Après le cadre sup’, l’infirmier, la policière et le collégien (MAJ : fonctionnaire de la fonction publique en 2010), verra-t-on bientôt une caissière rejoindre, dans les rayons des librairies, les premiers « blooks » (blog-book) français publiés ? Repérée à la une du site OverBlog (également hébergeur de Brad-Pitt Deuchfal récemment édité), une blogueuse de 28 ans crée le buzz, sur son blog Caissière no future, depuis avril 2007 en racontant les petites anecdotes qui peuplent son quotidien d' »hôtesse de caisse » : entre client impoli, colérique, mesquin ou carrément crade ! Le supermarché est en effet un terrain romanesque de premier choix avec des personnages croustillants. Le cinéma s’est d’ailleurs à multiples reprises approprié son esthétique très pop (« Cashback » de Sean Ellis extrapolation de son excellent court-métrage sur l’ennui et le fantasme des petites mains des grandes surfaces, le mitigé « The good girl » avec Jenifer Aniston dans le rôle d’une caissière qui rêve d’un autre avenir en illustration ci-contre, ou encore l’hilarant « Riens du tout » de Klapisch sur les coulisses d’un grand magasin en pleine modernisation…). Bref le décor est en effet prometteur d’autant que l’on connaît encore mal son envers et sa réalité vue du côté de ses « acteurs » qui nous supportent avec un sourire… parfois crispé…
Cette jeune diplômée, pur produit de la « génération no future » comme elle y fait allusion ironiquement dans le titre de son blog, a choisi d’aller à contre-courant de la dénonciation de sa condition et de son déclassement volontaire qui peut surprendre (qu’elle explique dans une interview d’Over-blog : « J’ai commencé par un petit temps partiel dans une grande surface quand j’ai débuté mes études universitaires. À la fin de mes études, j’ai gardé mon job et j’ai effectué différents stages (dans le milieu du livre : librairie et maison d’édition) qui n’ont hélas pas abouti à un emploi. Plus le temps a passé et plus j’ai augmenté mes heures de travail comme hôtesse de caisse. Je n’ai pour autant jamais arrêté mes démarches de recherche de travail, mais il est vrai qu’au bout d’un certain temps, on se laisse aussi porter par ses habitudes et le temps passe vite. »
Elle prend au contraire le parti d’une approche positive de son travail, pourtant ingrat (elle sait qu’elle n’a aucune perspective d’évolution), pour lequel elle semble nourrir une certaine affection, se qualifiant avec humour de « maître-jedi de caisse », et tente de combattre les idées reçues. Résultat : un lectorat fidèle et curieux s’est rapidement constitué et lui donne des idées d’édition : « Depuis le temps que je parle des histoires qui se passent à mon boulot, on m’a souvent dit que ça vaudrait le coup d’en faire un bouquin. Il faut dire que niveau anecdotes, chaque journée de caisse apporte son lot de nouveautés, le jour suivant étant presque toujours une nouvelle aventure.« . Et d’ajouter : « Ce serait un bel aboutissement pour une caissière de province… »
Un sujet et une matière première en or traités dans un style très oral qui tient -pour l’instant- plus du témoignage.
Extrait d’un billet : Contrôle d’identité, papiers s’il-vous-plaît!
Alors qu’une collègue venait de passer une chaîne hifi, le client tend son chèque pour payer son article. L’achat frôlant les 150€, ma collègue lui dit :
– Je vous demanderai une pièce d’identité.
– Pourquoi ? J’ai de l’argent sur mon compte.
– Ce n’est pas ça monsieur, pour tout règlement par chèque nous demandons une pièce d’identité.
La femme du client sort sa carte de son sac. L’homme la retient.
– Je ne vois pas pourquoi je devrai vous donner ma carte. Vous êtes flic ?
– C’est le règlement monsieur.
– M’est égal. Je vous donnerai pas ma carte.
– Dans ce cas, je suis obligée de refuser votre chèque. Avez-vous un autre moyen de paiement ?
Notez au passage comment il faut se débrouiller pour essayer de calmer le jeu… même si le client s’excite derrière la caisse.
– Sûrement pas !
Et là, le gars s’énerve. Sa femme paraît bien gênée et n’ose pas ouvrir la bouche. Je vous passerai les noms d’oiseaux qui sont sortis de la bouche du client. Ceci dit, la caissière n’en démord pas et refuse de prendre le chèque.
Malgré sa hargne, le gars n’arrive pas à se faire respecter… Ouh ! La vilaine caissière qui applique les ordres de la direction et qui ne se plie pas à la volonté du client-roi…
Pour finir, fou de rage, le client prend dans ses bras le carton de la chaîne (d’une taille assez imposante), le soulève à la hauteur de sa tête et le balance en direction de l’hôtesse. Celle-ci n’a que le temps de l’éviter !
Le client s’en va, content de son acte de rébellion. Sa femme le suit, toujours sans rien dire…
Au final, l’homme aura fait un scandale pour une pièce d’identité, il aura insulté l’employé, cassé du matériel et il sera reparti sans être inquiété un seul instant par la sécurité…
Hôtesse de caisse, un métier à risque.
Autre extrait qui vous rappellera peut-être un certain « 99F » de Frédéric Beigbeder vu du côté caisse… :
Bip
– Ça vous fera 9,99€. S’il vous plait.
Le client tend un billet de 10.
L’hôtesse de caisse lui rend un centime (une magnifique pièce cuivrée, où les inscriptions commencent à disparaître, ternie par le passage entre plusieurs mains de clients avides).
Qui a eu la grande idée de faire des prix aussi peu pratique ? Qui a un jour cru que les gens achèteraient plus parce que ce n’est pas 10€ mais « seulement » 9,99€…
Il faut croire que de grands penseurs se sont penchés sur la question et qu’une idée de génie leur aura traversé l’esprit.
– Et si l’on faisait baisser le prix de 1 centime et qu’on arrivait ainsi à un prix dont on aurait l’impression qu’il y aurait une différence de 10€ (Euro ou toute autre monnaie… ça marche dans tous les pays du monde en plus)? Les gens croiraient faire de bonnes affaires et dépenseraient plus d’argent car ils achèteraient plus ! C’est pas une bonne idée ça les gars ?
Applaudissement général – congratulations entre les différents professionnels de marketing présents dans la salle de réflexion ce jour là. 😉
Si je comprends parfaitement la démarche théorique de mettre un prix à 9,99 au lieu de 10€ et l’impact visuel dans une allée où les prix défilent, dans la pratique, les gens ne sont pas dupes (une grande majorité en tout cas) et ça agace plus ou moins les clients au moment de payer.
– 19,99€ ? Vous pouvez pas dire 20 ? Ben non, justement, on ne peut pas dire 20 puisque cela fait partie de notre travail de donner le montant exact à payer.
– Gardez la monnaie.
Votre majesté est trop bonne… J’ai toujours trouvé cette phrase un peu idiote car il est interdit à l’employé de garder tout pourboire que le client peut donner. Tout argent qui transite en caisse doit être remis dans le caisson et comptabilisé pour le magasin.
En fait, si un client laisse de la monnaie ou un pourboire, ça va directement dans les caisses du magasin et pas dans la poche de la caissière.
– Pfff, ce serait pas plus pratique de faire des prix ronds ?
Pour ça, il faudrait demander à ceux qui font les prix si ils ne pourraient pas harmoniser les étiquettes mais l’hôtesse de caisse ne va pas changer les prix par un simple claquement de doigt…
– Ah j’en ai marre de ces petites pièces dans mon porte-monnaie. C’est de la mitraille qui sert à rien en plus !
À qui le dites-vous ! Nous aussi on en a parfois marre de tout ces tas de pièces cuivrées (souvent bien sales en plus!) qu’on récupère dans une journée et qu’il faut compter quand on termine notre travail…
Mais n’oubliez pas une chose, si il vous manque 1 centime pour payer un article, vous ne pourrez pas l’acheter…
Voir le blog de la Caissière no future
Mise à jour 10 mars 2008 : La blogueuse a annoncé la publication de son ouvrage aux éditions Stock en juin 2008 (voir notre interview, juin 2008) : « Un rêve se concrétise pour moi aujourd’hui, moi qui depuis mon adolescence me disais, « Ha! Si jamais un jour j’écrivais un livre… » Tout ceci n’était qu’un doux rêve, tout ceci n’était qu’une vague idée. J’ai bien évidemment, comme beaucoup d’autres, essayé de me lancer dans l’aventure du roman, de trouver une idée captivante, mais écrire un roman de fiction est loin d’être aisé. Trouver l’Idée qui fera tenir en haleine le lecteur est un grand défi. Les années ont passé, les études, le boulot, la vie de famille, les aléas divers que l’on connaît tous… Et puis ce blog. Travail d’écriture, recherches incessantes de nouvelles idées, envie de partager quelque chose. Loin de moi l’idée au départ de transposer ces textes sur papier, le blog était une belle aventure, un bon moyen aussi pour moi de m’obliger à écrire régulièrement et essayer de faire passer mon message tout en gardant la pointe d’humour nécessaire car sourire de nos (més)aventures est un bon exutoire et permet de relativiser sur beaucoup d’autres choses. C’est fait ! J’ai signé un contrat avec une maison d’édition et le travail de réécriture est en route. Bien sûr, les textes publiés sur ce blog sont et seront retravaillés afin d’atteindre, je l’espère, une meilleure qualité de lecture. Les Tribulations d’une caissière sortira en juin aux éditions Stock.
Je suis très fière de vous l’annoncer et j’espère très sincèrement que ce livre vous plaira. Il aura le même ton léger que ce blog, je ne souhaitais pas qu’il devienne un tract social ou une critique acerbe. Mon but était et restera : réhumaniser un peu ces hauts lieux de consommation où produits, employés et clients finissent par être tous formatés. Le fait de raconter des petits moments que nous vivons à nos caisses est un moyen comme un autre de quitter la transparence que nous avons trop souvent. »
17 Commentaires
Passer au formulaire de commentaire
Alexandra,
juste parce que les pompages me font gerber, je tiens quand même à t’informer que Cashback de Sean Ellis (que tu mentionnes dans l’intro de ton papier) est un monstrueux pompage d’un écrivain américain très inventif, peut-être le plus créatifs d’entre eux. Cashback de Sean Ellis est une idée volée à Nicholson Baker et son drôlissime "Point d’orgue". Et en plus le film est raté. La totale quoi.
Quel intérêt de publier ceci en livre?
Langage oral, sans inventivité, aucune recherche.
les 2 extraits ne présentent aucune originalité de situation et la réflexion de la narratrice/caissière vaut tout au plus 2 balles, ce qui, il est vrai, fait quand même un peu plus qu’un centime !
OK pour un blog, KO pour un livre…
D’abord merci pour cette fort sympathique présentation.
C’est rigolo, il y a un tas de films que je veux voir maintenant ^^
@ monsterjack : je suis sûr que tu es ravi de ton jeu de mots tout en subtilité.
Half a person, je sens un amateur pointu de littérature US (ceci dit sans ironie puisque sur les blogs il faut préciser maintenant si on est sérieux si on déconne mdr et autre lolerie). N’hésite pas faire tourner de temps à autre des bonnes références, la patrie des lecteurs t’en sera éternellement reconnaissante (je cours acheter Point d’orgue)
Merci Miss pour ta réaction à ce petit article (je vois que tu es rodée aux « clients mécontents » 🙂
Je pense que ce que Monster Jack a voulu dire c’est qu’effectivement aujourd’hui ton texte reste assez factuel, ce qui est le but d’un blog me diras tu. Pour une édition, tu as sans doute déjà pensé à le retravailler, je suppose. Tu as un certain talent pour camper les situations et les dialogues et indéniablement une matière riche à exploiter alors bonne chance pour la suite et tiens-nous au courant !
Il y aurait aussi sans doute des choses à dire sur les vigiles dans les supermarchés. J’avoue avoir vécu une anecdote assez traumatisante avec l’un d’entre eux.
En deux mots j’ai été accusée (d’intention) de vol de façon tout à fait arbitraire (je n’avais absolument rien volé et aucune intention) et obligée de répondre à un interrogatoire d’intimidation type KGB dans un petit cagibi (totalement isolé) par deux gros malabars (ça fait bien flipper ! je me suis ensuite demandée s’ils avaient un quota à remplir ou ce genre de choses… ?)
Merci Half de cette précision, je ne connaissais pas du tout ce livre, j’ai donc cherché quelques critiques sur Google mais j’ai l’impression que le thème est quand même bien différent si ce n’est le fantasme de déshabiller les femmes. Il n’est pas question de supermarché dans « Point d’orgue » si ?
Je n’ai pas vu le film pour ma part, j’avais seulement vu le court-métrage que j’avais adoré dans un festival (les lutin je pense) avec la superbe sonate au clair de lune en bande son.
Ce qui m’avait le plus intéressé , c’était surtout la peinture de l’ennui mortel dans ces univers artificiels et automatisés, où le rêve est le seul échappatoire…, pas forcément le côté fantasme sexuel en fait…
Alexandra, peu importe où se situe la scène, dès lors que l’action est la même. Dans le "Point d’orgue" de Nicholson Baker, les scènes de déshabillage ont lieu un peu partout.
Bon je résume vite fait, c’est un type qui découvre par hasard un moyen d’arrêter le temps, tout autour de lui s’arrête, les bagnoles, les gens, tout, mais lui il peut encore se déplacer normalement là-dedans (il appelle cet espace "l’enclos").
Alors il en profite pour assouvir quelques fantasmes sexuels, ça va très crescendo. Pour commencer, dans une bibliothèque, il stoppe le temps, écrit le mot "bite" sur la page d’un livre qu’une fille lisait, il rallume le temps, la fille voit le mot bite, il éteint à nouveau le temps, puis il efface le mot "bite", il rallume le temps et observe sa réaction.
Ensuite, il déshabille les gens dans les lieux publics, il les rhabille, parfois il rallume le temps alors qu’ils sont encore à poil.
Un jour alors qu’il suit une sublime nana sur le freeway à L.A., il arrête le temps, il lui pique la cassette qu’elle écoute, il l’efface en enregistrant par-dessus, des trucs dégueulasses de cul bien hard, puis il remet la cassette dans l’autoradio (mais il flippe parce qu’il se demande ce que ça fait de rallumer le temps à pleine vitesse sur le freeway), bref, il le fait en flippant, les voitures reprennent leur allure, peinard, sans danger, il suit la fille qui écoute maintenant les saloperies qu’il a enregistrées (pendant une journée quand même, ben oui, il fait ça bien, il s’applique l’animal), et soudain, merde, il voit la K7 qui s’envole en travers de la 6 voies, la fille l’a balancée.
Et ça continue comme ça sur des pages et des pages, je ne parle même pas du coup de la tondeuse. Eh eh. Bref, c’est du grand Nicholson Baker, bourré d’idées dans tous les sens.
Voilà voilà.
(message codé)
Half a person, tu ne voudrais pas réitérer l’expérience bakerienne sur le site de Colère Divine (les décodeurs comprendront)? Je parle de la première expérience, celle de la bibliothèque. Un peu de poésie ne nuit pas à la vie des blogs.
Heu, ouais, en même temps, l’idée d’arrêter le temps pour déshabiller les gens, n’est pas trés originale, je fantasmais déjà là-dessus quand j’avais 12 ans et j’avais pas lu Baker. J’allais même plus loin en me disant que si le temps était arrêté, alors tout était rigide et figé dans l’espace, les corps, les vêtments, même les particules dans l’air… mais c’est un autre débat…
ça se retrouve dans plein d’autres trucs.
Par ailleurs, le film cashback est plutôt réussi, en fait. Et pour info, c’est pas du Fantastique, tout ceci est symbolique, hein…
Un quintal et demi, je suis interdit là-bas, chez l’idiote, mais je viens de laisser un post à l’instant, sous une autre adresse ip, avec un autre pseudo (vauxhall and i).
Elle n’a aucune générosité cette meuf, mais moi je suis généreux, je vais louer une pelleteuse et déverser des litres et des litres de larves sur sa gueule. Je sais pas quand.
Moi j’ai toujours rêvé de sortir avec une caissière de Monoprix. je ne sais plus si cette marque existe toujours mais dans mon enfance les caissières de Monoprix étaient les plus sexy.
C’est moi la fille au Prisunic
Je fais la caisse automatique
Mais tandis qu’j’encaisse tout ce blé
J’pense à mon vernis écaillé
J’pense à mes bas qui sont usés
Comme ma vie qu’est triste à pleurer
Mon truc c’etait contact humain
Dire des points d’vue, serrer des mains
C’est toujours la même musique
Sur mon piano à fric
Avec mes doigts mécaniques
J’enregistre, j’enregistre
En attendant, j’encaisse,
C’est fou ce que j’encaisse
J’encaisse
Tout en rêvant, c’est passionnant
A la vue des autres qui passent devant
Mais des fois ça m’fait mal à l’œil
Toutes ces promos qui m’font de l’œil
Comme si c’était ça mon bonheur
Comme si ils me faisaient une fleur
Ma vie, si j’pouvais m’la payer
La caisse, je l’aurais forcée,
je l’aurais forcée, je l’aurais forcée
Ouais, ouais, ouais
Sous mon ciel en néons pourris
Ca me fout le tournis, le tournis
Toutes ces cartes qui s’agitent sous mon nez
Et moi, je les rattrape jamais
Tous ces trucs que j’ai pas choisis
Rendez-moi la monnaie, merci
Sous mon ciel en néons pourris
Ca me fout le tournis
En attendant, j’encaisse
C’est fou tout ce que j’encaisse
J’encaisse
Tout en rêvant, c’est passionnant
A une vie où je s’rais dedans
Un jour c’est sûr j’leur montrerai
La tête haute je me lèverai
Et sans dire un bye-bye, sans regrets
Je partirai, oh oui je partirai
Ma vie, je vais m’la payer
Un jour c’est sûr j’en finirai
Ouais j’en finirai, j’en finirai
Ouais, ouais, ouais
Dans une vraie belle caisse qui roule
Tout en bois blanc placez moi d’vant
Un jour c’est sûr, j’leur montrerai
Les pieds devant je partirai
Mais après la messe Prisunic
Dans ma caisse maboule
Direction j’encaisse pas
C’est passionnant et ce s’rait chic
De serrer la main aux vieilles biques
Dans ma vieille caisse je reviendrai
C’est passionnant, rendez-moi la monnaie
Devant ma caisse, fini d’payer
C’est moi l’fantôme de supermarché
C’est passionnant, c’est passionnant, c’est passionnant
Comment c’est passionnant
Comment c’est passionnant
Nan nan nan nan nan nan
Ouais…
ADRIENNE PAULY
Half a person> Il a tout piqué à Zack Morris dans Sauvez par le gong, où on le voit arrêter le temps!
(je rigole bien sur)
Sinon, miss pas touche, votre blog est sympa. Mais de là à en faire un livre…
merci de ce résumé mais (pour une fois !) suis assez d’accord avec max (léon). De plus dans le court métrage, il s’agit d’un fantasme et non d’un « pouvoir » à proprement parler. ce n’était pas vraiment le ressort essentiel du court métrage en tout cas (pour le film je ne sais pas).
Je l’ai perçu d’abord comme une peinture tragicomique de la vie d’un supermarché in vitro et de sa galerie de personnages…
J’ai retrouvé la vidéo du court métrage en question. A vous de vous faire une idée. Bon visionnage !
Cashback – Le court métrage
envoyé par yom_
Merci la fille du prisu, j’aime bien Adrienne Pauly aussi ! Le clip est chouette.
Oui Max (chaussette), je ne sais pas pourquoi mais j’ai souvent remarqué que la caissière était un fantasme masculin, un peu comme la secrétaire, l’infirmière…
Voir l’extrait dans « Le petit malheureux » de Guillaume Clémentine (roman chaudement recommandé, voir colonne de droite) qui fantasme sur sa caissière du Leader Price… C’est assez drôle même si un brin sordide…
Je suis auteur d’un blook comme il est dit ici, qui traite également de mon expérience de caissière, comme tout le monde dit.
Mais pas que.
J’ai lu le blog dont on parle ici et je pense comme les autres que retravaillés, plus proches de la réalité de l’instant, ce serait très attrayant comme lecture.
Mais il est bien difficile de passer du blog au livre sans se faire un peu malmener…
Bon courage.
Merci Mélina de cette info, n’hésite pas à nous mettre un extrait par ici de tes "anecdotes de caisse" afin d’avoir un aperçu.
A noter que la blogueuse "Caissière no futur" était l’invitée du JT de France 2 lundi dernier (7 janvier), interview d’Elise Lucet…, ainsi que sur France 3 (voir vidéo ci-dessous) et a confirmé son souhait d’écrire un livre basé sur son blog. Quel succès !
France 3 ouest – reportage Caissière no futur
Mes anecdotes de caisse sont disponibles sur mon blog depuis plus d’un an maintenant.
Je souhaite à Anna de trouver un éditeur, la route est longue et il s’agit de savoir pour qui et quoi on écrit.
des bizettes
Connaissez-vous le blog in ze caddie?
c’est une chef de rayon de supermarché qui raconte ses petites galères de surgelés, de rayon boucherie… l’envers du décor, de l’autre côté du caddie…..
Je vous le conseille !!!
http://www.in-ze-caddie.com