Dans « Enterrement de vie de garçon », Christian Authier nous parle de la jeunesse comme d’une zone à part. Beaucoup ont hâte de la quitter quand ils la traversent avant d’en cultiver la nostalgie le restant de leur vie. Tel le ciment, la jeunesse sèche vite et les empreintes accidentelles qu’elle aura reçues deviendront des cicatrices », écrit-il poétiquement. On n’échappe jamais à sa jeunesse. « On ne guérit pas de son passé », nous dit encore ce journaliste et critique toulousain pour le Figaro, auteur de plusieurs essais (dont « Le nouvel ordre sexuel », « Clint Eastwood »…), dans son premier roman paru en 2004, sélectionné pour le Prix Interallié 2004 (finalement attribué à Florian Zeller pour la Fascination du pire).
Auteur : Christian Authier
Les jeunes auteurs évoquent « l’héritage Sagan » (David Foenkinos, Christian Authier…)
Le magazine « Lire », dans le cadre de son numéro de février 2008 consacré à Françoise Sagan, a interrogé quelques écrivains contemporains sur l’influence de celle dont le succès a fait fantasmer des générations de jeunes auteurs…
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