« Le fait même que tu emploies le mot garçon à ton âge en dit long. Tu pourrais fort justement soutenir que ce sont tous des garçons, ces gens que leur âge définit autrement comme des hommes, mais à dire vrai, tu te sens plus intéressé par des hommes qui ressemblent à des garçons, par ceux qui travaillent dans des magasins de disque ou qui sont livreurs, ou qui se couchent vraiment tard, ou qui fument dés le réveil, ou encore souvent par ceux qui ne sont pas particulièrement grands, que par des hommes qui ressemblent à des hommes, qui travaillent dans des bureaux, des hommes de grande taille cravatés et bien peignés, qui ont l’air responsables, même si tu déclares vouloir un mec qui conduise. » C’est pour ce genre de vérité qui ne manquera pas d’interpeller les adulescents qu’Elizabeth Crane, enfant chérie de la critique à Manhattan qui voit en elle « une nouvelle Dorothy Parker« , mérite d’être lue (au moins pour comprendre l’engouement médiatique et public !).
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