Son nom est sur toutes les lèvres et fait bruisser tout le petit milieu littéraire depuis le printemps dernier : Jonhatan Littell, un romancier de nationalité américaine, d’à peine 40 ans et parfaitement bilingue en français, signe un colossal premier roman de 900 pages, « Les bienveillantes » (qui tire son nom de la mythologie grecque, les Erinyes, ou Euménides, ces déesses persécutrices, vengeresses, hideuses sont appelées par euphémisme, et par crainte « les bienveillantes »), qui devrait faire grand bruit en septembre. Une époustouflante fresque, de 1941 à 1944, archi-documentée, au coeur de l’administration nazie meurtrière et sa folie industrieuse, retraçant le destin de l’un de ses bourreaux. Pour une nouvelle fois essayer de comprendre ou du moins d’interpréter l’indicible…
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