Le site Dans ma bibliothèque que nous vous présentions récemment vient de publier une interview d’Audrey Diwan, qui n’aurait peut-être pas dû placer son micro sur la bretelle de son débardeur fort échancré…, auteur de deux romans La fabrication d’un mensonge et De l’autre côté de l’été. La jeune écrivain qui cherche à explorer « les …
Auteur : Audrey Diwan
« 11 femmes, 11 nouvelles » (Camille de Peretti, Jessica L. Nelson, Audrey Diwan, Anna Rozen…) : Variations sur l’identité féminine
A l’occasion de leur cinquante ans, les éditions « J’ai lu » qui se revendiquent comme « la plus féminine des maisons d’édition de poche » choisit de donner exclusivement la parole aux femmes, « héritières et filles des féministes » et de les interroger sur l’identité féminine, dans un beau recueil de nouvelles « 11 femmes, 11 nouvelles ». Et de répondre plus particulièrement à la question : Etre une femme aujourd’hui, est-ce seulement avoir un corps de femme ? En parallèle, le photographe portraitiste Olivier Roller illustre par des portraits intimistes voire naturalistes (voir ci-dessous) des 11 auteurs (écrivain, journaliste, éditrice…) leurs onze nouvelles inédites qui explorent la féminité à travers des situations tour à tour douloureuse, surprenante ou cocasse. Un tour d’horizon qui se lit avec intérêt même si l’on pourra regretter une vision finalement bien traditionnelle de l’identité féminine qui reste cantonnée à son rôle de séductrice ou de victime des hommes… Pour ces romancières, il semble que oui, être femme passe avant tout par le corps.
Extrait de « La fabrication d’un mensonge » d’Audrey Diwan (Flammarion)
Dans ce premier roman, Audrey Diwan entraîne son lecteur dans une plongée, a priori anodine, dans l’univers des boutiques de mariage pour mieux dériver sur un récit en forme de road-movie urbain au féminin. Une amitié profonde entre vendeuses de robes de mariées qui a priori tout oppose se transformera en croisande inattendue, contre le mariage, ce mensonge social et cruel pour les âmes romantiques que sont les jeunes femmes élevées au mythe du prince charmant…
« La fabrication d’un mensonge » d’Audrey Diwan et « La Mariée mise à nu » de Nikki Gemmell : Deux romancières brisent les dernières illusions sur le mariage…
La première a 26 ans, parisienne bien connue des milieux « hype » au CV à faire pâlir plus d’un (journaliste pour Technikart puis chef de rubrique du magazine Glamour -où elle ausculte notamment les moeurs amoureuses des trentenaires au féminin – et éditrice free lance pour Denoël – entre autres d’Ariel Kenig et donc désormais romancière !), la seconde est australienne, mariée et « sage » mère de famille et… à l’origine d’un scandale littéraire en 2003. En cette rentrée littéraire de janvier 2007, ces deux romancières portent, chacune à leur façon, sans tabou ni complaisance, les derniers coups au mythe du « Mariage idyllique rose bonbon »… Avec pour sous-titre respectif : « Un bon mensonge est d’abord celui qu’on se raconte à soi » et « Personne n’est totalement honnête en matière de sexe et d’amour. » Accrochez vos ceintures (et vos lunettes) !
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