donnant de belles couleurs même quand il est plus hostile que jamais. Comme l’illustre la belle scène où ils dansent ensemble le tango dans l’appartement qui vient d’être vidé par les huissiers.
Car sa mère est avant tout une grande rêveuse, capable de rendre romanesque n’importe quelle situation et de la renverser. Elle rêve pour deux et son exaltation est contagieuse !
Tout du long, Gary fait aussi rire le lecteur, en tournant avec une tendre dérision ses excès et son goût pour le mélo. Ses conseils de séduction et ses leçons pour en faire « un homme du monde » valent à ce titre le détour comme lever « les yeux vers la lumière » conseil qu’il met en application pour séduire son premier amour, Valentine, à ses dépens… : « Je restai là, les yeux levés vers le soleil, jusqu’à ce que mon visage ruisselât de larmes, mais la cruelle (…) continua de jouer avec sa balle, sans paraître le moins du monde intéressée. », ou encore : « Rappelles-toi avant d’offrir quelque chose qui se porte, de bien regarder la couleur de ses cheveux et de ses yeux. Les petits objets comme les broches, les bagues, les boucles d’oreilles, assortis-les à la couleur des yeux et les robes, les manteaux et les écharpes à la couleur des cheveux. Les femmes qui ont les yeux et les cheveux de la même couleur sont plus faciles à habiller et coûtent donc moins cher. »
Mais ce qui frappe plus particulièrement c’est sa fierté indéboulonnable et son sens de l’honneur allant jusqu’à asséner à son fils qui a manqué de courage : « La prochaine fois qu’on insulte ta mère devant toi, la prochaine fois, je veux qu’on te ramène à la maison sur des brancards. Tu comprends ? (…) Je veux qu’on te ramène en sang. »
L’idolâtrie de la France… et les désillusions
Parmi les valeurs transmises par sa mère, l’amour, « l’adoration naïve » même de la France figure en tête. Ce qui fera plus tard dire à l’écrivain : « Pas une seule goutte de sang français ne coule dans mes veines, seule la France coule en moi ». Elle s’emploie à lui raconter ce pays comme un eldorado enchanté avant d’y émigrer. A Vilno, elle n’hésitera pas d’ailleurs à se proclamer représentante du grand couturier de l’époque (Jean Poiret) pour faire prospérer son commerce de chapeaux ! Pour réconforter sa mère dans les moments difficiles, Gary rapporte aussi : « Je revenais ensuite à la maison, le cœur gros, et j’apprenais encore une fable de La Fontaine : c’était tout ce que je pouvais faire pour elle. »
Ce culte de la France sera quelque peu entaché en particulier lors de sa formation militaire où il essuiera une cuisante humiliation liée à sa naturalisation. « Il m’apparut enfin que les français n’étaient pas d’une race à part, qu’ils ne m’étaient pas supérieurs, qu’ils pouvaient, eux-aussi, être bêtes et ridicules – bref, que nous étions frères, incontestablement. Je compris enfin que la France était faite de mille visages, qu’il y en avait de beaux et de laids, de nobles et de hideux, et que je devais choisir celui qui me paraissait le plus ressemblant. (…) Je pris parti, choisis mes allégeances, mes fidélités, ne me laissai plus aveugler par le drapeau mais cherchai à reconnaître le visage de celui qui le portait. »
Héros de la nation : se battre pour la France
La dernière partie du roman, plus noire (et moins intéressante), porte sur son expérience de la guerre et de la résistance : « (…) j’avais été élevé par une femme et entouré de tendresse féminine, je n’étais donc pas capable de haine soutenue, et il me manquait donc l’essentiel pour comprendre Hitler. » On peut d’ailleurs trouver étonnant que ce soit malgré tout vers une carrière militaire qu’il se soit dirigé et à laquelle il trouve a priori une certaine satisfaction et épanouissement : « Je pus tout de même lâcher mes bombes sur l’objectif avec la satisfaction de quelqu’un qui fait une bonne action ». Il raconte aussi la mort, l’agonie de l’héroïsme silencieux et tragique de ces années d’escadrille.
Il explique ailleurs, avec une sorte de cynisme étrange : « Certes, il m’est arrivé de tuer des hommes, pour obéir à la convention unanime et sacrée du moment, mais ce fut toujours sans entrain, sans une véritable inspiration ».
« Mais enfin, la véritable tragédie de Faust, ce n’est pas qu’il ait vendu son âme au diable. La véritable tragédie, c’est qu’il n’y a pas de diable pour acheter votre âme. »
Le spectre de la mort, du désespoir et du suicide
Dans ces pages, on trouve plusieurs allusions à la mort et plus particulièrement au désespoir et au suicide (la scène du colonel rédigeant sa correspondance). Mais toujours en prenant le contrepied, ainsi il se défend, à plusieurs reprises, de toute tentation au désespoir, porté par l’immense optimisme de sa mère qui vit en lui : « Cependant j’étais loin d’être désespéré. Je ne le suis même pas devenu aujourd’hui. Je me donne seulement des airs Le plus grand effort de ma vie a toujours été de parvenir à désespérer complètement, il n’y a rien à faire. Il y a toujours quelque chose en moi qui continue à sourire. », « Quelque chose de son courage était passé en moi et y est resté pour toujours. Aujourd’hui encore sa volonté et son courage continuent à m’habiter, me rendant la vie bien difficile, me défendant de désespérer. » ou encore « car dans mes désespoirs, toujours aussi rageurs que passagers, je me tourne contre l’extérieur et non contre moi-même, et j’avoue que loin de me couper l’oreille comme van gogh, c’est aux oreilles des autres que je songerais plutôt à mes bons moments. » On ne peut s’empêcher de mettre en parallèle ses mots et sa destinée tragique (suicidé à l’âge de 66 ans).
« Les dieux avaient oublié de me couper le cordon ombilical. »
Un roman psychologique
Souvent étudiée en psychanalyse, l’œuvre de Romain Gary contient d’ailleurs explicitement des références freudiennes. Il raille notamment ses théories, en particulier le célèbre complexe d’Œdipe en expliquant qu’il n’a jamais connu pour sa mère que des sentiments platoniques et affectueux : « Je laisse donc volontiers aux charlatans et aux détraqués qui nous commandent dans tant de domaines le soin d’expliquer mon sentiment pour ma mère par quelque enflure pathologique : étant donné ce que la liberté, la fraternité et les plus nobles inspirations de l’homme sont entre leurs mains, je ne vois pas pourquoi la simplicité de l’amour filial ne se déformerait pas dans leurs cervelles malades du reste. » Il analyse aussi la complexité de la relation qui le lie à sa mère, qu’il résume sous le signe de la promesse. Promesse de la mère aux fils (un avenir brillant et radieux, des exploits, des succès, l’amour inconditionnel…) à laquelle répond tacitement la promesse du fils à la mère, celle de ne pas la décevoir et de répondre à ses espoirs aussi fous soient-ils.
En filigrane c’est la question de la dette maternelle qui se pose : est-on redevable à nos parents de leurs sacrifices qu’ils ont fait pour nous élever, et dans quelle mesure ?
Une dette sur « son amour envahissant », cet « accablant poids de sa tendresse » : « Je voulais lui crier que c’était sa dernière chance, qu’elle avait besoin d’un homme à ses côtés, que je ne pouvais être cet homme parce que tôt ou tard, je partirais, la laissant seule. Je voulais lui dire surtout qu’il n’y avait rien que mon amour ne put accomplir pour elle, sauf une chose, sauf renoncer à ma vie d’homme, à mon droit d’en disposer comme je l’entendrais. » Une dette qui pourrait bien l’empêcher de grandir comme il évoque souvent l’enfant qui reste en lui et qu’il retrouve en Mr Zaremba le malheureux prétendant de sa mère : « (…) j’étais donc loin de soupçonner qu’il arrive aux hommes de traverser la vie, d’occuper des postes importants et de mourir sans jamais parvenir à se débarrasser de l’enfant tapi dans l’ombre, assoiffé d’attention, attendant jusqu’à la dernière ride dans une main douce qui caresserait sa tête… » Une dette qui éclipse d’ailleurs les autres femmes qui traversent fugacement l’ouvrage et restent de simples figurantes…
« Le bonheur est accessible, il suffit simplement de trouver sa vocation profonde, et de se donner à ce qu’on aime avec un abandon total de soi.«
A la recherche du chef d’œuvre…
De belles pages sont aussi dévolues à la création littéraire et plus particulièrement à cette « obsédante poursuite du chef d’œuvre immortel » qui habite tout artiste. Cet absolu impalpable proche du divin : « Il est difficile d’être un artiste, de conserver son inspiration intacte, de croire au chef d’œuvre accessible. La possession du monde, toujours recommencée, le goût de l’exploit, du style, de la perfection, le désir de parvenir au sommet et d’y demeurer à jamais, dans une sorte d’assouvissement total… » Il dépeint aussi ses années de galère à Paris alors qu’il tente de vivre de sa plume, publiant quelques nouvelles dans des revues : « Le monde s’était rétréci pour moi jusqu’à devenir une feuille de papier contre laquelle je me jetais de tout le lyrisme exaspéré de l’adolescence. », « difficile à faire dans le génie, je n’arrivais qu’à manquer de talent. Il est difficile lorsqu’on se sent le couteau sur la gorge, de chanter juste. »
Et rapporte quelques réponses d’éditeur comme celui de la NRF qui lui écrit : « Prenez une maîtresse et revenez dans dix ans » !
Avec ce roman foisonnant, l’un des plus beaux portraits de mère de la littérature, Gary parvient à émouvoir, étonner, amuser. Il nous rend terriblement vivantes toutes ces années passées aux côtés de sa mère. On lui pardonnera ainsi d’en faire parfois un peu trop ou de verser dans les « bons sentiments », emporté par son art de conteur et de l’anecdote.
Visuels d’illustrations : Roman Kacew (vrai nom de Romain Gary) au milieu des années 20, avant son arrivée à Nice et Romain Gary avec sa mère à la fin des années 30, à l’hôtel pension Mermonts qu’elle dirigeait à Nice et où il vécut son adolescence.
A lire aussi : Devenir un noyé heureux… (extrait de « La promesse de l’aube » de Romain Gary)
* Au sujet de son adaptation cinématographique, le réalisateur Eric Barbier commente : « « C’est fini » et « J’ai vécu » sont les deux phrases qui commencent et terminent un livre mélancolique, endeuillé, mais où il n’y aucune trace d’amertume, de cynisme, ou de défaitisme. On y trouve plutôt un éloge de l’espérance et de la volonté, de la tolérance, de l’héroïsme aussi. Gary n’est jamais moralisateur ou plaintif. Il distille avec un humour ravageur une vision de l’existence qui exalte ce qu’il peut y avoir de meilleur en nous, qui valorise le désir de rendre réel nos rêves et les fictions que l’on porte. »
10 Commentaires
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j’ai lu ce titre il y a trois ans maintenant, bouche à oreille…je m’en souviens toujours et avec grande tendresse.
Je viens de le terminer et j’ai la certitude qu’il restera longtemps en moi. Il y a bien entendu le thème de l’amour entre les deux protagonistes, passionnant, mais l’intérêt historique du livre est aussi réel (les périgrinations du narrateur pendant la Guerre). Le tout est d’une grande drolerie, parfois à peine crédible tant le personnage de la mère est original, et tant cette originalité explique pour partie l’incroyable destin de son fils. Un livre qu’on termine trop vite…
Oui, un excellent titre. Marrant, je l’avais lu par hasard à quelques mois de la lecture du Journal de ma mère, de Cohen.
Je suis juste désolé d’avoir dû survoler l’article, n’ayant pas beaucoup de temps.
Content de vous voir toujours aussi productif.
Je me souviens l’avoir terminé en larmes sur un banc au bord du lac, et même si j’avais déjà beaucoup aimé "Les cerfs-volants" et "Gros-Câlin", c’est depuis "La promesse de l’aube" que je voue un amour indéfectible à son auteur.. 🙂
Ho letto "La promessa dell’alba" di getto, una pagina dopo l’altra, lasciandomi trascinare dai ricordi e identificandomi nel protagonista. Era da tempo che non mi capitava. Molto bello.
j’ai commencé à m’intéresser à romain Gary cet été avec la lecture de sa vie avec jean Seberg puis avec la vie devant soi.., j’ai enchaîné avec la promesse de l’aube..je viens de le terminer et je suis complètement bouleversée… par ses oeuvres et par l’homme qui se cache derrière…il est à la fois profond, émouvant et drôle.par moment on a l’impression que ses sentiments nous appartiennent..on se reconnaît dans son oeuvre…à lire d’urgence !!!!
j’ai beaucoup aimé ce livre, mais je n’ai pas compris tout compris, pourquoi l’auteur à t-il voulu nous raconter tout cela, ou encore qu’elle est le style d’écriture et la tonalité ?
Merci de bien vouloir répondre à mes question au plus vite.
Bonjour Louise,
si tu souhaites de l’aide pour tes devoirs d’école, le mieux est de le préciser d’emblée c’est plus honnête et surtout de proposer déjà tes pistes de réflexion ou idées personnelles.
Si qqn fait le travail à ta place, tu ne vas pas vraiment progresser et c’est dommage non ?
si tu as beaucoup aimé ce livre, tu dois bien avoir une petite idée non ?
De quoi parle ce livre ou plutôt de qui ? Quelle importance tient ce sujet dans le coeur de l’auteur à ton avis ? Tu as de plus un indice de réponse dans l’introduction de cette critique…
Concernant le style d’écriture, il est plutôt intimiste avec de nombreux traits d’humour même s’il raconte des évènements parfois difficiles, comme leur pauvreté (tonalité tragicomique).
Pourquoi le vieux Nice est il évoqué dans le roman ? A t-il une importance particulière ?
Même réponse qu’à Louise ci-dessus, faites l’effort de proposer votre propre réflexion/idée avant de demander que quelqu’un d’autre fasse votre devoir à votre place… Aider oui, faire à la place non 🙂