Marion Mazauric est la très charismatique fondatrice des éditions du Diable Vauvert (créées en 2000) qui publie des auteurs aussi variés que Nicolas Rey ou James Flint en passant par Poppy Z.Brite ou Ayerdhal… Points communs de tous ces auteurs : « une littérature vivante, perméable au monde, une littérature de la fusion des genres et des registres, née dans la diversité des influences d’aujourd’hui. » Parmi les infos d’intérêt dévoilées dans cette interview, le volet sur « la politique éditoriale » retient l’attention.
Elle y annonce notamment la parution du nouveau roman de Louis Lanher qui va « surprendre » selon ses propres termes. Côté littérature étrangère, elle annonce Irvine Welsh dès 2008, mais aussi le nouveau roman de la chinoise Mian-Mian (qui avait défrayé la chronique en 2001 avec « Les bonbons chinois », Panda sex en 2007, ou l’Europe de l’Est, avec le jeune Milos Urban, déjà culte en République Tchèque.
Elle informe également de leur diversification dans les documents de société et pamphlets plus politiques (en septembre paraîtra un ouvrage d’Angela Davis sur les prisons américaines)…
Signalons également que Lola Lafon dont nous vous présentions récemment le blog, écrit actuellement son second roman, dans leur résidence d’écrivain en Camargue. Ce qui laisserait présager…
Voir l’entretien complet sur le site de la Fnac
2 Commentaires
Hélas, mille fois hélas, Marion ne parle pas dans ses futures sorties du livre culte de David Foster Wallace (Bref entretiens avec des hommes hideux), Infinte Jest, fresque burlesque de 1400 pages parue il y a quelques années aux USA. Je paierais cher pour lire le livre en VF…
hé hé le phénomène wallace est en effet un nom à retenir et à surveiller ! Tu sembles bien connaître, alors que penses tu des comparaisons (assez antagonistes les unes aux autres) faites par la presse : de Nick Hornby à Jonathan Franzen en passant par David Lynch ?
Il semble que son opus "Infinite Jest" soit en cours, avec comme titre pressenti "Plaisanterie en abîme".
Pour en revenir au Diable Vauvert, il y a quand même de très bonnes nouvelles, en particulier le retour de Mian Mian (Wei Hui aurait été encore mieux mais bon) !
PS : au plaisir de lire ta critique sur le dernier Rick Moody (« Le script ») chez l’Olivier, un auteur pas toujours simple à suivre, que tu as visiblement apprécié.