« Là où d’autres proposent des oeuvres, je ne prétends pas autre chose que de montrer mon esprit », écrit Artaud, « le poète maudit », en préambule de « L’ombilic des Limbes ». Et posant cela, il dit toute l’essence de son oeuvre et de ses poèmes. Anarchie, désordre, délire et surtout quête de lui-même, de l’esprit et de la réalité hantent ses pages et ses mots. L’impossible harmonie entre son corps et sa pensée et la difficulté à trouver le sens de l’être le conduiront à être interné pendant 9 ans en hôpital psychiatrique (notamment à Rodez où il subit les électrochocs dans les années 40).
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