Des livres pour l’anniversaire de ma voisine…, 15 ans « en mode B.G »…

Toute sortie ou entrée demande une soigneuse préparation. Plus précisément toute une orchestration. Une « symphonie » de bruits aussi variés que des claquements bien marqués de talons, de râclements de gorge, de tintements de clés, de grincement de marches, de porte qui tremble… Bref, de sonores et sympathiques signalements de son irruption imminente sur le palier… Palier devenu désormais le love hotel particulier de ma charmante voisine de 15 ans. En principe, ce petit grabuge les aura fait déguerpir à l’étage au-dessus ou dans un quelconque recoin sombre… : le champ sera donc libre pour atteindre la porte, en évitant regards noirs et salutations gênées suivies du semblant de conversation que l’on se sent obligés d’entamer alors qu’elle sort en vitesse la langue de son french kiss et baisse sa mini-jupe sur son mini-postérieur, et que l’on fait semblant de n’avoir rien remarqué…

Parfois, ma voisine organise des shows R’n’b sur mon paillasson ou des shootings de mode à base de téléphone portable et d’ampoule de minuterie jaunâtre. Un petit séisme d’ondulations et de sauts de biche secoue alors les vieilles lattes de la copropriété centenaire tandis que les mamies terrifiées composent le numéro du commissariat. Mais qui peut lutter contre Beyoncé ?
A défaut de feux de la rampe ma voisine se contente de la rampe d’escalier autour de laquelle elle s’enroule lascive, en arborant des moues dépressives, lèvres retroussées et yeux écarquillés dégoulinant de mascara « 3D intense volume »…, face à Karim ou Kèv’ qui joue les Lachapelle de hall d’immeuble.
Ensuite, elle se connecte sur son skyblog et nourrit sa foule d’admirateurs de ses derniers pixels : gros plans de son visage poupin, de ses yeux charbonneux ou de sa bouche fushia accompagnée de la légende explicative (en général la seule trace de langue écrite dans les lieux) : « Aurèl’ en mode B.G » (suivi d’un inévitable et éclatant « ptdr »*).
Peut-être, vous demanderez-vous ingénuement, comme moi, la signification de ce fameux « mode B.G » ? Une technique photographique ou peut-être un format de fichier spécifique ?
Quenini mes chers vieux congénères (plus de 25 ans), le « mode B.G » est la très glamour et poétique abréviation du « mode belle gosse » (oui ça s’accorde au féminin ; au passage remballez votre « canon » : totalement out !, l’expresion « out » doit aussi être « out » je suppose mais je ne connais pas le nouveau terme en vigueur…, j’enquête !).

Le « mode B.G » est le mode privilégié de ma voisine. Sa raison de vivre. Tous ses efforts, pensées, énergie, intelligence, emploi du temps, préoccupations se focalisent et se concentrent sur le seul, unique et despotique « mode B.G ». Le mode « paraître », le mode « 100% physique » : le stade ultime et le plus avancé du narcissisme poussé à sa dernière extrêmité, grâce à la technologie moderne.
Ma voisine est branchée intégralement et en permanence sur un seul sujet : sa plastique. Son reflet. Son image.
Une sorte de génie en science (de son) physique.
Ma voisine ne communique qu’en body language. Avec une variante : le hair language. Sa deuxième obsession.
Le cheveu DOIT se porter lisse, raidasse de chez raidasse. Autant dire que lorsque ma voisine daigne m’accorder un brin de conversation (jour de « punition » ou de grand désoeuvrement : potes partis en vacances, téléphone hors forfait…), je n’échappe pas à ces airs consternés devant mes boucles politiquement incorrectes. La pince à lisser (« à revêtement céramique ionisé ») est en effet le deuxième meilleur ami de ma voisine, juste après son Nokia 76543.
Il en sort de nouveaux modèles et de nouvelles options presque aussi souvent chez l’un comme chez l’autre. Ce qui offre de belles heures de discussion entre les forcenées du SMS et de la mèche qui file droit donc.

Il est loin le temps où je pouvais faire un peu d’épat’ en lui jouant une Gymnopédie (son piano lui sert désormais d’étagère pour son outillage capillaire) ou en portant un jean vaguement usé (elle avait alors l’interdiction d’en porter). Alors pour regagner un peu de son estime et attention, je tente de m’intéresser à ses centres d’intérêt (elle donc). Nos entrevues se déroulent toujours sensiblement sur le même modèle, elle dégaine le portable et me fait défiler ses derniers pixels en guettant mon petit commentaire (compliment extasié) : « oh jolie ! » (« grave mimi » dans le texte), « très belle » (« tro tro belle »), « magnifique » (« tro manifik ») … On épuise vite le stock de superlatifs sur la longueur… Alors j’improvise de (vagues) ressemblances : Jennifer Lopez (sourire de satisfaction cherchant à rester modeste), Beyoncé (exultation impossible à modérer), un petit air d’Audrey Hepburn (froncements de sourcils : Qui ?!).
Introduire un autre sujet de conversation n’est tout simplement pas envisageable: ma voisine est une surface parfaitement hermétique à toute « intrusion » ou curiosité culturelle. Aussi waterproof que son mascara à l’eau…
Une fois, j’ai cru pourtant saisir une occasion. Au cours de l’une de nos séances de « visionnage », un « shooting » avait pour cadre une visite au musée avec sa classe. Et me voilà, toute jubilante, à lui demander le nom du musée, les oeuvres qu’elle avait vues, ce qu’elle avait aimé… Immédiatement je reconnus son regard familier qui se floute lorsque l’on est « hors sujet »… Je décidais toutefois de persister, gardant l’espoir d’apercevoir autre chose que les faciès hilares de ses comparses posant (gigotant) devant (et masquant intégralement avec une certaine virtuosité) sculptures et toiles de maîtres. 75 fichiers jpg plus tard, je me résignais.

Aussi, quand j’ai trouvé la traditionnelle petite invitation à son anniversaire doctement déposée chaque année par sa grand-mère, j’y ai ai vu le bon prétexte pour organiser un putsch de livres dans sa bonbonnière ! Mais après tout, pourquoi vouloir à tout prix l’inciter à sortir de son anorexie intellectuelle ? Ma voisine respire la joie de vivre et barbote à merveille dans sa béatitude de plante verte autocentrée. Je ne m’explique pas vraiment mon acharnement… Juste le refus de croire que l’on peut vraiment s’épanouir avec des horizons aussi limités, que son intelligence (bien réelle) puisse être si dramatiquement sous-exploitée ou mon côté « grande soeur chiante » peut-être aussi… Toujours est-il qu’après d’intenses tergiversations, je débarquais donc vaillamment à la sauterie, « équipée » de deux petits romans répondant au cahier des charges : teen-novel, histoire de fille avec son lot de drames ayant fait ses preuves auprès de générations de jeunes lectrices, un mix entre valeur sûre et dernier succès, le tout dans un style simple et dans l’air du temps. Les heureux élus : « L’herbe bleue » (le côté « subversif » de l’ado droguée qui plait en général) et « Kiffe kiffe demain » de Faïza Guène (également « skyblogueuse », ça leur fait un point commun pensais-je…).

A peine arrivée, j’aperçus sur le canapé une armée de redoutables pinces à lisser surmontée d’un débat fougueux sur les techniques de dressage de la mèche rebelle. Le terrain s’annonçait miné… Mes frisottis et moi avons donc affronté les représailles de ces dames aux chevelures drastiquement repassées, été dûment mitraillés de téléphones photographiques et filmatoires sans broncher, alimenter conversations de type « ça grandit trop vite » avec parents, avant de participer à un karaoké-chorégraphies de haute volée, arrosé de champomy. Jusqu’à ce qu’arrive enfin l’instant fatidique : gâteau, bougies, déballement fébrile…
Mon petit et très mince (ce qui n’est jamais très rassurant quand, autour de vous, les autres cadeaux occupent tous des volumes plus que conséquents dans l’espace ou arborent quelques sigles de marques hautement recommandés) paquet tremblottait sur mes genoux, à mesure que se dévoilaient les autres cadeaux chatoyants, provoquant exclamations extatiques de la reine de la fête.
Jean slim, tee-shirt à paillettes « hello kitty », sac lamé, vernis cerise, coque de portable customisée, i-pod …
En bonne dernière, ma belle confiance totalement émoussée, je tends enfin piteuse et mortifiée mon présent, bien consciente de ma faute de goût.
Elle soupèse, déballe, tourne et retourne, sans grande réaction. Ma voisine en « mode galère ». Dis « merci ». Hésitant presque à m’excuser, j’essaie, dans un élan téméraire, d’argumenter mollement, évoquant quelques souvenirs du type « moi à ton âge j’avais adoré… », à moitié cachée par une pile de sprays et gels modelant et sculptant à la vitamine E…

Vaine tentative. Ayant alors abandonné tout espoir qu’elle tourne un jour ces quelques pages, même entre deux manucures, je m’apprête à battre retraite quand surprise, je l’entends tout à coup rire avec entre les mains le « Kiffe, kiffe demain », entourée de sa horde. Miracle : l’ouvrage semble monopoliser l’attention ! Je me redresse alors, ragaillardie, prête à sortir victorieuse de ma mission, jusqu’à ce que je comprenne, en m’approchant, l’origine de cet intérêt soudain…




La photo de la jeune romancière sur la couverture: « Tro moche ! » [ Alexandra

]

* « pétée de rire »

19 Commentaires

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  1. (mode cerveau off)

    lol c tro maran j sui expldr

    (mode cerveau on)

    Je croyais que c’était le 4e de couverture d’un livre. J’avais déjà mon papier et mon crayon pour en noter la référence… Snif.

    A quand la suite?

  2. non mais alex tu cherches aussi, franchement l’herbe bleu (ou flash le grand voyage tant qu’on y est ) c’est à se flinguer.

    ;)))
    a+

    yann frat

  3. Eh oui Alexandra, avec un peu de retard mais pas mons d’enthousiasme, bienvenue chez les trentenaires !
    (tu verras, ça a d’excellents côtés 😉

    (je dis ça mais je sais que c’est très con, l’autre jour je me suis retrouvé chez des vingtenaires bien plus vieux que moi)

    Et peut-être (sans doute) qu’en secret elle lira l’un des deux et viendra t’en parler, le mode BG désactivé…

    • max léon sur 18 septembre 2007 à 15 h 21 min
    • Répondre

    C’est bon, Go ask Alice, y’a tout une mystique autour de ce bouquin, en plus, un peu comme The catcher in the rye : les anglo-saxons sont bons pour ça. On pourrait dire que c’est le journal d’Anne Franck sous ecstasy… en moins propagande montée de toute pièce, j’imagine.

    • Katchoo sur 18 septembre 2007 à 18 h 08 min
    • Répondre

    La suite!!! Elle a l’air d’avoir une vie si trépidante que je suis certaine que tu pourrais en faire une chronique régulière. Au passage, on apprendrait aussi comment se brusher d’une seule main en lisant Glamour et comment envoyer des sms tro chéper à ses amis trentennaires ébahis par tant de culture djeune. Allez, s’il te plaît!!

    • Kebina sur 19 septembre 2007 à 2 h 27 min
    • Répondre

    Alex tu as vraiment beaucoup de talent. La façon dont tu as mené ce petit récit est absolument formidable, surtout ta belle effronterie dans l’utilisation d’un langage si soutenu, si décalé et si bien maîtrisé pour conter l’histoire franchement drôlatique d’une ptite ado!

    En passant, ce qui fait l’humour de ton histoire est essentiellement "le type" que tu décris : stéréotype dont on ne se lasse pas (Balzac et Houellebecq trinquent en ce moment même en ton honneur Alex !lol).

    Cela dit, je suis sure qu’en creusant un peu tu trouveras bien plus en elle qu’une ordinaire ado superficielle (type qui n’existe que dans les yeux lointains des adultes), et cela même si les livres ne sont pas sa tasse de thé 😉

    ps : je dépose les armes pour ce qui est de notre débat sur Kant, j’ai trop de boulot à l’école (d’ailleurs, je vais de ce pas rejoindre ma belle dissert sur Du Côté de chez Swann au sujet de ouf !…) ! Mais ce n’est qu’une trève, la guerre n’est pas encore terminée ! 😉

  4. Je découvre tes talents littéraires, Alexandra.
    Il faudrait nous en faire profiter plus souvent !
    Tu as déja publié ?

    • katchoo sur 19 septembre 2007 à 12 h 01 min
    • Répondre

    C’est vrai, tu devrais penser à étoffer cette histoire, tu as un réel talent de conteuse, on est tout de suite accroché par tes mots tout en légèreté et humour.

  5. > Suis contente de t’avoir fait sourire, j’ai essayé de faire un style « amélie nothomb-like » (ds sa veine autofiction) 😉
    La suite ce sera peut-être avec mes autres voisines : j’ai la « chance » d’avoir une brochette très haute en couleurs… Idéal pour un romancier en panne d’inspiration !

    > Je pense pas qu’elle les lise en cachette hélas. Par contre j’aimerais bien lui emprunter le « Kiffe, kiffe… »… Je suis la spécialiste « d’offrande de cadeaux » que je réquisitionne après… Ah la la…

    > Mais j’avais adoré « l’Herbe bleue » !, en plus c’est assez soft de mémoire (sa grand-mère est une grenouille de bénitier, faut faire gaffe qd même !). J’allais pas lui filer le festin nu (en plus c’est chiant à lire) !

    « Go ask Alice », hé hé, en VO ça pète plus, right ! Tant qu’on ne nous apprend pas que c’est Labro qui est derrière buzz.litteraire.free.fr/d… !
    Bien aimé « Le journal d’Anne Franck » aussi à son âge même bien plus jeune en fait car à 15 ans, je lisais plus grand-chose déjà…
    Plus jeune, je lisais beaucoup d’histoires en rapport avec la déportation juive : « La steppe infinie » ou « Mon ami Frédéric »… Ca me passionnait (ça doit être pour ça que je suis devenue allergique maintenant !). Sinon j’ai vraiment pas gardé un souvenir impérissable de Salinger… Je comprends pas bien l’engouement sur ce bouquin.

    J’ai hésité aussi à lui offrir la triologie de Troyat : « Viou », « A demain Sylvie » et « Le troisième bonheur », impossible de ne pas aimer quand on est une fille (fleur bleue !).
    Par contre hors de question de tabler sur le Potter comme on me l’avait suggéré !
    En fait j’avais envie de lui acheter des livres un peu « vintage » histoire de tisser un genre de complicité « private », que je pourrai remballer on l’a compris… ;-p

    Merci bp ! Toutefois j’ai bien l’impression d’avoir fait le tour de ma chère voisine avec ces quelques lignes 😉

    Merci bp, tes compliments me touchent bp surtout en connaissant ton intransigeance !
    En fait ma petite voisine est en effet très intelligente (je ne détaille pas mais étant petite elle m’a souvent bluffée !), c’est pourquoi, j’enrage un peu de voir ce qu’elle en fait aujourd’hui. Mais après tout les (belles) plantes vertes sont aussi très heureuses… Et finalement j’ai tjs eu une paradoxale fascination pour elles (cf : ma fixette sur « Laguna Beach » !).
    Bon courage pour tes cours, je t’envie : j’ai tjs rêvé de faire des études de lettres !
    Tu vas peut-être étudier Kant cette année alors tu me diras ce qu’il en ressort…
    J’essaierais d’approfondir la question ds un prochain billet.

    Merci aussi Lucien c’est trop gentil, toutefois je rassure tout le monde, je ne pense pas à publier 😉 Tout d’abord j’estime ne pas faire « advenir de la littérature » selon l’expression de Michel Manière, j’ai une écriture très « magazine » hélas abîmée par trop de piges… et ensuite par respect pour les lecteurs (aujourd’hui face à la profusion j’estime qu’il faut écrire un chef d’œuvre ou s’abstenir mais c’est une opinion perso…). Par contre écrire comme ça, m’amuser, tenter des trucs, ça oui, parce que j’aime écrire et…lire plus encore !
    Et éventuellement pourquoi faire un truc, ds mon coin, avec Lulu s’il y a lieu un jour… ?

  6. C’est gentil, je suis flatté que tu veuilles faire un truc avec moi, ça pourrait être sympa effectivement vu qu’on a un peu la même écriture "magazine" comme tu dis.
    Par contre, faudra que je recrée un blog pour l’occasion vu que je ne vais pas tarder à supprimer le mien (et oui, j’ai un manuscrit à terminer, je sais, c’est pas trés respectueux pour les lecteurs…)

  7. Ah oui c’est vrai, que de Lulus !
    Concernant le « chef d’œuvre », j’ai été un peu radicale. J’ai aimé lire des romans qui n’étaient peut-être pas des « chefs d’œuvre »…
    Mais à la limite dans leur genre un peu si quand même. Je sens qu’on va très vite retomber sur Kant là… Dans tous les cas, fais toi plaisir avant tout dans tes écrits. Mais pourquoi dis-tu que tu as une écriture « magazine » : tu es journaliste aussi ?

    • Lucien sur 20 septembre 2007 à 13 h 55 min
    • Répondre

    Pas besoin d’être journaliste pour adopter un style magazine non ?

    • Kebina sur 21 septembre 2007 à 11 h 00 min
    • Répondre

    Pas besoin d’être journaliste pour adopter un style magazine non ? )))) Non mais on va dire que les journalistes sont spécifiquement formés pour écrire avec ce style là.

    Kant, hmm, je ne pense pas l’étudier cette année, mais je l’ai étudié les années dernière (dans un cours de philosophie politique) et surdernière (lors d’ un chapitre sur l’art justement). Mais je suis sûre qu’on aura l’occasion d’analyser sa théorie sur le sujet sur ce blog assez vite , vu que tu vas surement continuer à défendre la totale subjectivité de l’art, et que je vais pas être d’accord 😉

    Eh oui je fais des études de lettres (et de communication : double spécialisation) mais de là à savoir vers où m’orienter après, il y a un grand pas…. This is the hard knock life of the écrivain wannabe 🙂

    J’ai juste une question : pour le buzz plus, il n’y a pas moyen de payer par carte de crédit ?

  8. C’est souvent un travers de la profession hélas, des automatismes se créent…, mais d’où te vient l’idée que tu as un style « magazine » ? J’ai essayé de cliquer sur ton blog mais rien ne s’affiche, tu l’as déjà coulé ?!

    > Kébina, pas "la totale subjectivité de l’art", une subjectivité cohérente par rapport un certain faisceau de critères et de contexte…

    Pour tout ce qui concerne Buzz+ il faut voir avec notre cher « Buzzmaster », par e-mail (adresse ici : buzz.litteraire.free.fr/d… je ne m’en occupe personnellement pas.
    Indique « Code gratuit -Alexandra » dans ton objet et le sujet de ton choix. Ce sera mon petit « cadeau » de rentrée ;- )

    • max léon sur 21 septembre 2007 à 12 h 29 min
    • Répondre

    Y’a des photos érotiques d’alex sur Buzz+, ou bien ?

    • Lucien sur 21 septembre 2007 à 12 h 33 min
    • Répondre

    J’ai coulé tous mes blogs cette semaine, ça m’a pris comme ça, fallait en profiter plus tôt !
    Bon, promis, dès que je finis mon manuscrit, je te l’envoie pour que tu me dises si ça fait pas trop "magazine"…

  9. ok ça marche, je ferai une exception, refusant toutes les propositions de lecture de manuscrit…, mais dis-moi quand même ce qui te fait dire que tu as une écriture « magazine », ça m’intéresse ? 😉 (je sais, j’insiste, autre travers journalistique…)

    PS : t’étais peut être pas obligé de couler tes blogs même si tu décidais de les arrêter, si ?

    • Lucien sur 21 septembre 2007 à 13 h 47 min
    • Répondre

    C’est mon côté méditerranéen, on est trés impulsif vers chez moi…
    Pour l’écriture "magazine", je sais pas, c’est peut être mon côté "journaliste refoulé", ou le fait d’avoir "pigé" pour des fanzines quand j’étais jeune…)

    • Kebina sur 24 septembre 2007 à 9 h 18 min
    • Répondre

    Merci pour le ptit cadeau 🙂
    une subjectivité cohérente par rapport un certain faisceau de critères et de contexte… ))))) oui mais dit comme ça, je ne peux qu’être d’accord ! Non non et non Alex, cette phrase manque sincèrement d’agressivité ! 😉

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