A l’occasion d’une tribune pour le journal le Monde, l’auteur de « Lignes de faille », Nancy Huston décline au masculin le célèbre adage de Simone de Beauvoir, « On ne naît pas femme, on le devient. » Après son essai « Professeurs de désespoir » où elle s’attaquait à la littérature « nihiliste », elle analyse ici les ressorts de la violence et de la criminalité, avec virulence… et sans doute un brin de manichéisme. « Oui, il faut avoir un pénis et des testicules pour ainsi charcuter, violer, ouvrir le corps des autres à la machette, au poignard ou à l’épée, les déchiqueter à la mitraillette, les décapiter et jouer aux boules avec les têtes… » écrit-elle, ne manquant pas de déclencher au passage la polémique sur le site du journal…
Auteur : Nancy Huston
La science de la littérature : les effets de la fiction sur notre cerveau
S’immerger dans une histoire, s’identifier à ses personnages et leurs aventures même imaginaires impactent notre cerveau, bien plus que la lecture d’un essai par exemple. Les scientifiques et psychologues ont exploré les effets (bénéfiques) de la fiction sur notre cerveau et comment celle-ci façonne notre esprit :
Les particules élémentaires, une adaptation édulcorée au cinéma
L’adaptation allemande au cinéma du sulfureux roman « Les Particules élémentaires » (voir la chronique et l’analyse détaillée du roman « Les particules élémentaires ») de l’écrivain français Michel Houellebecq, version soft de ce réquisitoire amer contre le désenchantement affectif et sexuel de l’homme occidental, a reçu un accueil mitigé samedi 11 février 2006 à la Berlinale. Le cinéaste Oskar Roehler a rassemblé quatre très bons acteurs allemands de la nouvelle génération pour relever le défi de porter à l’écran ce roman très controversé qui a connu un succès inespéré en Allemagne.
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