Suite à la parution de son roman à succès « J’étais derrière toi » en 2006, une autofiction inspirée de son divorce, Nicolas Fargues s’était vu attaquer, cinq ans après, par la mère de ses enfants, Ngamala Anasthasie T., une journaliste, dépeinte comme une épouse tyrannique dans le roman, pour atteinte à sa vie privée. A l’inverse de l’ex de PPDA, celle-ci n’a pas eu gain de cause…
Auteur : Nicolas Fargues
Entretien avec Nicolas Fargues, prix France-Culture Télérama 2011, pour son roman « Tu verras »
Nicolas Fargues a remporté, le 16 mars 2011, lors du Salon du Livre à Paris, le prix France-Culture Télérama pour son huitième roman « Tu verras » qui vient relancer son œuvre, après deux derniers opus moins plébiscités (« Beau rôle » et « Le roman de l’été »). Un titre qui fait écho à la fameuse sentence parentale « Tu verras quand tu seras grand… » et dresse un portrait père-fils dérangeant et émouvant qui rompt quelque peu avec le cynisme habituel de l’auteur :
Petite discussion entre écrivains : Quand Frédéric Beigbeder rencontre Nicolas Fargues…
L’un pourrait être le chef de file de la littérature nouvelle génération, tout auréolé du prix Renaudot 2009 et l’autre son petit frère de lettres, sept années les séparant. Buzz littéraire a réuni ces deux écrivains dont les univers et styles nous semblaient converger jusqu’aux titres de leurs derniers romans respectifs qui se font écho, « Un roman français » et « Le roman de l’été« . Comme l’a souligné l’auteur de 99 francs : « Nous avons en commun d’appartenir à ce monde que nous tournons en dérision à travers des dialogues comiques, en jouant avec le langage et les codes de notre époque. Je suis peut-être plus cynique tandis que Nicolas est plus lucide avec des nuances. »
La conversation a donc été immédiatement fluide entre ces deux auteurs qui se connaissaient, se suivaient de loin. Un entretien riche qui dévoile leurs points communs et où ils échangent sur leur approche de l’écriture, la nostalgie des années 70/80, le name-dropping, leurs voyages, « la chaleur » en littérature, l’émotion, la précision, les générations, la violence mais aussi la société française, l’histoire ou la langue… On ne les arrête plus !
Interview de Nicolas Fargues (Le roman de l’été, rentrée littéraire 2009) : « Je vis de mes droits sur J’étais derrière toi mais je risque, l’an prochain, d’avoir à retravailler « à côté ». »
Dans une interview sous forme de chat avec les lecteurs, l’auteur du Roman de l’été (voir notre chronique), a réagi sur plusieurs sujets touchant aussi bien à son univers littéraire qu’à son style, ses sources d’inspiration, la dimension autobiographique, méthode d’écriture ou plus prosaïquement à ses revenus « tirés de sa plume » comme l’on dit. Il revient aussi dans un entretien vidéo sur la genèse de son dernier roman et sur la pérennité de son œuvre ancrée dans son époque…
« Le roman de l’été » de Nicolas Fargues, Les vacances du grand Nicolas (rentrée littéraire 2009)
Avec son 7ème roman, Nicolas Fargues revient scruter les tares de notre société contemporaine… sans complaisance ! Et livre un roman choral, engagé, politique, dense, consistant et abouti. Il scanne notre époque avec lucidité, notamment nos modes de fonctionnement sur l’apparence, le langage, les non-dits- jusqu’à notre évolution sociétale globale. C’est un roman incisif qui dit tout en ne mâchant pas ses mots, jusqu’à en devenir cruel l’air de rien, comme sait si bien le faire l’auteur. Une satire, une comédie de mœurs subtile et bien menée… qui soulève bien des réflexions :
Interview de Nicolas Fargues (« Beau rôle »), Salon du livre 2008 (2/6)
Poursuivons notre série d’interviews réalisées à l’occasion du Salon du livre 2008 avec un arrêt au stand des éditions P.O.L où l’on rencontre Nicolas Fargues qui vient de publier un corrosif sixième roman -« Beau rôle »- en forme de satire sur le monde du cinéma français mais aussi sur la célébrité, les vanités, l’identité au sens large du métissage au sexe… (voir la Tribune libre détaillée à ce sujet). Questions sommaires et périphériques depuis cette dernière parution très remarquée et sa promotion au plus africain des écrivains français, Nicolas Fargues, qui bien que très sollicité par les nécessaires dédicaces, s’est montré très disponible. Un entretien chaleureux et varié où l’on aborde sa passion pour le cinéma ou encore son prochain roman déjà en préparation… Qu’il en soit ici remercié.
« Beau rôle » de Nicolas Fargues : One man speech
Après le grand succès de « J’étais derrière toi » et de « One man Show »), Beau rôle suscite d’ores et déjà l’engouement (déjà en ré-impression). Roman d’époque sur les différentes notions de la différence (le métissage…), l’identité masculine, les femmes ou encore les vanités… Hommage à l’auteur comparé par notre lectrice enthousiaste à Kundera, Modiano ou Bruckner :
« J’étais derrière toi » de Nicolas Fargues : les confessions amoureuses d’un trentenaire à vif
En cette seconde rentrée littéraire, Nicolas Fargues nous revient avec un roman dans la veine de son très bon « One man show « . Les afficionados des atermoiements amoureux des trentenaires peuvent se réjouir, le jeune auteur a de nouveau imaginé un anti-héros pétri de contradictions amoureuses, à la fois attachant et insupportable de lâcheté et d’indécision… Entre confession et déclaration (de désespoir) amoureuse, la voix ennivrante, désarmante de l’auteur nous emporte. Il sera difficile de lui résister mesdames…
Une lecture de Nicolas Fargues en vidéo
En surfant, nous avons trouvé une petite vidéo de l’auteur lisant un passage de son livre « One man show« , disponible sur le site de son éditeur P.O.L. Datant a priori de l’été 2002, il s’agit du passage où le héros, auteur de son état, discute avec un autre écrivain des avantages respectifs à se rendre sur l’un ou l’autre salon littéraire et les petites mesquineries qui en découlent… Cynique et jubilatoire !
« One man Show » de Nicolas Fargues
« One man Show » de Nicolas Fargues, roman à succès de la rentrée littéraire 2002, a des allures de « Sept ans de réflexion ». Le physique de cet auteur, également papa de deux charmants bambins, ne laisse souvent pas de marbre les lectrices, et sa verve n’indiffére pas non plus. Ce trentenaire a un don pour raconter les indécisions et les petites lâchetés des hommes mariés au seuil de la trentaine.
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