Dans une interview en forme de portrait donnée au site Zone littéraire, Frédéric Beigbeder commente ses références, influences et amitiés littéraires hétéroclites. Et révèle son admiration sans borne à Frédéric Dard qu’il va jusqu’à mettre au même niveau qu’Albert Cohen ! De la subjectivité en littérature…
Auteur : Beigbeder Frédéric
« Au secours, pardon » de Frédéric Beigbeder, le « pygmalion hamiltonien »
Dans Au secours pardon, Frédéric Beigbeder , aborde la marchandisation du corps et de la beauté des femmes, la brutalité des hommes, l’impudence du fric ou encore les folies de la mondialisation… Et toujours l’impossibilité d’aimer à travers une odyssée moscovite décadente. Si vous vous demandez d’où vient ce titre, l’auteur a livré une piste au cours d’une rencontre lecteurs récente : « C’est un appel à l’aide, c’est le cri des habitants occidentaux (en raison de la destruction de la planète) et en même temps s’excuser d’être complice de cette destruction. Ce titre résume donc la pensée de l’homme contemporain. »
Au secours pardon de Frédéric Beigbeder
Frédéric Beigbeder a la grâce de toucher juste même quand il fait preuve de mauvaise foi. Ce qui ne le lave pas de ses nombreux pêchés. Implorant notre pitié dans Au Secours pardon, notre faux pénitent serait-il sur la voie de la rédemption ? A moins que son chemin de croix en Russie ait transformé l'(ex) Adolescent en Idiot ?
La séduction ou comment réduire les distances, par Frédéric Beigbeder (extrait de « L’amour dure 3 ans »)
Et si séduire dans une fête n’était qu’une question d’arithmétique… A vos double-décimètres !
Frédéric Beigbeder : A votre avis ?
Je me permets de solliciter vos lumières si vous avez une petite minute : Comment expliquez-vous les raisons du succès de Frédéric Beigbeder et quelle place/influence occupe-t-il dans la nouvelle génération littéraire ? Cette question m’a été posée par un journaliste (du Nouvel Observateur) dans le cadre d’une enquête qu’il prépare et avant d’y répondre …
99 francs / 14,99 € de Frédéric Beigbeder ou l’homme qui ne voulait plus vendre son âme…
99 francs / 14,99 € de Frédéric Beigbeder: environ 400 000 exemplaires vendus en France, près de 30 traductions dans le monde (Etats-unis, Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Hollande, Croatie, Roumanie, Serbie, Chine, Ukraine, Bulgarie, Slovénie, Finlande, Corée, Tchéquie, Grèce, Portugal…), des fans de Paris à Sofia… Paru en 2000 (écrit entre 1997 et 2000, lorsque Frédéric Beigbeder travaillait comme créatif dans l’agence de publicité Young & Rubicam), et rebaptisé depuis 2002 en « 14,99€ », il est incontestablement devenu culte.
Françoise Sagan vue par Frédéric Beigbeder
Leur rencontre : En 1997, l’auteur de « Bonjour tristesse » avait croisé l’écrivain et dandy Frédéric Beigbeder : « Nous avions fait un concours de vodka-tonic. J’avais perdu», précise l’auteur de Windows on the World, qui n’a pourtant rien d’un novice. Il faudra trois ans au jeune homme transi d’admiration avant d’oser l’inviter à dîner. Et quelques vodkas supplémentaires pour qu’il lui déclame «un texte très important» qu’il connaissait par cœur, et ce n’était pas pour l’occasion : «Sur ce sentiment inconnu dont l’ennui, la douceur m’obsèdent, j’hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse…» Les mots coulaient comme l’eau du robinet. Sagan découvrait que le blanc-bec, ce héraut branché de la littérature du moi la vénérait, elle et son écriture de soie. Elle a écouté la première page de Bonjour tristesse, la tête penchée, triturant du bout des doigts sa frange d’adolescente timide. Ses deux yeux noirs dessinaient un regard aigu mi-tendre, mi-narquois. Ce soir-là, Sagan avait 18 ans. Ce soir-là, elle est redevenue pour quelques instants le «charmant petit monstre» adoubé par François Mauriac à la Une du Figaro.
L’ennui est il le vrai hédonisme ? Extrait de 99 francs de Frédéric Beigbeder
Extrait de son roman culte « 99 francs » (rebaptisé « 14,99€ ») où Frédéric Beigbeder s’interroge sur la relation entre hédonisme, ennui, la quête perpétuelle d’échappatoires et vivre le moment présent…
Rentrée littéraire : la méthode de Frédéric Beigbeder
En période de rentrée littéraire, les critiques littéraires, habituellement débordés, sont alors submergés. Comment sélectionner les ouvrages dont ils parleront à la rentrée. Est-il réellement possible de lire tous les livres en quelques semaines ? Frédéric Beigbeder (version critique littéraire), un homme très organisé, livre avec honnêteté et son humour habituel ses « méthodes »…
Frédéric Beigbeder repose sa casquette d’éditeur… et régle ses comptes !
Toujours dans le dernier numéro de Lire de juillet 2006, la chronique de Frédéric Beigbeder, intitulée « Plaidoyer pour les éditeurs« , attire l’attention puisqu’il y annonce son départ de Flammarion, après 3 années passées : « Je viens de quitter Flammarion car je n’arrivais plus à écrire. » Et ce faisant, dresse un portrait au vitriol des relations auteurs-éditeurs. Ces derniers seraient selon lui « des saints ». « Jamais je n’ai vu une telle patience, une telle abnégation aussi peu récompensée. », déplore t’il…
L’esprit Matzneff et les jeunes auteurs (Beigbeder, Nicolas Rey, L.Lanher etc.)
Dans les années 80, Gabriel Matzneff s’est fait le chantre des « amours mineures ». L’écrivain sulfureux était alors l’invité de tous les plateaux TV et prestigieuses émissions littéraires pour faire leur apologie et leur éloge. Démon pédophile (ou « philopède » comme il le fait dire à l’un de ses personnages), honteusement en liberté, immoral et pervers pour certains. Insolent magnifique, grand écrivain érudit, expert de littérature latine et fin analyste géopolitique pour d’autres. Aujourd’hui encore, son aura subversive touche (influence ?) de nombreux jeunes auteurs qui le citent régulièrement comme référence.
Frédéric Beigbeder se souvient de ses « premières fois »
Chroniqueur littéraire au » Grand Journal » de Canal Plus, éditeur chez Flammarion et écrivain, Frédéric Beigbeder fêtait en 2005 ses 40 ans tout en s’apprêtant à porter à l’écran » L’amour dure trois ans « , l’un de ses premiers romans.
Interrogé par le journal Infra-rouge, le journal de l’actualité et des loisirs noctures à Paris, il revient sur sa première cuite, son premier passage télé (qui remonte tout de même à l’âge de 10 ans !), son premier slogan (pour Nova) du temps de ses années pub, ses premières dédicaces (pour son premier roman : « Mémoires d’un jeune homme dérangé », qui n’attirait, alors, pas les foules aux salons…), le premier roman qu’il a publié en tant qu’éditeur chez Flammarion (« Une fièvre impossible à négocier » de Lola Lafon, depuis il en a édité environ 25 dont Pierre Mérot et Paul Jimenes) et enfin premières fâcheries (avec les écrivains dont il critique les livres notamment, à l’image de Christine Orban l’une des premières, mais aussi par la suite, Marc Lévy qui est l’un des plus gentlemans « puisqu’il continue à lui serrer la main alors que d’autres quittent la pièce en le voyant. »
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