Pas une semaine ne passe, sans qu’un nouveau scandale de plagiat littéraire ne soit déclaré. Le dernier en date concernant ce pauvre PPDA qui les accumule ces temps-ci… Si cette affaire peut faire sourire (une ancienne maîtresse l’accuse d’avoir utilisé ses lettres d’amour, apparemment écrites avec les pieds, après l’en avoir a priori autorisé avant leur rupture…), celle concernant Michel Houellebecq et Wikipédia était moins risible, démontrant la stupidité de quelques intégristes incapable de différencier une simple information de type encyclopédique d’une oeuvre littéraire, sans parler du « plagiat psychique » que nous inventait Camille Laurens à l’encontre de sa consœur Darrieussecq en 2007. Même George Orwell a eu droit à son accusation, 60 ans plus tard : on lui reprochait ainsi d’avoir emprunté son intrigue et ses personnages à un ouvrage russe des années 1920, intitulé «Nous autres» d’un obscure Ievgueni Zamiatine. En cette rentrée littéraire de janvier 2011, paraît en France la traduction d’un premier roman, Axolotl Roadkill signée d’une jeune allemande de 17 ans, Hélène Hegemann, ayant défrayé la chronique pour son (soi-disant) talent, son jeune âge, mais aussi et surtout pour ses multiples emprunts à d’autres auteurs, dont fait nouveau : à un blogueur. A l’heure d’Internet, cette dernière, pur produit de la génération Facebook, estime que l’écriture est une démarche consistant à mixer différentes sources jusqu’à créer une nouvelle œuvre à partir de ce « mix » d’influences… :
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