En 2004, 3 ans après sa parution en France un petit livre devance de 3 longueurs des poids lourds tels que Mary Higgins Clark ou Patricia Highsmith au box-office anglo-saxon. Son nom ? « The sexual life of Catherine M. » En français « La vie sexuelle de Catherine M », le récit explicite de l’éducation sexuelle et des nombreuses aventures (en particulier « sexualité de groupe ») de la très respectable et intellectuelle directrice du magazine Art Press (une référence dans le milieu de l’art moderne), ouvrage souvent comparé à « My Secret Life » d’Henry Miller (anonyme initialement). Lauréat du prix Sade 2001 et traduit dans 36 pays. 300 000 exemplaires vendus en Allemagne en quelques mois, 100 000 en Hollande, 260 000 en Angleterre, en Australie et surtout aux Etats-Unis (voir les différentes « reviews » anglo-saxonnes), fait rarissime pour un livre français. Pas mal pour un livre qui n’avait été tiré qu’à 2000 exemplaires… avant de se vendre à 1 million dans son propre pays ! Près de 2, 5 millions d’exemplaires auraient été aujourd’hui vendus tout pays confondu. Porté par un énorme buzz lié à son aura sulfureuse d’une part, et l’identité de son auteur d’autre part, ce livre a comme d’habitude été victime de bon nombre de préjugés et raccourcis réducteurs. 7 ans plus tard, loin du scandale médiatique, redonnons sa juste valeur à ce précis d’exploration intime, véritable ovni érotico-littéraire :
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