« La route » de Cormac McCarthy lui a valu le prix Pulitzer 2007. Estampillé officiellement « Géant des lettres américaines » (aux côtés des Norman Mailer, Philipe Roth, Don DeLillo et autre Thomas Pynchon…), et McCarthy est renommé pour ses romans à la métaphysique âpre et sombre sur une humanité maudite, vouée à l’errance et à l’exil. Un auteur tellement encensé que l’on ose plus vraiment formuler de critiques autres que laudatives… Un petit tour des blogs nous donne déjà un aperçu des louanges chantées sur tous les tons de son dernier roman : « une fable biblique et brûlante qui vous dévaste » (plus glaçante que brûlante d’ailleurs au passage !), « la chronique extrêmement poignante d’un après pulvérisé et sauvage », « ce lent et inéluctable naufrage, d’une froideur absolue, totalement dédramatisé », « un récit crépusculaire impressionnant de justesse », « une expérience terrifiante, époustouflante, foudroyante, hors du commun…
Auteur : Cormac McCarthy
Cormac McCarthy et Dostoïevski vus par Jérôme Attal
Dans son (toujours aussi) passionnant journal en ligne, l’écrivain et musicien Jérôme Attal (qui vient de publier « Le garçon qui dessinait des soleils noirs » aux éditions Stéphane Million) confie ses impressions de lecture sur le dernier roman apocalyptique, « La route », du géant des lettres américaines, Cormac McCarthy, prix Pulitzer 2007 et acclamé de toute part. Il tisse un parallèle avec la situation actuelle au Congo et Dostoïevski :
Non, ce pays n’est pas pour le vieil homme de Cormac McCarthy
Avec Non, ce pays n’est pas pour le vieil homme, Cormac McCarthy lâche un peu le western pour le roman dense et noir. Mais à travers l’histoire banale d’un homme qui tombe sur un paquet de dollars et d’emmerdes, il décrit toujours de manière impitoyable les territoires américains désolés et oubliés de Dieu.
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