La célèbre auteur d’Entretien avec un vampire, aux 100 millions de livres vendus, même si elle ne connaît plus le succès d’autrefois, continue d’écrire (elle publie actuellement « L’heure de l’ange »), recluse dans sa somptueuse villa de Palm Springs et n’oublie pas de se tenir au courant de ce qui se publie :
Le magazine Paris Match nous fait visiter sa demeure baroque de « gentille vieille dame, triste, cloîtrée dans une villa de milliardaire sous le soleil californien » qui semble tout droit sortie de l’un de ses romans. Avec lits à baldaquin et lustres, entre palace de star et maison de retraite… où les dauphins en granit de la piscine cotoient des chérubins en (faux) marbre blanc éparpillés dans les bosquets… « C’est un endroit parfait pour écrire. Mon fils unique (également écrivain) a déménagé en Californie, il était temps de revenir ici. » a déclaré l’auteur au magazine. Après la brutale disparition de son mari, elle a quitté la Nouvelle-Orléans pour s’installer dans cette retraite dorée, dans la rue où est mort Frank Sinatra pour l’anecdote.
Entourée de dizaines de poupées de porcelaine qui rappellent son personnage de Claudia, la fillette vampire (inspirée de sa propre fille) et de bibelots kitsch hors de prix, l’auteur vêtue de noir, gravement diabétique ne sort jamais. Excepté le samedi soir, pour se rendre à la messe, nous apprend l’article. Elle donne ainsi la plupart de ses interviews par webcam dans son sous-sol, équipé d’un matériel vidéo ultra sophistiqué. Seule son amie et assistante, Sue, partage sa vie, installée dans une « guest house » au bout du jardin.
Depuis quelques temps, elle a abandonné ses sagas de créatures assoiffées de sang pour se tourner vers les forces du bien. Désormais Anne Rice s’intéresse aux anges auxquels elle croit se revendiquant comme catholique. Quant aux démons, elle dit : « Je ne comprends pas leur psychologie. Ils doivent savoir qu’ils sont perdus, qu’ils ne gagneront pas contre le bien ! Comment peuvent-ils vivre sans Dieu ? »
Elle trouve « excitant et effrayant » d’écrire sur des héros positifs. « On a souvent des échos qui montrent que Dieu a des émotions, tout comme les anges. Je me demande s’ils pleurent », a-t-elle confié au magazine.
Toujours aussi passionnée par ses sujets mystiques, elle dévore « biographies et récits historiques sur le Moyen Age ou Louis XIV » et regarde au moins deux films par jour. Elle s’intéresse aussi à la nouvelle génération et a notamment lu la fameuse saga « Twilight » qu’elle commente : « C’est une vieille recette : une jeune femme tombe amoureuse d’un homme mystérieux et plus âgé qui l’initie et la protège. “Jane Eyre” et “Les hauts de Hurlevent” fonctionnaient déjà sur ce schéma ». A l’évocation du best-seller « Da Vinci Code » de Dan Brown, elle s’amuse : « J’ai trouvé ça hilarant ! J’ai fait des recherches sur l’Opus Dei, Brown est malin, il a mélangé plein de théories. Pour écrire ce livre il faut être capable de mentir sur tout ! »
1 Commentaire
Merci pour cet intéressant article sur l’auteure dont les ouvrages (vampiriques) m’ont tant plu!