L’élection du Républicain Donald Trump a plongé l’Amérique et le monde dans la stupeur, comme une sorte de dystopie à laquelle chacun tente d’apporter son explication. L’auteur d’American psycho, Bret Easton Ellis, a analysé sa victoire qu’il attribue notamment à son refus du « politiquement correct »:
Auteur : Bret Easton Ellis
Moins que zéro de Bret Easton Ellis : Desesperados de luxe à L.A
C’est après Moins que zéro de Bret Easton Ellis, son premier roman et premier coup d’éclat en 1985, qui contient en germe toute la fureur et la folie à venir… que l’auteur écrira en écho « Vous qui entrez laissez toute espérance », la première phrase d’American Psycho, 6 ans plus tard. Une phrase qui répond directement au « Disparaître ici » que le narrateur et (anti) héros du roman, Clay, ne cesse d’entrevoir sur les immenses panneaux publicitaires qu’il croise sur les routes de LA. Le livre a connu un immense succès (il s’en vend 50 000 exemplaires la première année) et propulse son auteur, alors âgé de 21 ans, vers la gloire en parallèle de son « jumeau toxique » Jay Mc Inerney qui venait de publier « Bright lights, Big city » (« Journal d’un oiseau de nuit » en VF), une autre vision de la jeunesse et de la drogue sur la cote Est américaine.
« Bret Easton Ellis, l’écrivain qui a fait le plus de tort à la littérature française »
Dans une interview « choc », le fondateur des éditions Tristram (qui éditent notamment Mehdi Belhaj Kacem, Hunter S. Thompson, J. G. Ballard ou William T. Vollmann), Jean-Hubert Gailliot, livre un constat assez sombre sur l’érosion du lectorat, mais aussi la qualité de la littérature française, à la culture flageolante et peut-être trop mimétique des Américains: Voici …
Deuxième adaptation ciné pour « American psycho »
Plus de dix ans après sa première adaptation, le roman American Psycho de Bret Easton Ellis s’apprête à revenir sur grand écran, sous la houlette des studios Lionsgate. L’histoire du golden boy serial killer à ses heures perdues, passera entre les mains de Noble Jones, qui réalisera à cette occasion son premier long métrage.
Bret Easton Ellis revient sur l’écriture de « Suites impériales »… et « American psycho »
A l’occcasion de la sortie de son nouvel opus, le père de Patrick Bateman accorde de nombreuses interviews et participera à de nombreux évènements (dont le Festival America à Vincennes les 24 et 25 septembre prochain). Il commente notamment l’écriture de « Suites impériales »… et règle quelques malentendus d’interprétation sur American psycho… L’occasion aussi de s’expliquer sur sa petite phrase polémique twittée sur la mort de Salinger :
Nouveau roman Bret Easton Ellis : la suite de « Moins que zéro »
Bret Easton Ellis qui a quitté New-York pour s’installer à Los Angeles, finalise actuellement son nouveau roman qui sera une suite de son premier et sublime roman : « Moins que zéro » (« Less than zero »), inspiré de l’univers de Joan Didion (« Maria avec ou sans rien », « Play it as it lays » en VO). Intitulé « Imperial Bedrooms », …
Bret Easton Ellis poursuit sa carrière de scénariste
Après son projet de série TV « The Canyons » évoqué précédemment, Bret Easton Ellis, reprend la plume pour le septième art. Selon Hollywood Reporter, l’écrivain va adapter sous forme de script le roman de Michael Hornburg, «Downers Grove». L’histoire d’une étudiante pas ordinaire dans une ville ordinaire, Chrissie Swanson, qui veut à tout prix obtenir son …
« American Psycho » de Bret Easton Ellis, Le mausolée des vanités : « I feel like shit but I look great » (1/2)
Lorsque j’ai relu « American Psycho » de Bret Easton Ellis pour le chroniquer (le disséquer, terme plus approprié !), j’ai été frappée par quelque chose qui m’avait un peu échappé à la première lecture ou du moins dont je n’avais pas réellement le souvenir (peut-être parce que c’est aussi souvent occulté). Ce quelque chose c’est l’humour omniprésent de ce roman. Oui, « American Psycho » de Bret Easton Ellis est un roman drôle. Vraiment. Un humour certes cynique, noir, trash, à prendre au énième degré, mais qui n’en reste pas moins hilarant la plupart du temps
« American Psycho » de Bret Easton Ellis, Le mausolée des vanités : « I feel like shit but I look great » (2/2)
Deuxième partie de la chronique d’American psycho : La dimension politico-sociologique d’American Psycho et ses polémiques / Pornographie, violence et horreur des scènes de meurtre / La réflexion sur « le mal » / Bret Easton Ellis fait-il du remplissage : American psycho est-il « trop long » ? / Contexte d’édition : la polémique sur American Psycho / L’adaptation ciné d’American Psycho par Mary Harron.
Top 5 subjectif des meilleures scènes/répliques d’American psycho (le livre) de Bret Easton Ellis
Parmi les 500 pages foisonnantes et haletantes du roman culte de Bret Easton Ellis, American psycho, voici une petite sélection de 5 scènes et répliques (un peu inhabituelles de ce que l’on retient d’ordinaire du livre) qui interpellent plus particulièrement par leur humour (ultra-noir et cynique), étrangeté, originalité ou puissance émotionnelle… Extraits :
Les lois de l’attraction de Bret Easton Ellis, Les affinités électives version campus novel
« Les lois de l’attraction », deuxième roman de Bret Easton Ellis publié en 1987, à l’âge de 23 ans, dans la droite lignée de son premier opus « Moins que zéro », poursuit son exploration d’une certaine jeunesse américaine, dorée et décadente. Après avoir planté son intrigue dans la période particulière et flottante des vacances de Noël, l’auteur nous entraîne au cœur même du campus, de ce microcosme universitaire où la principale occupation consiste à tester son pouvoir « d’attraction » et chercher celle ou celui qui comblera la solitude de sa chambre…
American Psycho vu par Bret Easton Ellis… 10 ans après
10 ans après l’immense succès, les attaques et polémiques d’American Psycho, l’auteur âgé de 40 ans pose un autre regard sur son roman explosif…
Les influences littéraires de Bret Easton Ellis
L’auteur d’American psycho dévoile les auteurs qui l’ont marqué, donné envie d’écrire et influencé d’une certaine façon…
« Glamorama » de Bret Easton Ellis : « Cette époque n’est pas faite pour les innocents »
Avec Glamorama, Bret Easton Ellis rédige le pendant d’American Psycho et de ses ouvrages précédents : Moins que zéro, Les lois de l’attraction… Toutes les castes privilégiées de la société américaine y passent: étudiants, enfants du showbiz, yuppies, mannequins, acteurs et célébrités. Je rapproche préférentiellement Glamorama d’American Psycho pour la simple raison que l’auteur l’a voulu ainsi. En fait Glamorama montre le côté des frères des yuppies, ceux qui ont choisi le mannequinat plutôt que la finance. Ceux qui ont glandé à Camden à fumer des pétards pendant que leurs frères prenaient des amphètes à Harvard.
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