Dans une interview de 1957 donnée au journal l’Express, l’écrivain Louis Ferdinand Céline, à l’occasion de la publication de son roman « D’un château l’autre », se livrait sur l’art d’écrire, sur le style en particulier qui à ses yeux est primordial tandis que l’histoire n’occupe qu’une place mineure. Le tout avec sa verve aussi légendaire quescandaleuse !
Auteur : Céline
Voyage au bout de la nuit de Louis Ferdinand Céline: « Il n’y avait que de l’angoisse étincelante »
« Voyage au bout de la nuit » de Céline c’est un voyage au cœur de l’Homme, de l’humanité, dans toute son absurdité et son horreur, quand elle se met en guerre ou quand la haine de l’Autre prend le dessus. Un voyage où planent la mort et la folie, prêtes à surgir et vous assaillir à tout instant.
Ce premier roman paru en 1932, dans l’entre deux guerres, a marqué l’histoire de la littérature. Et suscité scandale et polémiques par l’emploi d’une langue orale (qu’il a été l’un des premiers à introduire dans les « belles lettres » au grand dam du milieu littéraire bourgeois)
Politique et littérature (2) : Arnaud Cathrine, Louis Ferdinand Céline, Richard Millet et Jean-Marc Roberts
Quelques propos intéressants extraits du texte rédigé par Arnaud Cathrine pour le hors série de Technikart « Les 10 écrivains de demain » (mars 2007) qui font écho au billet Politique et littérature précédemment publié. En complément une citation de Céline qui rejoint aussi cette approche en prônant la suprématie du style sur les idées en littérature et un extrait d’une interview sur ce thème donnée par Richard Millet et Jean-Marc Roberts au Figaro en réaction à ces discours inquiétants sur la « littérature-monde » ou l’occupation du terrain politico-politicien des romanciers…
La lettre d’accompagnement de son manuscrit à l’éditeur : Louis-Ferdinand Céline pour « Voyage au bout de la nuit »
Lettre de L.-F. Céline à Gaston Gallimard accompagnant l’envoi du manuscrit de Voyage au bout de la nuit [peu avant le 14 avril 1932].