« Le festin nu » de William S. Burroughs, chef de file de la « Beat generation » aux côtés de Kerouac (« Sur la route ») et du poète Ginsberg (« Howl » et « Kaddish ») et symbole de la contre-culture américaine, est le livre le plus emblématique et légendaire de cette littérature « maudite » sous le signe du sexe sans entraves ni tabous, de la marginalité, des drogues et de la violence… Mais aussi une réflexion sur les moeurs modernes, la morale, ou encore le flicage et la culture (de consommation) de la société occidentale… Ecrit à la suite de « Junkie » et de « Queer », ses confessions douloureuses sur sa vie de drogué et son homosexualité frustrée, « Le festin nu » a été rédigé à l’époque la plus sombre – ou la plus heureuse de sa vie ? – lorsqu’il vivotait de came plus ou moins coupée dans un bouge infect de Tanger.
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