Antigone, la plus célèbre pièce du dramaturge français Jean Anouilh, devenu un classique du théâtre, fait partie de son cycle des « pièces noires » qui s’appuie sur des grands mythes grecs tragiques. Ainsi Antigone publié en 1944 en pleine occupation allemande fait suite à Eurydice (1941) et sera suivi de Médée (1946). Il s’agit d’une ré-écriture de la pièce du dramaturge de l’Antiquité grecque Sophocle, lui-même inspiré de la légende mythologique (cycle thébain, c’est à dire les légendes liées à la ville de Thèbe). Anouilh est réputé pour dépeindre des « combats passionnés où l’idéalisme et la pureté se fracassent contre le réalisme et la compromission« . Une analyse qui reflète parfaitement le dilemme à l’oeuvre dans Antigone :
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