C’est en 2004, que l’anglais (et cosmopolite) David Mitchell, sélectionné en 2003 par le journal Granta comme l’un des meilleurs jeunes romanciers, est révélé en France avec la traduction d’Ecrits fantôme et consacré en 2007 avec Cartographie des nuages. Il est alors propulsé, aux côtés d’auteurs comme Mark Z. Danielewski ou James Flint comme représentant du renouveau de la littérature anglo-saxonne. Avec ses deux premiers livres, il impressionne avec une littérature transgenre (de la SF au fantastique en passant par l’historique) presque expérimentale. Entre la fresque romanesque et le recueil polyphonique, ils explorent de nouvelles formes narratives (notamment l’intertextualité et l’interconnexion de faits dans le temps et l’espace…) et des jeux sur le langage, les registres…, pour raconter (le déclin de) l’humanité à travers les âges et le monde. Son dernier paru en 2009, Le fond des forêts, récit initiatique tranche par sa forme intimiste à tendance autobiographique :
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