En résonance avec le dossier « Le potentiel érotique de la littérature » qui interrogeait le rapport entre littérature et érotisme, il est intéressant de lire les propos de Nina Bouraoui (qui publie un nouveau roman « Nos baisers sont des adieux », un livre qu’elle qualifie de « répertoire amoureux », composé de portraits, de 1972 à nos jours où la narratrice se remémore ses rencontres et liaisons d’Alger, à Paris en passant par, Berlin, Zurich…), écrivain à l’écriture charnelle et organique, sur ce sujet :
Auteur : Nina Bouraoui
« Appelez-moi par mon prénom » de Nina Bouraoui, Anatomie d’une rencontre amoureuse (+ extrait choisi)
Comme dans « Mes mauvaises pensées » (probablement son livre le moins réussi), Nina Bouraoui déroule, dans « Appelez-moi par mon prénom », son onzième roman, le filet serré de ses pensées en phrases, mais qui s’enchaînent ici avec fluidité et sans chapitres, pour raconter la naissance et le développement d’une passion à distance, entre une écrivain parisienne et un artiste plasticien (également lecteur admirateur) suisse de 16 ans son cadet, façon Marguerite Duras et Yann Andréa.
Des nouvelles de Lolita Pille, Max Monnehay et citations de David Foenkinos et Nina Bouraoui… : Bloc-notes
Vous êtes nombreux à nous demander des nouvelles de votre Max Monnehay et de votre Lolita Pille ! Bonne nouvelle : les deux jeunes romancières ne chôment pas et préparent, toutes deux, de beaux projets. De son côté David Foenkinos livre un commentaire intéressant sur Michel Houellebecq dans le cadre d’un entretien accordé au magazine Transfuge tandis que Nina Bouraoui révèle son roman coup de coeur du moment, plutôt étonnant (« Il faut qu’on parle de Kévin » de Lionel Shriver)… Enfin, aujourd’hui sort la tant attendue (et a priori musclée !) adaptation ciné de « 99 francs » de Frédéric Beigbeder par Ian Kounen, qui bénéficie d’un très bon accueil critique jusqu’ici. Dur, dur de résister…
La voyeuse interdite de Nina Bouraoui : Les évasions barbares du corps étouffé
La voyeuse interdite, premier roman de Nina Bouraoui, écrit à l’âge de 24 ans (prix du livre Inter 1991) entre directement par la grande porte dans la catégorie « Chef d’oeuvre ». Si la loghorrée cathartique de « Mes mauvaises pensées » (prix Renaudot 2005), son dernier roman, vous a dérouté (voire dégouté), découvrez ce premier petit bijou qui vous réconciliera avec l’auteur. Puisée au plus profond de ses origines algériennes, cette tragédie en quatre actes dénonce l’horreur de la condition féminine au Maghreb au nom de la pesante « tradition »
Sélection de livres d’été par Nina Bouraoui (août 2006)
Couronnée dès son premier roman, « La Voyeuse interdite » (Gallimard), Nina Bouraoui a remporté, en 2005, le prix Renaudot pour « Mes mauvaises pensées » (Stock). Ecrivain de l’intime, de l’enfance, du corps, du désir, elle propose une sélection de lectures pour l’été, fine et touchante.
« Poupée Bella » de Nina Bouraoui : Journal de la nuit et du désir des filles
La quête et l’acceptation de son identité constituent des thèmes majeurs et fondateurs de l’œuvre de Nina Bouraoui. L’auteur franco-algérienne confie dans ce huitième roman, en forme de journal intime, son chemin initiatique vers l’amour au féminin et dévoile sa vision du « Milieu des Filles » dans les années 80. De la découverte des codes de séduction dans les boîtes de nuit aux errances urbaines rue de Renne, dans le Jardin des plantes ou du Luxembourg, la piscine Deligny, le Marais, la rue des Archives…, où les interrogations, contradictions sur son rapport au corps, au désir l’assaillent. Sa recherche fiévreuse et hésitante, parfois aux portes de la folie, d’un équilibre à travers l’Autre. Récit vertigineux d’une éducation sentimentale homosexuelle… et universelle : une émouvante confession sur les difficultés de son existence partagée.
« Garçon manqué » de Nina Bouraoui : La double vie de Nina Bouraoui entre l’Algérie et la France, les filles et les garçons…
Dans « Garçon manqué », sixième roman de Nina Bouraoui, celle dont le nom vient d’Abi le père et de raha raconter, poursuit l’exploration de ses origines et surtout ses difficultés à trouver sa place, son identité métissée tant de nationalité (française ou algérienne) qu’individuelle (garçon ou fille ?). A travers un magnifique portrait de l’Algérie de son enfance puis de la Bretagne de ses grands parents dans les années 70…
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