« Stupeur et tremblements » d’Amélie Nothomb, son huitième roman (au titre emprunté à l’ancien protocole impérial nippon où l’on doit s’adresser à son supérieur avec un respect surhumain), est paru en 1999, grand prix de l’Académie française. Il est une oeuvre charnière dans la bibliographie de la célèbre romanière belge Amélie Nothomb. Alors que jusqu’à présent elle signait des romans en forme de contes allégoriques plutôt noirs aux accents baroques voire scabreux, elle s’inspire ici de sa propre expérience pour livrer « un témoignage » qui reste bien sûr très littéraire, sur le monde du travail japonais, à l’occasion d’un stage au sein d’une méga-société d’import-export.
Auteur : Nothomb Amélie
Amélie Nothomb se ré-édite « à la main » : Une nouvelle maison d’édition de manuscrits
A l’heure du livre numérique, voici un drôle de pari pris par Jessica Nelson et un ami : créer une nouvelle maison d’édition, Les Saints Pères, entièrement dédiée à la ré-édition de manuscrits d’auteurs contemporains ! La première à se prêter à l’exercice s’appelle Amélie Nothomb qui leur a confié « Hygiène de l’Assassin », son premier roman qui l’a révélée il y a 20 ans (en 1992).
« J’écris huit lettres par jour. J’ai plus de 2 000 correspondants » Amélie Nothomb
Comme à chaque rentrée de septembre, le rituel nouveau roman d’Amélie Nothomb paraît, plus ou moins réussi… 2010 est un bon cru ! Dans « Une forme de vie », l’écrivain belge au chapeau noir se met de nouveau en scène à travers une relation épistolaire passionnée avec un G.I retenu en Irak. L’occasion de s’exprimer sur la relation, parfois extrémiste, avec ses lecteurs et le courrier colossal qu’elle reçoit et gère… :
« Il n’y a pas d’échec amoureux » : Amélie Nothomb inspirée par Alfred de Musset…
On entend bien sûr beaucoup parler d’Amélie Nothomb en cette rentrée littéraire, comme le veut la coutume. Dans son cru 2009, « Le voyage d’hiver », en tête des ventes mais à l’accueil mitigé, la célèbre auteur nous intrigue en quatrième de couverture avec cette phrase énigmatique : « Il n’y a pas d’échec amoureux« .
En effet, à travers sa triangulaire de personnages, le thème central du roman repose sur un hommage vibrant au sentiment amoureux en tant que tel.
Rentrée littéraire 2008 : les choix d’Amélie Nothomb
En cette rentrée littéraire, l’auteur du Fait du prince ne fait pas que publier son 24e roman et en assurer la promo, mais prend aussi le temps de lire ses confrères et consoeurs. A l’occasion d’une interview du journal Métro elle dévoile ses coups de cœur :
Rentrée littéraire (3) : La télévision, filon (et bouc émissaire) inépuisable des jeunes auteurs ? De Rick Moody à Chloé Delaume ou Grégoire Hervier…
La télé c’est moche, c’est pas bien. Abrutissement hypnotique, programmes bêtifiants ou immoraux, bourrage de crâne, miroir aux alouettes, surenchère du trash et du kitsh… : elle s’attire régulièrement les foudres des écrivains qui s’égosillent à qui mieux mieux pour en dénoncer les « dérives » et les « dangers » et la diaboliser. Après Lolita Pille qui venait s’indigner sur tous les plateaux TV, lors de la sortie de Bubble gum de la « gravité » de la Star Academy ou encore Amélie Nothomb qui imaginait dans Acide Sulfurique un jeu de téléréalité extrême version camp de concentration, la rentrée littéraire accueille à nouveau son lot de satires de la télévision et critiques (originales ?) de la société du spectacle… Mais est-il bien nécessaire de tirer sur une ambulance ?
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