Les premières critiques de cette rentrée littéraire de janvier 2007, riche de 542 nouveaux romans français et étrangers, commencent à poindre. Le très attendu dernier opus de Martin Amis, le talentueux et corrosif auteur de « Money », « London Field » ou encore de La flèche du temps, considéré par la prestigieuse revue littéraire britannique Granta comme l’un des meilleurs romanciers anglais contemporains, a été, contre toute attente, descendu en flèche par le Magazine littéraire du mois de janvier 2007, qui lui consacre une pleine page… de reproches !
Auteur : Martin Amis
« Money, money » de Martin Amis: portrait d’un flambeur
« Money, money » de Martin Amis, troisième roman de l’enfant terrible des lettres anglaises, surfe sur la vague très clinquante des eigties où régnait la débauche d’argent, de sexe et d’alcool, dans le sillage d’auteurs comme Bret Easton Ellis ou Jay McInerney. Certains ont aussi rapproché ce roman de notre « 99 francs » hexagonal de Frédéric Beigbeder, sur ces thèmes. Il dresse ici le portrait de l’un de ses flambeurs sans morale, égocentrique et vulgaire qui ne pense qu’à s’enrichir et qui ont érigé le fric et la pornographie comme dieux tout puissants. On suit donc John Self, réalisateur, trentenaire, de renom dans ses tribulations entre les hôtels de luxe de New-York et de Londres, en tout point détestable et jamais avare d’excès en tout genre.
La flèche du temps de Martin Amis : Plongée à reculon dans le passé terrifiant d’un médecin nazi
Qui est donc ce mystérieux Tod Friendly, qui vit dans « l’Amérique des cordes à linge et des boîtes à letrres, l’Amérique innocente, l’Amérique affable du melting pot, de couleurs primaires, du Toi-ça va-Moi-ça-va » ? Un honnête citoyen américain ? Un vieux monsieur mourrant dans son lit d’hôpital ? En apparence, une scène banale jusqu’à ce que se produise un curieux phénomène qui entraînera non pas sa mort définitive mais son rajeunissement progressif…
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