« L’Homme qui voulait vivre sa vie », deuxième roman de Douglas Kennedy, publié en 1997, s’inscrit dans la droite lignée du premier (« Cul de Sac », republié en 2008 sous le titre « Piège nuptial »). Ce thriller psychologique reprend en effet la thématique chère à l’auteur : comment une vie peut basculer en un instant et changer du tout au tout. L’histoire d’un homme qui veut changer de vie et surtout reprendre sa liberté. Brodant sur le désormais classique « blues du businessman qui aurait voulu être un artiste » sur fond d’american dream et de banlieue consumériste étriquée, le roi du page-turner compose une histoire à rebondissements servie par son sens de la formule percutante.
Auteur : Douglas Kennedy
« Piège nuptial » (Cul de sac) de Douglas Kennedy: « Non, le destin n’est pas cruel. Il est bête à pleurer. »
« Piège nuptial » (Cul de sac) de Douglas Kennedy, est un best-seller idéals pour la plage. Ce premier roman de l’auteur de l’homme qui voulait vivre sa vie (après 3 récits de voyage) est aussi l’un de ses livres culte. Mais qu’on se le dise, dans les romans de Douglas Kennedy quand il fait chaud, c’est une « chaleur de four » et quand un type est maigre c’est « comme un clou ». Bref ce n’est pas pour son style riche et original qu’on trouvera de l’intérêt à « Piège nuptial » et sa nouvelle traduction (fin 2008, après une première publication en 1997, sous le titre de « Cul de sac », « The dead heart » en VO) n’y change pas grand-chose… Néanmoins, on n’enlèvera pas à ce faux polar (l’auteur précise que ce n’en est pas un) en forme de cauchemar déjanté, son rythme alerte et vivant.
Interview de Douglas Kennedy (Quitter le monde) : « La vie quotidienne c’est un vernis très fragile. » / « L’ennui est un pêché mortel ! »
Impossible d’échapper au buzz autour de Douglas Kennedy, « le plus français des écrivains américains » (traduit dans 21 langues mais inconnu aux Etats-Unis !) et accessoirement fabriquant officiel de best-sellers. Creusant le sillon du roman dit populaire à tendance intimiste et (pseudo ?-) existentialiste, l’auteur de « La poursuite du bonheur », loin d’être un styliste, bénéficie néanmoins d’une image un peu plus noble qu’un Marc Lévy. A travers ses grandes sagas, il dessine le destin d’hommes ou de femmes en rupture avec leur milieu familial, souvent en fuite et en quête d’eux-même avec au milieu en général un grand rebondissement qui fait s’écrouler tout ce qu’ils avaient tenté de reconstruire… Bref une mécanique romanesque bien huilée et efficace comme on dit. C’est de nouveau son talent de « storyteller page-turner » qui est à l’œuvre dans son dernier opus : « Quitter le monde » (tiré à 200 000 exemplaires ; tirage moyen d’un roman en France: 3000), que la critique n’a pas hésité à considérer comme son meilleur roman, mais aussi l’un des plus noirs. L’écrivain affable donnait une interview intéressante à la chaîne LCI, à ce sujet :
Nouvelle traduction pour le best-seller « Cul de sac » de Douglas Kennedy
A l’occasion des fêtes, le best-seller « Cul de sac » de Douglas Kennedy (adapté au cinéma par Stephan Elliott, le réalisateur de Priscilla, Folle du Désert, sous le titre « Welcome to Woop Woop », non distribué en France) s’offre une nouvelle traduction et se rebaptise « Piège nuptial ». L’occasion de (re)découvrir ce polar sur fond de crise de …
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