Avec « Mammifères » de Pierre Mérot, on change des affres traversés par les trentenaires, pour la décennie supérieure, celle des dérives d’un « jeune » quadra. Il nous entraîne dans sa quête de corps féminins, évanescents et miroitants, à travers les mirages éthyliques des villes. Les nuits où « les balcons sont brûlants et les soirs dilatés ». Sa prose, comme une ode à ces ballets nocturnes d’âmes urbaines solitaires, porte un regard amer et poétique sur la dépendance éthylique pour combler les ratés d’une vie, qui ne comble pas, elle… Et où le manque d’amour se fait cruellement sentir sous le cynisme faussement désabusé…
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