Une étude insolite vient d’être menée par deux chercheurs canadiens afin de décrypter les mystères du désir féminin. Basée sur l’analyse de plus de 15.000 romans Harlequin, tous best-sellers de collections, ils ont déterminé le profil et surtout la profession de l’homme idéal. L’écrivain compte-t-il parmi les figures faisant rêver ces dames ?
Eh bien il semble que non puisque l’étude d’Anthony Cox, du Center of Psychology and Computing et de Maryanne Fisher, psychologue à l’université St. Mary’s, intitulée The Texas Billionaire’s Pregnant Bride, nomme au palmarès des professions les plus aphrodisiaques en tête de liste le médecin (338 personnages occupent cette fonction qui symbolise l’homme qui « prend soin des autres et gagne un salaire important »), suivi de près par… le cow-boy ! (314 personnages portent bottes et chapeau !) qui incarne l’homme athlétique, physiquement sain (dans le même ordre d’idée on trouve le shériff). Ils représentent tous des reproducteurs idéaux (le critère apparemment essentiel pour une femme) tout en lui garantissant protection et sécurité (autres critères déterminants d’après l’étude).
Suivent ensuite en vrac : prince, gérant de ranch, chevalier ou encore garde du corps… Mais d’écrivain, point ! Pourtant Vincent Ravalec décrivait dans son petit essai humoristique « L’auteur », l’aura aphrodisiaque de l’homme de lettres sur la gente féminine…. Et Hank Moody le héros de Californication ne le contredira pas ! Peut-être un nouveau sillon à creuser pour les romans Harlequin qui ont ajouté il y a peu une nouvelle « profession » à leur catalogue (celle de l’incontournable vampire !) ?
Source : The Guardian
1 Commentaire
[Commentaire déplacé FB]
Qu’en pensent les françaises?